Le parlement chilien va entamer l’étude d’une procédure de destitution lancée par l’opposition contre le président Sebastian Piñera pour la vente controversée d’une compagnie minière, réalisée dans un paradis fiscal et révélée par l’enquête internationale des Pandora Papers. Le président Piñera a utilisé “sa fonction pour réaliser des affaires personnelles”, a déclaré mercredi le député d’opposition Tomas Hirsch après le dépôt de la requête devant la Chambre basse, première étape d’un processus de destitution qui pourrait durer plusieurs semaines.

La Chambre des députés, contrôlée par l’opposition (83 des 155 sièges), doit maintenant décider si elle approuve ou si elle rejette l’accusation. Si la chambre basse l’approuve, ce serait au tour du Sénat de se prononcer par un vote des deux tiers. Les deux chambres doivent se prononcer avant les élections générales du 21 novembre où un nouveau président sera élu et le Parlement renouvelé.