La cérémonie s’est déroulée en présence de milliers de personnes dont de nombreuses personnalités internationales et a duré un peu plus de deux heures dans le stade de BK Arena.

Cinq mille invités dont plus d’une trentaine de chefs d’État, de gouvernement, d’anciens présidents ou encore de représentants d’organisations internationales étaient tous réunis autour de cette scène noire avec, en son centre, un grand arbre de lumière.

Une demi-douzaine de discours ont été prononcés, ponctués par des performances artistiques ainsi que des prises de parole tournées autour de la mémoire, mais aussi autour du silence et de la responsabilité de la communauté internationale, car il aura fallu « attendre le 8 juin 1994, deux mois après le début des massacres, pour que les Nations unies parlent enfin d’actes de génocide », a déclaré le ministre rwandais de l’Unité nationale et de l’engagement civique, Jean-Damascene Bizimana.

« Tristesse et reconnaissance »

« Personne, pas même l’Union africaine ne pourrait se disculper de son inaction », a commenté le président de la Commission de l’UA Moussa Faki Mahamat, un passé dont « il faut tirer les leçons », selon le président Paul Kagame, dernier discours de la cérémonie appelant les leaders africains à rejeter les politiques tribales et de nettoyage ethnique et saluant la nouvelle génération rwandaise, « gardiens de notre future et de la fondation de notre unité », affirme-t-il.

« Aujourd’hui, nos cœurs sont remplis, à mesure égale, par la tristesse et la reconnaissance. Nous nous souvenons de nos morts mais nous sommes aussi heureux de voir ce que le Rwanda a pu devenir. Aux survivants qui sont ici, nous avons une dette envers vous. Nous vous avons demandé l’impossible : de porter le poids de la réconciliation sur vos épaules et de continuer de le faire pour notre nation.

« Notre voyage a été long et difficile. Le Rwanda a été profondément humilié, par l’amplitude de nos pertes, et les leçons que nous avons apprises sont gravées dans le sang. Mais les progrès formidables réalisés par notre pays sont évidents et ils sont le résultat des choix que nous avons fait pour resusciter notre nation avec, comme fondation essentielle, la notion d’unité. Désormais, nous avons une responsabilité les uns vis-à-vis des autres. Aujourd’hui, nous ressentons aussi une reconnaissance particulière pour nos amis venus du monde entier et qui sont présents ici avec nous. Certains pays représentés, aujourd’hui, ont envoyé leurs fils et leurs filles lors de missions de maintien de la paix au Rwanda. C’est la communauté internationale qui nous a tous trahi, que ce soit par mépris ou lâcheté», a déclaré le président rwandais, Paul Kagame.

Les pillages se poursuivent à Port-au-Prince.

Le Centre-ville de Port-au-Prince connaît depuis environ un mois l’enfer des gangs armés regroupés au sein de la coalition terroriste baptisée “Viv Ansanm”, a-t-on appris. Après la bibliothèque nationale, l’Église Baptiste de la rue de la réunion vieille de 188 ans a été pillée  par les bandits. Une information confirmée ce samedi 6 Avril 2024 par le pastorat de l’Église.

“C’est avec émoi, tristesse et révolte que le Pastorat vous informe que les attaques directes des bandes armées contre l’Eglise depuis le dimanche 24 Mars se poursuivaient et aboutissaient cette semaine au pillage du temple. Le sanctuaire est dépouillé de tout équipement ayant rapport à la sonorisation, la projection, l’informatique, la ventilation, la musique, l’électronique, etc…C’est triste, dégoûtant et choquant ! “,  a déclaré le pastorat de cette église.

La capitale haïtienne est assiégée par les bandits qui tuent, pillent et incendies de hauts lieux de mémoire et de patrimoine dans le pays. Signalons qu’aucun bateau ni avion de commerce ne fréquente la rade haïtienne ou l’aéroport international Toussaint Louverture à Port-au-Prince depuis un mois en raison de ces actes de violence de ces bandes armées.

JO 2024-Mbappé: les souhaits de Macron.

Lors d’une visite dans une école primaire à Paris, le vendredi 5 avril dernier, Emmanuel Macron, a eu l’occasion de commenter un sujet sportif pour le moins épineux: La possible participation de Kylian Mbappé aux Jeux olympiques de Paris 2024“J’espère qu’il pourra jouer“, a déclaré le chef de l’État, sans rien promettre toutefois.

Car la décision n’est pas du ressort du président, ni même de Kylian Mbappé: Puisque le tournoi olympique ne fait pas partie du calendrier de la Fifa, c’est aux clubs de libérer leurs joueurs. Et alors que la pépite de Bondy devrait quitter le PSG à la fin de la saison, c’est sa nouvelle écurie (très probablement le Real Madrid) qui devra se prononcer.

Lors de son déplacement de vendredi, Emmanuel Macron a également assuré qu’il se rendrait en Allemagne en juillet pour les demi-finales et la finale de l’Euro-2024 si la France se qualifiait, comme il le fait à chaque grande compétition de football.

Crédits-Photos: Intégral News, Paris Match et le Parisien.