L’équipe nationale d’Haïti s’incline en demi-finale de la Gold Cup, face au Mexique (0-1, après prolongations) mercredi matin (3 juillet 2019), après un match héroïque au stade State Farm Stadium à Phoenix dans l’Arizona (USA).

Cette première demi-finale de la Gold Cup (mercredi 3 juillet 2019), au stade State Farm Stadium à Phoenix, opposait le Mexique 18e au classement Fifa, à Haïti qui occupe la 103e place. 

Les Haïtiens ont démontré qu’ils ne sont pas à ce stade de la compétition par hasard. Ils ont joué sans complexe face à ce géant du football régional.

74 % de possession du ballon pour le Mexique en première mi-temps, c’est dire la domination de l’un des favoris de la Gold Cup 2019.

Cependant cette supériorité ne s’est pas concrétisée car les Haïtiens ont mis en place un bloc défensif très efficace avec un gardien exceptionnel, Johny Placide. Au point qu’ils ont poussé les Mexicains dans l’épreuve des prolongations car le score était nul et vierge à la fin des 90 minutes du temps réglementaire.

Le début des prolongations est fatal pour Haïti qui concède un penalty, transformé par l’attaquant mexicain Raúl Jimenez (92e).Un penalty discutable (A VOIR).

Sport

Wimbledon : la n°2 mondiale Naomi Osaka éliminée dès le 1er tour

Récemment détrônée par Ashleigh Barty en tête du classement de la WTA, la Japonaise aurait pu reprendre sa place en cas de bon parcours à Londres. C’est raté, avec une élimination au 1er tour.

La n°2 mondiale Naomi Osaka a été éliminée dès le premier tour de Wimbledonlundi, après sa défaite contre la Kazakhe Yulia Putintseva en deux sets 7-6 (7/4), 6-2.

Elle pouvait redevenir n°1 mondiale

La Japonaise, récemment détrônée par l’Australienne Ashleigh Barty en tête du classement de la WTA, pouvait reprendre sa place de n°1 mondiale en cas de bon parcours à Londres. Samedi, la tenante de l’Open d’Australie en début d’année s’était dit libérée par la perte de sa place de n°1 mondiale. Cela ne s’est pas vu lundi sur le court central de Wimbledon, où elle a été dominée en un peu plus d’une heure et demie par une adversaire qu’elle n’a jamais réussi à battre en trois confrontations sur le circuit. La n°2 mondiale savait pourtant à quoi s’attendre : elle avait été sèchement battue sur le gazon de Birmingham (6-2, 6-3) fin juin.


Sport

Quand le Real et le Barça font exploser le mercato

La Liga fait sauter la banque! Après leurs déceptions sportives, Real Madrid et FC Barcelone ont choisi de dynamiter le marché estival des transferts, qui s’ouvre officiellement lundi en Espagne. Mais l’explosion de leurs dépenses impliquera de dégraisser pour respecter le fair-play financier.

. La “fièvre de l’or”

Le Championnat d’Espagne vit sans doute le mercato d’été le plus prodigue de son histoire: un an après avoir atteint son sommet avec 890 millions d’euros dépensés en transferts, la Liga a déjà investi plus de 800 M EUR d’après le quotidien madrilène As, et ce n’est pas fini.

Cette “fièvre de l’or”, comme l’a appelée As, s’explique par la soif de rachat du Real et du Barça, contraints de reconquérir le cœur de leurs “socios” (supporteurs-actionnaires).

“Avec l’échec du FC Barcelone, qui n’a pas gagné la Ligue des champions, l’échec du Real, qui n’a rien gagné, et l’échec de l’Atlético à qui on demande toujours plus, les clubs essaient de faire ce genre d’efforts”, explique à l’AFP Placido Rodriguez Guerrero, professeur à l’université d’Oviedo (Asturies) et chercheur en économie du sport.

. L’été de tous les records

Le Real a lancé les hostilités, sous la direction de son entraîneur Zinédine Zidane, chargé de rebâtir un effectif en fin de cycle.

Les recrues se sont succédé au stade Santiago-Bernabeu: avec la star belge Eden Hazard (plus de 100 M EUR) ou encore le latéral français Ferland Mendy (48 M EUR), le Real a déjà dépensé 303 millions d’euros cet été, un record dans l’histoire du club, en attendant un éventuel milieu de terrain (Paul Pogba?).

Côté Barça, pour le moment, la recrue phare du mercato est le prometteur milieu néerlandais Frenkie de Jong (75 M EUR plus 11 de bonus), qui a participé à l’épopée de l’Ajax Amsterdam en Ligue des Champions, conclue en demi-finale.

