Au moins quatre personnes, dont un bébé, ont été tuées par des balles perdues lors des affrontements entre gangs armés à Martissant, le weekend écoulé. Certaines des victimes sont mortes sur le coup, d’autres ont rendu l’âme sur le chemin de l’hôpital, rapportent des riverains.

République Dominicaine: le ministre de l’Environnement assassiné dans son bureau ce lundi par un proche

Le ministre de l’Environnement de la République Dominicaine, Orlando Jorge Mera, a été tué par balle ce lundi par un proche dans son bureau à l’intérieur du ministère, a annoncé le porte-parole de la présidence.

« Les informations que nous détenons pour l’heure indiquent qu’aux premières heures de la journée aujourd’hui (lundi) le ministre de l’Environnement a perdu la vie dans une attaque armée dans son bureau », a déclaré Homero Figueroa. « Miguel Cruz, la personne identifiée comme le tireur, était un ami personnel du ministre », a-t-il ajouté, précisant qu’il a été « arrêté » et qu’une enquête est en cours pour connaître le mobile du meurtre.

Selon trois sources au sein du ministère, qui ont souhaité garder l’anonymat, un homme armé a fait irruption lors de la réunion hebdomadaire que tenait le ministre avec ses vice-ministres et a ouvert le feu. Ce proche de la victime a pu avoir un accès facilité aux zones de sécurité à l’intérieur du ministère.

La police s’est refusée pour l’heure à toute communication. Les équipes de l’AFP sur place ont vu entrer dans le bâtiment des unités d’élite de la police. « Nous sommes consternés par ce qui s’est passé », avait plus tôt tweeté le ministère de l’Environnement dont le bâtiment à Saint-Domingue a été évacué.

Le ministre de l’Environnement était le fils de l’ex-président dominicain Salvador Jorge Blanco (1982-1986).

Des milliers de migrants se dirigent vers le Mexique avec l’intention de se rendre aux États-Unis

Une “caravane” de plusieurs milliers de migrants s’est mise en route lundi dans le sud du Mexique avec l’intention de gagner les Etats-Unis, au premier jour du “Sommet des Amériques” qui se tient à Los Angeles et doit aborder les questions migratoires.

Le groupe, formé d’hommes, de femmes et d’enfants originaires d’Amérique centrale et du Venezuela, est parti sous la pluie de Tapachula à la frontière du Guatemala vers la frontière avec les Etats-Unis à plus de 3.000 km plus au nord, ont constaté un photographe et un vidéaste de l’AFP. Aucun chiffre officiel n’était disponible.

“Les migrants ne sont pas des criminels, ce sont des travailleurs internationaux”, proclamait une banderole brandie par des membres de la caravane. “Liberté, liberté”, “Nous voulons des visas”, ont crié d’autres marcheurs, dont certains ont entonné l’hymne du Venezuela.

“Nous disons aux chefs d’Etat des pays qui se réunissent aujourd’hui au Sommet des Amériques que les femmes et les enfants migrants, que les familles des migrants, ne sont pas des monnaies d’échange” pour “des intérêts idéologiques et politiques”, a déclaré à l’AFP Luis Garcia, de l’ONG Dignificacion Humana, qui accompagne les migrants.