A Rio de Janeiro, la justice a ordonné la fermeture des installations sportives des Jeux Olympiques de 2016 considérant que les conditions de sécurité n’étaient pas réunies pour accueillir du public.
Principale cause de la fermeture : des certificats de sécurité qui n’ont pas été obtenus malgré l’organisation de plusieurs évènements ces derniers mois autour des installations sportives, dont certaines sont laissées à l’abandon.
Le procureur en charge du dossier a regretté la « succession de licences provisoires – une situation qui dure depuis plus de trois ans ». Il a rappelé « les fuites d’eau dans le court central de tennis », mais aussi les problèmes du toit du vélodrome, qui était censé être construit avec un matériau non inflammable et qui pourtant a déjà pris le feu à deux reprises.
Matériel volé…
La situation des installations conçues pour les Jeux olympiques est donc critique. La mesure d’interdiction touche notamment le parc Olympique, une zone de 118 hectares – dont certaines installations accueillent des évènements sportifs, et où des concerts sont organisés sur les abords.
En revanche, la justice a relevé le manque de surveillance de la zone, dont certaines parties sont très abimées et où du matériel a été volé. C’est justement à cause de la tenue d’évènements réunissant « des milliers de spectateurs » que la justice a estimé que cette situation pouvait « conduire à des tragédies ». Le magistrat à l’origine de l’interdiction a rappelé que plus « 1 500 vices de constructions » avaient été identifiés sur l’ancien site olympique alors que les JO avaient coûté extrêmement cher au Brésil: près de 11 milliards 200 millions d’euros. A l’issue de la compétition, plusieurs scandales de corruption, concernant des chantiers surfacturés, avaient éclaté.
La crise n’a pas aidé
La plupart des installations sportives devaient être reconverties à l’issue des Jeux olympiques pour une « nouvelle vie » et qu’elles soient utiles aux habitants de Rio. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Dans le parc olympique par exemple, un stade couvert, l’Arène du futur, avait certes été conçu comme une structure temporaire, mais elle devait être transformée en plusieurs écoles, 4 en tout, pour recevoir les élèves de Rio de Janeiro. En trois ans et demi plus tard, rien n’a été entrepris.
La piscine olympique devait elle aussi être démontée et convertie en structure sportive pour les jeunes de la ville. Ce n’a pas été le cas. La crise économique qui a frappé le Brésil après les JO l’a empêché de financer les travaux nécessaires. Aujourd’hui, ces deux enceintes sont en très mauvais état, mal entretenues et inutilisables pour des compétitions sportives.
A Rio, l’héritage des Jeux olympiques, est aujourd’hui largement défaillant.
La mère d’Adrien Rabiot qualifie Le Graët de “menteur”
Véronique Rabiot, mère et conseillère du milieu international Adrien Rabiot, a critiqué jeudi le président de la Fédération française de football Noël Le Graët, démentant avoir échangé avec lui au sujet de l’avenir en sélection de son fils et qualifiant le dirigeant de “menteur”.
Intervenant en direct sur la chaîne française L’Equipe, la représentante du joueur de la Juventus a assuré n’avoir jamais eu aucun contact avec Le Graët, alors que ce dernier avait déclaré dans les colonnes du quotidien français avoir tenté d’échanger avec Adrien Rabiot mais s’être heurté à sa mère, qui demandait, selon lui, à être reçue en rendez-vous.
“Je vais être tout à fait transparente avec vous : je n’ai eu aucun contact avec M. Le Graët. Il ne m’a pas parlé, je ne lui ai pas parlé. Je n’ai rien demandé. On ne s’est pas parlé”, a assuré Véronique Rabiot.
“Je sais que Les journalistes disent que j’ai eu des contacts avec M. Le Graët, ce qui est faux. C’est ce que M. Le Graët a déclaré. Aujourd’hui, tout à fait droit dans mes bottes, je vous dis: +M. Le Graët est un menteur+. Je n’ai en aucune manière parlé avec M. Le Graët”, a-t-elle asséné.
International à 6 reprises avec les Bleus, Adrien Rabiot (25 ans) n’a plus été rappelé par le sélectionneur Didier Deschamps depuis son refus retentissant d’être réserviste au printemps 2018, juste avant le Mondial remporté par les Bleus en Russie. Rabiot avait alors diffusé une lettre ouverte dans laquelle il soutenait que le choix du sélectionneur à son égard ne répondait “à aucune logique sportive”.
Le Graët avait qualifié ce refus de “grosse bêtise” mais assurait vouloir rencontrer le joueur pour éclaircir la situation.
Rabiot, longtemps en conflit avec le Paris SG, son club formateur, a rejoint l’été dernier la Juventus Turin en étant libre de tout contrat.
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