Plus de 70 millions d’Américains attendent le chèque de 1 200 dollars promis par l’administration fédérale, une allocation votée fin mars par le Congrès dans le cadre de la loi de sauvetage de l’économie. L’envoi des chèques pourrait être retardé par une requête du président américain, qui souhaite que son nom y apparaisse.

Les services du Trésor ont jusqu’à ce jeudi pour imprimer plus de 70 millions de chèques destinés à aider les familles américaines engluées dans la crise. Mais mardi, les services techniques du ministère ont dû reconfigurer leur système informatique pour intégrer le nom de Donald Trump sur les chèques.

C’est la première fois qu’un président américain formule une telle demande. Son nom sera inscrit sur le côté, en marge de la somme allouée. Selon le Washington Post, Donald Trump voulait initialement que sa signature apparaisse, mais cela n’est pas autorisé par les règles du Trésor américain.

Cette requête du président pourrait, selon la presse, entraîner des délais supplémentaires dans le versement des sommes promises. « Ce retard qui affecte des familles vulnérables est un nouvel exemple honteux de la manière catastrophique dont Donald Trump traite une crise urgente », a tweeté Nancy Pelosi, la cheffe de la majorité démocrate à la chambre. Le département du Trésor dément que l’ajout du nom du président aura la moindre incidence pour les bénéficiaires.

Coronavirus: les écoles danoises commencent à rouvrir après un mois de fermeture

Le royaume est le premier pays européen à rouvrir ses crèches, écoles maternelles et primaires après l’instauration de restrictions le 12 mars pour endiguer l’épidémie, selon l’AFP. Les cours ont toutefois repris dans seulement la moitié des communes danoises et dans 35% des établissements à Copenhague, les autres ayant demandé plus de temps pour s’adapter aux règles de sécurité sanitaire encore en vigueur. Tous les établissements devraient être ouverts d’ici le 20 avril.

Coronavirus: Moscou lance un système de laisser-passer électronique pour les déplacements

En Russie, le nombre de cas de coronavirus est en train de s’envoler : près de 3 000 nouveaux cas en 24 heures et les autorités ne cachent plus leur inquiétude face à la propagation de la maladie. Résultat : le contrôle des mesures de confinement se fait plus sévère. À Moscou, un laisser-passer électronique sera demandé à tous les automobilistes et les utilisateurs des transports en commun.

Ce laissez-passer, les Moscovites peuvent l’obtenir en ligne sur le site de la mairie, mais aussi par téléphone ou par SMS. Il est désormais indispensable pour tous les déplacements en voiture, à vélo, en trottinette ou en transport en commun.

Seuls les travailleurs qui ne peuvent exercer leur activité à distance y ont droit jusqu’à la fin du confinement, annoncé pour l’instant au 30 avril prochain. Autre catégorie éligible : les personnes qui doivent quitter leur domicile pour une urgence médicale ou celles voulant aller faire des courses en voiture. Dans ces deux cas, le laissez-passer ne sera valable qu’une seule journée.

Mardi, plus de 3 millions de demandes avaient été enregistrées, mais près d’un tiers ont dû être annulées en raison d’erreurs relevées dans les formulaires. Pour dissuader les fraudeurs, la mairie de Moscou précise qu’elle vérifiera toutes les données saisies.

Pour l’instant, ce système ne s’applique pas aux piétons qui peuvent toujours aller faire leurs courses dans le magasin le plus proche de chez eux ou aller promener leur chien. Mais la mairie de Moscou prévient : elle pourra élargir ce système si nécessaire.

Il faut dire que la situation dans la capitale russe est de plus en plus inquiétante. De l’aveu même de l’adjointe au maire de Moscou, les hôpitaux de la ville sont au bord de la rupture.