Le Paris SG a déclaré la troisième masse salariale la plus élevée d’Europe en 2018, selon un rapport que l’UEFA publie jeudi et qui pointe aussi la hausse “significative” des revenus du club champion de France.

Le PSG, avec 337 M EUR de masse salariale, arrive juste derrière le total des émoluments versés par le FC Barcelone (529 M EUR) et le Real Madrid (431 M EUR), d’après les données de l’instance européenne réunies dans son panorama annuel du football interclubs.

Le club propriété du fonds d’investissement qatarien QSI n’a pas compté les dépenses, en augmentant sa masse salariale de 24% sur un an. Cette hausse coïncide avec les arrivées à l’été 2017 des superstars Neymar et Kylian Mbappé, deux des joueurs les mieux rémunérés du continent.

Mais Monaco s’est montré encore plus généreux sur la même période (+34%). L’ASM dépense plus en salaires qu’il ne gagne en recettes, selon l’UEFA.

Le rapport montre aussi du doigt la croissance “significative” du chiffre d’affaires du PSG (+18%, à 638 M EUR en 2019) qui lui permet de se hisser à la 5e place européenne dans la catégorie.

Ces chiffres rejoignent ceux du cabinet Deloitte (635,9 M EUR) diffusés mardi et qui placent le FC Barcelone en tête de classement avec 840 M EUR de revenus.

La bonne performance de l’Olympique lyonnais (221 M EUR de chiffre d’affaires en 2019, +57 M EUR en un an) est également citée par l’instance.

Mais globalement, les clubs français font moins bonne figure que leurs voisins européens. La Ligue 1 a généré 1,7 milliard de recettes en 2018, soit moins que l’Italie (2,3 Mds), l’Espagne (3,1 Mds), l’Allemagne (3,2 Mds) et l’Angleterre (5,4 Mds).

Les droits TV représentent la principale source de revenus, à hauteur de 37%. L’augmentation attendue de ceux-ci à partir de 2020 (1,1 Md par an) laisse entrevoir un début de rattrapage pour la L1.

L’UEFA classe aussi le PSG à la 6e place en termes de recettes de billetterie (100 M EUR). Le club affiche le meilleur rendement de stade en Europe, en générant 93,3 EUR par spectateur par rencontre.

Mais la L1 peine en la matière: avec 21,9 EUR par personne par match, les clubs français sont en-dessous de la moyenne (27,3 EUR), à une petite neuvième place.