Hong Kong est toujours plongé dans la crise politique. C’est dans ce contexte qu’Alibaba lance ce vendredi 15 novembre une opération boursière géante dans l’ex-colonie britannique. Elle sera toutefois moins impressionnante que l’entrée en Bourse à Wall Street.

Le géant chinois du commerce en ligne espère récolter 13,8 milliards de dollars américains, bien en deçà donc du record de 25 milliards levés lors de son entrée à Wall Street. En deçà également des prévisions. En mai, des médias évoquaient la somme de 20 milliards de dollars.

Finalement Alibaba se montre moins ambitieux, malgré un bénéfice net multiplié par troisau dernier trimestre.

Mais les troubles politiques ont pu dissuader le groupe de se risquer à une opération surdimensionnée. Cela dit, son PDG s’est montré optimiste. « Nous continuons à croire que l’avenir de Hong Kong reste resplendissant, et nous espérons contribuer à son avenir », a-t-il écrit aux investisseurs.

En tous cas, cette introduction est une bonne nouvelle pour les dirigeants chinois, qui encouragent les géants de la tech à être cotés plus près de Pékin.

Pour être plus attractive, la Bourse de Hong Kong a modifié ses règles. Elle autorise désormais une entreprise à être cotée sur deux places différentes. Cela permet donc à Alibaba de faire son apparition sur une place que le groupe avait écartée  « à regret » lors de sa première entrée en Bourse à New York en 2014.