Le pétrolier a été arraisonné par la force navale des Gardiens de la révolution pour “non respect du code maritime international”, après une collision avec un navire de pêche.
Un pétrolier battant pavillon britannique saisi par l’Iran est ancré samedi au port de Bandar Abbas (sud) et une enquête a été ouverte après la collision de ce tanker avec un bateau de pêche, ont indiqué les autorités portuaires.
Allah-Morad Afifipoor, directeur général de l’organisation portuaire et maritime de la province de Hormozgan où est situé le port, a affirmé que le Stena Impero était “entré en collision avec un bateau de pêche sur sa route. Et conformément à la loi, après un accident il est nécessaire d’enquêter sur les causes”. “L’enquête sur les causes de l’accident a été ouverte ce jour (samedi) par les experts” relevant de l’Autorité portuaire et maritime de la province de Hormozgan”, a-t-il ajouté cité par l’agence de presse iranienne Fars.
23 membres d’équipage, “tous à bord”
L’Iran a annoncé vendredi avoir saisi ce tanker, dont le propriétaire est suédois, dans le détroit d’Ormuz pour “non respect du code maritime international”. Cité par Fars, Allah-Morad Afifipoor a indiqué qu’après la collision, les personnes à bord du bateau de pêche avaient “contacté le navire britannique mais n’avaient pas reçu de réponse”. Ils ont alors informé l’Autorité portuaire de Hormozgan “conformément aux procédures légales”. Les 23 membres d’équipage sont tous à bord, a-t-il précisé.¨Dix-huit dont le capitaine sont de nationalité indienne et les cinq autres sont de nationalité philippine, lettone ou russe.
Londres avait annoncé vendredi la saisie de “deux navires” par l’Iran. Le propriétaire britannique du deuxième pétrolier arraisonné, le Mesdar, battant pavillon libérien, avait indiqué que des hommes armés étaient montés à bord mais que le navire avait été relâché et que tous les membres de l’équipage étaient sains et saufs. Par le détroit d’Ormuz transite le tiers du pétrole acheminé par voie maritime sur la planète. La région du Golfe et du détroit d’Ormuz se trouve au cœur de vives tensions géopolitiques, sur fond de bras de fer entre l’Iran et les Etats-Unis qui y ont renforcé leur déploiement militaire.
Italie : l’Etna à nouveau en éruption
L’Etna s’est à nouveau réveillé dans la nuit de vendredi au samedi 20 juillet, avec des explosions et des coulées de lave. Les aéroports ont dû être momentanément fermés à cause des nuages de cendre.
L’Etna s’est réveillé dans la nuit de vendredi à samedi avec des explosions et des coulées de lave provenant d’un des cratères situés sur la zone désertique du sommet du volcan sicilien, selon l’Institut national de géophysique et de vulcanologie (INGV).
Une coulée de lave de plus d’un kilomètre de long
L’activité éruptive est intermittente et la lave s’écoule sur le versant sud-est, dit de la Valle del Bove [la Vallée du Boeuf, ndlr], sur une longueur de 1,5 kilomètre à partir de son point d’émission, précise l’INGV dans un communiqué.
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