Twitter a annoncé qu’il ne diffuserait plus de publicités à caractère politique, contrairement à son concurrent Facebook. Une décision, qui, à un an de la présidentielle américaine, provoque des réactions très diverses aux États-Unis.

Dans le camp démocrate, la décision du patron de Twitter est applaudie. Jack Dorsey a expliqué sa démarche, par une série de messages sur son réseau social, affirmant qu’un message politique devait « se mériter et non s’acheter ».

À l’inverse, dans le camp républicain, la décision de Twitter est très critiquée. Un responsable de la campagne de Donald Trump, Brad Parscale dénonce « une tentative de faire taire les conservateurs, car Twitter sait que le président dispose du programme en ligne le plus sophistiqué jamais connu ».

Quid de Facebook ?

Les réseaux sociaux sont soupçonnés d’avoir servi de relais à la propagande russe lors de la campagne présidentielle américaine de 2016 et d’avoir joué en faveur de Donald Trump. 

Mais pour le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, pas question de suivre Twitter. Il continuera à accepter les messages politiques sur son réseau, y compris s’ils comportent des mensonges ou des contre-vérités, au nom de la liberté d’expression.