Les urnes ont parlé. Le président sortant Recep Tayyip Erdogan a remporté le second tour de l’élection présidentielle turque ce dimanche, déclaré vainqueur par la commission électorale. Alors que la quasi totalité des bulletins ont été dépouillés, Recep Tayyip Erdogan a recueilli 52,14% des voix, contre 47,86% pour Kemal Kiliçdaroglu. 

Juché sur un bus devant son domicile d’Istanbul, sur la rive asiatique du Bosphore, le chef de l’Etat, 69 ans dont vingt au pouvoir, a pris la parole devant une mer de drapeaux rouges brandis par une foule enthousiaste. 

«Notre nation nous a confié la responsabilité de gouverner le pays pour les cinq prochaines années», a-t-il déclaré. Selon l’agence officielle turque Anadolu, Recepp Tayyip Erdogan recueille 52,1% des suffrages, contre 47,9% pour son adversaire Kemal Kiliçdaroglu après décompte de près de 99% des voix.

Crédit-Photo: BFMTV.

Le périple périlleux des Haïtiens vers le Mexique : Survivre au prix de vies perdues et d’une route incertaine. Sur le chemin du Brésil, des personnes meurent par manque de nourriture, raconte un Haïtien.

Pour atteindre le Mexique, Michel et sa famille, des Haïtiens, ont traversé dix pays, un voyage au cours duquel ils ont été confrontés à des situations difficiles, comme celle de voir d’autres migrants mourir par manque de nourriture et d’eau. Aujourd’hui, leur situation s’est « un peu améliorée », racontent-ils, mais la route reste compliquée, car sans carte de visiteur humanitaire ni statut de réfugié, « nous ne pouvons pas travailler et nous n’avons donc pas d’argent pour manger ou payer une chambre ».

Michel, ainsi que sa femme et sa fille de trois ans, vivent dans un abri à Mexico depuis 15 jours, en attendant d’obtenir une carte humanitaire et que sa procédure de demande d’asile progresse.

« Je voulais venir au Mexique parce que je pense qu’ici, il est plus facile d’être avec ma famille. Au Brésil (où il a vécu pendant un mois), c’est plus difficile », a déclaré le jeune homme de 33 ans. « J’ai fait un long voyage, je suis allé au Brésil, au Pérou, en Équateur, en Colombie, au Panama, au Costa Rica, au Nicaragua, au Honduras et au Guatemala.

Au cours de ce voyage, j’ai vécu des situations difficiles, j’ai vu des gens mourir par manque de nourriture, d’eau ou en tombant et en heurtant un rocher dans le Darien », la jungle située à la frontière entre la Colombie et le Panama.

Il a indiqué qu’il avait besoin de s’installer avec sa famille. « Le climat dans le refuge est un peu difficile parce qu’il y a des jours où il y a beaucoup de monde, parfois il n’y a pas assez d’eau et les gens ne peuvent pas prendre de bain.

Il explique qu’en l’absence de travail et d’argent, « nous sortons parfois dans la rue pour nous promener un peu, pour préparer des documents (pour l’Institut national des migrations et Comar) et nous en profitons pour voir s’il y a des maisons où nous pourrions loger. Les gens veulent aussi voir comment fonctionne la ville et nous cherchons des entreprises où nous pourrions travailler ».

Lors d’un entretien, il a indiqué que le rendez-vous pour l’obtention de sa carte humanitaire était fixé au 9 juin. « Lorsque j’aurai ce document, je partirai à la recherche d’un emploi. Au Brésil, j’ai travaillé comme assembleur mécanique, mais ici, je ne sais pas quelles sont les possibilités qui s’offrent à moi.

Selon l’Institut des femmes en migration (Imumi), les obstacles rencontrés par les demandeurs d’asile ne sont pas seulement administratifs, car pendant les deux mois d’attente de leur rendez-vous avec la Commission mexicaine d’aide aux réfugiés (Comar) et pendant que leur dossier est en cours de traitement, pendant au moins 45 jours supplémentaires, ils n’ont pas accès à l’emploi, au logement, à l’éducation ou aux soins de santé.

Crédit-Photo: Médecin sans Frontières.

Un nouveau record pour Mbappé.

Le roi Kylian IV étend son règne avec un quatrième titre consécutif de meilleur joueur de la saison, dimanche aux Trophées UNFP, qui ont également couronné Franck Haise, l’entraîneur lensois, dauphin du Paris Saint-Germain.

Un nouveau record pour le vorace Mbappé, capitaine de l’équipe de France et du Paris Saint-Germain. Il dépasse désormais Zlatan Ibrahimovic, trois fois couronné de ce prix décerné par le syndicat des joueurs (UNFP) depuis 1994, où les lauréats sont désignés par le vote de leurs pairs.

Il a évoqué sa “fierté. Laisser mon nom dans l’histoire du championnat de mon pays, c’est extraordinaire, c’est ce que j’ai toujours voulu, je ne pensais pas que j’allais réussir aussi vite”.

Mbappé devance notamment son coéquipier Lionel Messi, absent à la cérémonie au pavillon Gabriel, à deux pas des Champs-Élysées.

Son trophée lui a été remis par son sélectionneur, Didier Deschamps, et ses premiers mots ont été pour son coéquipier Sergio Rico, gardien remplaçant, victime dimanche matin d’un grave accident de cheval.

Crédit-Photo: Capital.