Le président colombien Iván Duque a appelé les dirigeants régionaux à trouver une réponse hémisphérique à la crise migratoire haïtienne. Le président a fait cet appel à la fin de sa tournée de deux jours aux États-Unis.

Cette déclaration du président de la Colombie fait suite à d’autres déclarations similaires de présidents ou de responsables de la région pour une prise en charge régionale du cas haïtien.

La visite du président colombien Iván Duque à New York, où il a reçu mardi l’insigne d’or de la Société des Amériques, en reconnaissance des politiques migratoires de son administration pour les Vénézuéliens, a mis en lumière la crise migratoire actuelle à la frontière colombienne avec le Panama, d’où partent quotidiennement jusqu’à un millier de migrants haïtiens pour traverser le Darien Gap, depuis Necoclí, en Colombie, selon les autorités locales.

« Je crois que ce n’est plus seulement l’affaire de la Colombie ou du Panama, la situation avec les migrants haïtiens est bien plus grave », a déclaré le chef d’État colombien dans des propos relayés par la Voix de l’Amérique en espagnol.

Selon le président Duque, une réponse commune est urgente. « La manière dont cette situation va être traitée doit inviter tous les pays de la région et presque l’hémisphère à agir de manière responsable », a-t-il fait savoir.

Cependant la possibilité d’établir un couloir humanitaire ou de fournir un statut de secours temporaire aux migrants haïtiens, comme il l’a fait avec les Vénézuéliens, a été écartée par le président colombien.