Participera ? Participera pas ? La présence de la Russie aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020 est plus que jamais incertaine après la recommandation d’un comité indépendant de l’Agence mondiale antidopage (AMA) de déclarer l’Agence russe antidopage non-conforme. La balle est désormais dans le camp du comité exécutif de l’AMA qui doit se réunir le 9 décembre à Paris. Si des sanctions sont alors prises, le Comité international olympique (CIO) devra s’y conformer.


Cyclisme: le Tour du Rwanda 2020 s’annonce spectaculaire

Une équipe du World Tour (la première division du cyclisme international), un dénivelé total de 17 000 mètres, le retour d’une étape de contre-la-montre dix ans après et une nouvelle colline à grimper sur les mille que compte le pays… la 12e édition du Tour du Rwanda, du 23 février au 1er mars 2020, promet d’être grandiose.

Il y a un an, le Tour du Rwanda passait en catégorie 2.1 au calendrier de l’Union cycliste internationale, lui permettant d’inviter des équipes du plus haut niveau international. Après l’équipe Astana en 2019, c’est la nouvelle formation israélienne, née de la fusion entre Israël Cycling Academy et Katusha, qui représentera le World Tour pour cette 12e édition de l’épreuve la plus populaire d’Afrique. Ce sera une grande première également pour le Team italien Androni-Giocattoli qui a formé le Colombien Egan Bernal, vainqueur du Tour de France 2019.

Le 23 février, à Kigali, on retrouvera aussi des équipes habituées comme Delko-Marseille du Rwandais Joseph Areruya, vainqueur en 2017, Total-Direct Énergie (France), Novo Nordisk (États-Unis), Bike Aid (Allemagne), sans oublier les formations africaines du Rwanda, d’Érythrée, du Cameroun, d’Éthiopie et d’Algérie.

Une étape avec 4 279 m de dénivelé et un col hors catégorie

Si le plateau s’avère classique, le parcours, lui, a rarement été aussi difficile et spectaculaire.

Après deux premières étapes de mise en jambe à Kigali, puis vers Huye, les choses sérieuses commenceront dès le troisième jour : le peloton prendra la direction de Rusizi, à l’ouest, en traversant le Parc national Nyungwe, connu pour ses singes. Mais au-delà des primates, c’est le sommet du tour qui attend les coureurs (2509 m) avec une ascension de première catégorie.

Après le sommet, l’étape reine. Le quatrième jour de course vers Rubavu sera le plus long : 206 kilomètres pour remonter le lac Kivu d’une pointe à l’autre avec huit cols au programme dont trois de première catégorie. Ensuite, le peloton rejoindra le Parc national des volcans (Étape 5) avant d’atteindre Muhanga, « la ville des rois », en passant au milieu des champs de thé et de café (Étape 6).

Les deux derniers jours de course s’annoncent tout aussi exceptionnels avec, au programme, le premier contre-la-montre individuel (hors prologue) depuis la première édition en 2009. Lors de cette 7e étape de 4,5 kilomètres, les coureurs devront grimper le fameux « Mur de Kigali » qu’ils retrouveront le lendemain pour l’étape finale, à laquelle s’ajoutera une nouvelle ascension : le Mont Kigali, un col hors catégorie.

Avec ce parcours, c’est une certitude, le futur maillot jaune n’aura d’autre choix que de s’employer jusqu’aux derniers mètres de course, comme souvent au Rwanda, le « pays des mille collines ».