Mike Pence s’est clairement opposé vendredi 4 février à son ancien commandant en chef. Devant une association de juristes conservateurs en Floride, l’ancien vice-président américain a expliqué avoir fait son devoir en certifiant le 6 janvier 2021 les résultats de l’élection présidentielle de 2020 contrairement aux allégations de l’ancien président républicain, qui soutient qu’en tant que vice-président, il aurait pu l’empêcher.

C’est ce jour-là que des milliers de partisans de Donald Trump s’étaient réunis à Washington et avaient envahi par centaines le siège du Congrès, pour tenter de faire pression sur Mike Pence et les élus.

« Je n’avais pas le droit de renverser l’élection »

« J’ai entendu cette semaine que le président Trump avait dit que j’avais le droit de renverser l’élection. Le président Trump a tort, a-t-il lancé. Je n’avais pas le droit de renverser l’élection. La présidence appartient au peuple américain et seulement au peuple américain.

Et franchement, il n’existe pas d’idée plus anti-américaine que d’imaginer qu’une seule personne pourrait choisir le président américain. En vertu de la Constitution, je n’avais pas le droit de changer le résultat de notre élection. Et Kamala Harris n’aura pas le droit de renverser l’élection quand nous les battrons en 2024. »