En dépit d’une décision judiciaire kényane bloquant le déploiement, le président du Kenya, William Ruto, a affirmé à Reuters que le Kenya poursuivrait ses plans pour diriger une mission de sécurité en Haïti, approuvée par l’ONU. Cette force internationale vise à lutter contre la violence des gangs qui a fait près de 5 000 victimes l’an dernier dans la nation caribéenne, et sera initialement financée par les États-Unis.

La mission a été mise en doute après que la cour kényane a jugé inconstitutionnel le déploiement de forces à l’étranger sans un “accord réciproque” avec le gouvernement hôte. Toutefois, Ruto a indiqué que Haïti avait demandé de l’aide il y a plusieurs mois et s’attend à une requête qui répondra aux exigences de la cour. Le Kenya, qui a une longue histoire de participation dans des opérations internationales de maintien de la paix, s’est engagé en juillet dernier à envoyer 1 000 policiers en Haïti, déclarant agir par solidarité avec une nation frère.

Trois personnes lynchées à Port-au-Prince. 

Trois personnes ont été tuées puis brûlées, lundi 29 janvier 2024, à rue Brun Ricot, à Nazon, dans la commune de Port-au-Prince. Pour l’heure, on ignore les circonstances de leur mort. Les victimes sont des jeunes femmes, a indiqué un riverain interrogé, qui n’était pas en mesure de nous en dire plus.

Les Houthis se disent prêts « à une confrontation avec les forces de la tyrannie »

Les Houthis sont prêts à un conflit à long terme avec les États-Unis et le Royaume-Uni, assure Mohamed al-Atifi, commandant des forces rebelles du Yémen. « Nous sommes préparés à une confrontation de long terme avec les forces de la tyrannie. Les Américains, les Britanniques et ceux qui se sont coordonnés avec eux doivent comprendre le pouvoir de la décision souveraine yéménite et qu’il n’y a ni débat ni controverse à ce sujet », peut-on lire dans son communiqué.

 Gaza : les combats s’intensifient autour de l’Hôpital de Nasser. 

Les combats s’intensifient autour du plus grand hôpital de Gaza encore en service et il risque de s’effondrer si des fournitures supplémentaires ne peuvent pas lui parvenir, affirme l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La plupart des hôpitaux de Gaza ont déjà cessé de fonctionner en raison des bombardements et des pénuries de fournitures après plus de trois mois d’une offensive israélienne déclenchée par les attaques meurtrières du Hamas le 7 octobre.

L’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le centre de la bande de Gaza, ne fonctionne que très peu et est encerclé par l’armée israélienne, selon les Nations unies. « La situation autour de Nasser n’a fait qu’empirer – les tirs, les combats autour, la difficulté d’accès pour les personnes qui veulent se rendre à Nasser ou la difficulté de quitter l’hôpital », a déclaré Christian Lindmeier, porte-parole de l’OMS, lors d’une réunion d’information à Genève.

L’hôpital abrite des milliers de personnes déplacées ainsi que des médecins et des patients. L’OMS a indiqué qu’une cargaison de nourriture destinée à l’hôpital a été prise d’assaut ce mardi par des foules affamées en raison de retards à proximité d’un point de contrôle israélien et n’est jamais parvenue à l’établissement.

Crédits-Photos: Courrier international et The Time of Israel.