Le lancement de la méga fusée SLS, pièce maîtresse du programme Artémis de la Nasa, était prévu mardi 27 septembre. Mais au lieu de s’élancer vers l’infini et au-delà, la fusée va probablement regagner son bâtiment d’assemblage.

 Point de problème technique, cette fois, mais une météo peu clémente : la tempête tropicale Ian, actuellement au sud de la Jamaïque, file droit vers la Floride – d’où doit décoller la fusée – et devrait gagner sous peu ses galons d’ouragan.

 Compte tenu des “milliards de dollars” dépensés pour le programme Artemis, “la Nasa ne veut certainement pas voir” sa fusée SLS et sa capsule Orion “sur une rampe de lancement au beau milieu d’un ouragan”, observe Space.com. Elle envisage donc une petite “marche arrière vers le bâtiment d’assemblage, pour se mettre à l’abri”.

 La décision finale quant au retour au hangar sera prise dimanche – la trajectoire de Ian pourrait encore évoluer et épargner le Centre spatial Kennedy – mais même si la fusée reste sur sa rampe de lancement, un départ le 27 septembre est désormais exclu.

 Mais si les équipes de la Nasa “décident de laisser Artemis 1 sur sa rampe, la mission pourrait encore, théoriquement, décoller à sa date de repli, le 2 octobre”, précise Space.com. Un retour au hangar, en revanche “exclurait très probablement aussi cette date”.

 Le lancement tant attendu de la méga fusée doit marquer le coup d’envoi de la mission Artemis 1, destinée à vérifier que la capsule Orion, qui coiffe la fusée SLS, est parfaitement sûre pour le transport des astronautes.

 La première mission habitée du programme, Artémis 2, est prévue pour 2024. La Nasa espère ensuite – en 2025 au plus tôt – faire atterrir sur la Lune l’équipage d’Artémis 3, qui comptera au moins une femme et une personne de couleur.

Une bibliothèque désormais nommée Julio Jean-Pierre

La bibliothèque de la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord, située au 12 004, boulevard Rolland, rend dorénavant hommage à Julio Jean-Pierre (1940-2017), romancier, poète, journaliste, enseignant et auteur d’une dizaine de recueils de poésie et romans.

Le comité exécutif a recommandé l’adoption de ce nouveau toponyme le 7 septembre dernier comme un geste de reconnaissance de la ville de Montréal à l’endroit de cet intellectuel d’origine haïtienne.

Né en 1940 à Saint-Marc, en Haïti, il a immigré au Québec en 1971. Il a longtemps travaillé dans le domaine communautaire, notamment à la Maison des jeunes L’Ouverture.

Il a été le membre fondateur des revues Le Lambi et L’Objectif, en plus d’avoir collaboré au journal Présence. Son roman L’Année d’Isabel Martinez lui a valu le prix Deschamps 2000 (Haïti).

À partir de 1988, Julio Jean-Pierre a fait le va-et-vient entre le Québec et Haïti, où il a repris partiellement son métier d’enseignant et poursuivi son expérience de journaliste à Télé Nationale.

La Suisse écrit une page d’histoire

Douze ans après la victoire de Durban face au futur champion du monde, la Suisse a écrit une nouvelle page d’histoire face à la Roja.

Elle l’a battue pour la 1re fois en Espagne. A Saragosse, la sélection de Murat Yakin s’est imposée 2-1 sur des réussites de Manuel Akanji (21e), l’homme du match, et de Breel Embolo (58e).

Avec ce succès, elle a fait un grand pas vers le maintien dans le premier groupe de la Ligue des Nations. Il sera acquis mardi à Saint-Gall si elle ne perd pas contre la Tchéquie, battue 4-0 à Prague par le Portugal. L’esprit de corps qu’elle a témoigné en Aragon la place à l’abri d’une mauvaise surprise.