Président des États-Unis de 2017 à 2021, Donald Trump a annoncé ce mardi 15 novembre 2022 sa candidature pour la prochaine élection présidentielle de 2024. Malgré d’innombrables ennuis judiciaires, il entend bien remporter la primaire républicaine et briguer un second mandat à la Maison Blanche.

Donald Trump a déposé mardi auprès des autorités électorales américaines sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. L’ancien président a formalisé cette candidature dans un document transmis à la Commission électorale fédérale, quelques instants avant une annonce prévue devant ses militants dans sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago, en Floride.

Promettant que l’Amérique était « de retour », il a dressé un tableau idyllique de son premier mandat, évoquant un pays en paix, prospère et respecté sur la scène internationale.

À l’inverse, il n’a pas eu de mots « assez durs » pour dénoncer le bilan de son successeur, le démocrate Joe Biden.

Un pays plongé dans la violence et la criminalité, où la flambée des prix étrangle les ménages américains, où des « millions » de clandestins traversent la frontière avec les Mexique, s’est-il indigné.

« Cela ne va pas être ma campagne, cela va être notre campagne », a-t-il promis à ses fidèles.

Énième chasse aux Haïtiens en République dominicaine.

En République dominicaine, les Haïtiens en situation irrégulière ne peuvent pas respirer. La Direction générale des migrations, suite à une disposition du président Luis Abinader, a intensifié les mesures contre l’afflux d’immigrants haïtiens en terre dominicaine.

« Coin après coin, la disposition du président Luis Abinader s’est fait sentir dans les rues de la capitale, où on voit de plus en plus des camions gardés par plusieurs agents migratoires, dans lesquels  se trouvent des centaines d’Haïtiens qui ont été arrêtés en flagrant délit sur le territoire dominicain », a constaté, mardi, le journal dominicain Listin Diaro.

Selon Edwin Paraison, président de la fondation Zile qui réside en République dominicaine, d’un côté, cette situation fait suite à la visite d’un haut fonctionnaire du département d’État américain en République dominicaine qui a offert un don de 21 millions de dollars au gouvernement dominicain pour la gestion des groupes minoritaires, parmi lesquels les Dominico-haïtiens qui sont devenus des apatrides à cause de l’arrêt 168-13.

« Cela a eu un grand écho dans le secteur des nationalistes qui ont estimé que c’est inacceptable. Ils considèrent que c’est une façon pour les États-Unis de dévier le flux migratoire haïtien vers les USA, pour que la République dominicaine les reçoive », explique Paraison.

D’un autre côté, souligne le président de la Fondation Zile, l’appel du haut-commissaire des Nations Unies pour les droits humains pour stopper la déportation des Haïtiens à cause de la situation interne insoutenable du pays a jeté de l’huile au feu.

« Une déclaration publique a été formalisée, la Présidence a envoyé des correspondances à toutes les instances concernées. Parallèlement, un décret est publié qui concerne les invasions de terrain en vue de déloger ceux qui occupent des terrains illégalement », explique Edwin Paraison.

Cette énième chasse aux Haïtiens en terre voisine suscite de nombreuses réactions dans l’opinion publique en République dominicaine. « D’un côté, il y a les nationalistes qui applaudissent et de l’autre, il y a un groupe traditionnellement solidaire aux Haïtiens qui réagissent par la signature d’un document pour dénoncer la disposition du gouvernement », indique Paraison.

Cette situation s’explique aussi par la conjoncture pré-électorale en République dominicaine. « Parler d’Haïti est une question éminemment politique en République Dominicaine. A chaque fois que les secteurs nationalistes font des sorties, le gouvernement est dans l’obligation de démontrer qu’il a le contrôle de la migration sans prendre en compte la situation grave sur le plan sécuritaire en Haïti qui explique le flux migratoire vers la RD », explique Edwin Paraison qui ajoute qu’aucun acteur politique majeur en République dominicaine n’est ouvert à la migration haïtienne.

« C’est la panique générale, et ce n’est pas normal », s’inquiète Edwin Paraison. « Pour l’instant, j’attire l’attention de ceux qui veulent rentrer ou qui vivent en République dominicaine que la situation est extrêmement difficile.

Si quelqu’un vient, il doit s’attendre à des tracasseries en termes de contrôle migratoire tout dépendamment où il habite », alerte-t-il en faisant mention d’une sorte de profilage racial ciblant les Haïtiens.

« Lorsqu’ils parlent de rapatriement et de contrôle migratoire, ce sont les Haïtiens qui leur montent à la tête », dit Paraison, ajoutant que dès qu’ils voient quelqu’un qui répond à un profil haïtien ce dernier est ciblé.

Le président de la fondation Zile déplore le silence des autorités haïtiennes face à une situation pareille. « En dépit du fait que le gouvernement ne peut pas garantir la sécurité, il n’a pas de capacité de négociation. Leur silence traduit une grave irresponsabilité, une incapacité évidente en termes de négociations politiques », s’est offusqué Paraison.

Qatar 2022: Les Bleus minés par les blessures.

L’hécatombe se poursuit chez les champions du monde en titre: l’attaquant de l’équipe de France Christopher Nkunku, blessé à l’entraînement mardi, a déclaré forfait pour le Mondial-2022, comme Paul Pogba, N’Golo Kanté, Mike Maignan et Presnel Kimpembe avant lui.

Le joueur de Leipzig, actuel meilleur buteur de Bundesliga, souffre d’une “entorse” au genou gauche, a annoncé la Fédération française de football à la veille du départ des Bleus pour le Qatar, mercredi matin.

Le nom de son remplaçant n’a pas été communiqué pour le moment, la FFF étant en attente d’un retour de la Fifa, qui doit l’autoriser à effectuer un changement dans la liste des 26 Bleus. En cas de blessure sérieuse, le règlement permet en effet d’opérer un changement dans cette liste, soumise depuis lundi.

Même s’il ne postulait pas, a priori, pour une place de titulaire, Nkunku apparaissait comme un remplaçant de luxe en équipe de France, malgré ses huit sélections, toutes connues en 2022.

Sacré meilleur joueur du championnat d’Allemagne la saison dernière, l’ancien Parisien venait de fêter ses 25 ans, lundi, au centre d’entraînement de Clairefontaine.

Mais mardi soir, l’enthousiasme est brutalement redescendu après un contact avec Eduardo Camavinga, lors de l’opposition qui a clôturé le dernier entraînement avant le départ mercredi matin pour Doha.

Nkunku a quitté ses partenaires en se tenant le genou gauche, notamment, comme pour tester ses appuis. Et le bilan médical n’a pas tardé: “Les examens radiologiques passés dans la soirée ont malheureusement révélé qu’il s’agissait d’une entorse”, explique la FFF.

C’est une malédiction pour les champions du monde en titre, qui ont enregistré lundi le forfait de dernière minute de Presnel Kimpembe, touché au tendon d’Achille.

Leur gardien N.2, Mike Maignan, avait déjà dû jeter l’éponge, touché à un mollet, comme le duo complice du milieu de terrain de 2018, composé de Paul Pogba et N’Golo Kanté, également forfait.

De retour de blessure, Karim Benzema n’a, de son côté, toujours pas effectué de séance complète à Clairefontaine, comme Raphaël Varane, touché à une cuisse ces dernières semaines et lancé dans une course contre la montre pour être apte le 22 novembre contre l’Australie, date de l’entrée en lice des Bleus au Qatar.