Le corps de l’opposant russe Alexeï Navalny fait l’objet de toutes les attentions. Au lendemain de sa mort, ses proches accusent les « tueurs » de chercher à « couvrir leurs traces » : les autorités refusent de rendre la dépouille à sa mère, arguant que la cause de son décès n’est pas été établie. Selon les autorités pénitentiaires, l’ancien avocat âgé de 47 ans a perdu connaissance avant de décéder, le 16 février, après une promenade dans la colonie pénitentiaire « Polar Wolf » de Kharp, établissement où il purgeait une peine de 30 ans de prison.

Une version à laquelle ne croient pas son équipe ni sa famille, d’autant que le corps ne leur sera pas remis avant la fin de l’enquête. « Il est évident que les tueurs veulent couvrir leurs traces. C’est pourquoi ils ne remettent pas le corps d’Alexeï et le cachent même à sa mère », a indiqué l’équipe de Navalny sur Telegram.

Selon la porte-parole de l’opposant, Kira Yarmysh, la mère du défunt, âgée de 69 ans, a bravé ce 17 février des températures de – 30°C pour se rendre à la colonie pénitentiaire où son fils a trouvé la mort. L’avis de décès officiel qui lui a été remis indique un « syndrome de mort subite », a écrit sur le réseau social X Ivan Zhdanov, qui dirige la Fondation anti-corruption de l’opposant décédé. 

L’équipe de l’opposant historique de Poutine précise qu’ils ne savent pas où se trouve le corps de Navalny. « Un employé de la colonie a déclaré que le corps d’Alexeï Navalny se trouvait à Salekhard », une ville de la région de l’Arctique russe où se situait sa prison, et avait été récupéré par des « enquêteurs » pour « mener des “recherches” », a indiqué Kira Yarmysh dans un message sur X.

Risque de famine à Rafah.

Alors que de nouvelles aides sont arrivées samedi à Rafah, l’ONU a averti que les habitants du territoire palestinien risquaient la famine. « Nous n’allons pas mourir à cause des bombes, mais de faim », a lancé Mohammed Nassar, 50 ans, de Jabaliya, dans le nord de Gaza.

À Tel-Aviv, des milliers d’Israéliens ont manifesté contre le gouvernement Netanyahu et appelé ce dernier à conclure un accord pour libérer les otages. À l’étranger, des manifestations de solidarité avec les Palestiniens ont eu lieu dans plusieurs villes, à Rome, à Londres, à Stockholm et à Istanbul.

Washington: Le policier kenyan décédé allait conclure un accord.

Le père du regretté inspecteur en chef Walter Nyankieya Nyamato, comme rapporté par le journal africain The Nation, a expliqué que « depuis Washington DC, les neuf officiers devraient se rendre en Haïti où le gouvernement kenyan cherche à conclure des accords pour permettre le déploiement prévu« . Cette démarche intervient alors qu’Haïti se trouve sans gouvernement légitimement établi depuis le 7 février 2024, ce qui complique la signature et la validation de tout accord international.

« Ils sont les chefs (de la police) et mon fils m’avait informé qu’ils allaient conclure des accords avec ceux d’Haïti pour que, plus tard, les 1 000 autres agents que le tribunal avait interdit de déployer puissent partir« , a déclaré le père du défunt, M. Obwaya.

La famille de l’inspecteur de police kenyan Walter Nyankieya Nyamatole, décédé subitement dans sa chambre d’hôtel à Washington mardi, a informé que celui-ci occupait le poste d’assistant personnel du sous-inspecteur de police Noor Gabow, basé à Jogoo House à Nairobi.

Troisième voyage. 

« C’était le troisième voyage du défunt en Haïti« , a témoigné l’un de ses proches au journal africain, regrettant que son aventure se soit brusquement terminée à Washington.

« Cette fois, Gabow ne les accompagnait pas. Il semble que ce soit lui (le défunt) qui ait été chargé de diriger le groupe« , a-t-il rapporté.

Contrairement à l’affirmation de la famille selon laquelle leur proche était en mission de reconnaissance en Haïti, M. Gabow a donné un récit contradictoire, notant que les dix agents se trouvaient aux États-Unis pour un séminaire. Une révélation que la presse kenyane et haïtienne ignorait jusqu’au jour de l’annonce de la disparition d’un des membres qui étaient en pourparlers avec Emmelie Prophète (Ministre des Territoires Perdus) et Frantz Elbé, un Chef de Police, éternellement provisoire.

Crédits-Photos: Courrier International et France 24.