Selon l’UNICEF, sur les 2 800 écoles que comptent les trois départements sinistrés, seuls 5% sont restées tout à fait intactes. Et si les autorités ont repoussé la rentrée scolaire à ce lundi 4 octobre 2021, pour la majorité des élèves, il est impossible de retourner en classe.

Huit semaines après le tremblement de terre, les travaux de déblaiement des écoles détruites ne sont pas encore achevés. Dans certains départements sinistrés, les structures temporaires sont même inexistantes.

L’UNICEF n’a pu récolter que 5 millions de dollars sur les 25 millions demandés pour aider à la relance des écoles. Pour Josette Bruffaerts Thomas, présidente de l’Association franco-haïtienne «Haïti futur» qui accompagne 500 écoles à travers le pays,

150 dans les trois départements sinistrés, « le plus gros défi, le nerf de la guerre », c’est de trouver l’argent mais les aides versées après le tremblement de terre de janvier 2010 ont été « volées, galvaudées, par les dirigeants du pays et les organisations internationales », ce qui selon elle pénalise la reconstruction.