Mais le club catalan compte frapper fort: l’attaquant français Antoine Griezmann, qui a annoncé mi-mai son départ de l’Atlético Madrid, doit en principe rejoindre Barcelone en échange du versement de sa clause libératoire, qui retombe à 120 M EUR ce lundi.

Et puis il y a le feuilleton Neymar: deux ans après être parti à Paris en échange de la somme record de 222 M EUR, le Brésilien “veut revenir” au Barça, a confirmé jeudi un dirigeant du club catalan. Et selon la presse espagnole, l’attaquant aurait déjà “un accord verbal” avec le club. Reste à convaincre le PSG de lâcher sa star…

. Du cash dans le coffre-fort

Tout en menant une coûteuse rénovation de leurs stades, Real Madrid et FC Barcelone ont des ressources: ils dominent le classement des clubs ayant le plus de revenus au monde selon le cabinet Deloitte, avec respectivement 750 M EUR et 690 M EUR de chiffre d’affaires en 2017-2018.

En outre, le Championnat d’Espagne débute en 2019-2020 un nouveau cycle de droits télévisés, avec une hausse sensible des recettes distribuées aux clubs.

Selon la Ligue espagnole (LaLiga), le montant brut des droits TV, marchés domestique et international cumulés, va passer de 5 milliards d’euros sur la période 2016-2019 à 6,3 milliards pour les trois années suivantes (soit 2,1 milliards par an), sans compter les revenus des compétitions européennes.

“Un nouveau saut qualitatif et quantitatif”, résume LaLiga.

. La revente des poids morts

Pour autant, Real et Barça vont aussi devoir vendre car le fair-play financier de l’UEFA ne permet pas à un club de dépenser plus qu’il ne gagne. “S’ils ne vendent pas, impossible de recruter”, résume Placido Rodriguez Guerrero.

A Barcelone, le président Josep Maria Bartomeu a reconnu que la vente régulière de joueurs aidait “à parvenir à l’équilibre” budgétaire. Pour faire revenir Neymar, il faudra peut-être céder son compatriote Philippe Coutinho, ou le Français Ousmane Dembélé.

A Madrid, l’équation est la même… mais difficile de trouver un acheteur pour des stars aussi onéreuses que le Gallois Gareth Bale ou le Colombien James Rodriguez.

De son côté, l’Atlético dispose de belles rentrées d’argent avec le départ effectif ou attendu de Griezmann, Lucas Hernandez ou Rodrigo.

Reste à reconstruire: le Benfica Lisbonne a fait état d’une offre de 126 M EUR des “Colchoneros” pour le prometteur attaquant portugais Joao Felix. Et d’autres pourraient suivre, dans un marché explosif!

Gold Cup: la Jamaïque et les États-Unis complètent le dernier carré

La Jamaïque et les États-Unis ont empoché les deux derniers billets pour les demi-finales de la Gold Cup en battant respectivement le Panama et Curaçao sur le même score (1-0), dimanche.

Les “Reggae Boyz” ont dû attendre la 75e minute pour prendre l’avantage grâce à un penalty de Darren Mattocks.

Ils disputeront leur troisième demi-finale de Gold Cup consécutive mercredi face aux États-Unis qui les avaient battus en finale de l’édition 2017 (2-1).

Le tenant du titre et pays-hôte n’a guère convaincu face à la surprenante équipe de Curaçao, 80e au classement Fifa, mais “Team USA” a assuré l’essentiel grâce aux éclairs de Christian Pulisic.

Le seul but de la rencontre a été inscrit par Weston McKennie (25) qui a repris de la tête un centre de Pulisic.

Les Américains, conspués par leurs supporters, ont été malmenés en fin de rencontre, mais le gardien de but Zach Steffen a sauvé son équipe en détournant un tir de Leandro Bacuna à la 84e minute.

L’autre demi-finale opposera mardi le Mexique, l’équipe la plus titrée de l’histoire de la Gold Cup, à Haïti, nouveau venu à ce stade de la compétition dans le tournoi qui oppose les meilleures nations de la Concacaf (Amérique du Nord, Amérique centrale et Caraïbes).

. Les résultats de dimanche:

A Philadelphie (Pennsylvanie)

Jamaïque bat Panama 1 à 0

But

Jamaïque: Mattocks (75 s.p.)

A Philadelphie (Pennsylvanie)

États-Unis battent Curaçao 1 à 0

But

États-Unis: McKennie (25)

. Le programme des demi-finales:

Mardi: Mexique – Haïti à Glendale (Arizona)

Mercredi: Jamaïque – États-Unis à Nashville (Tennessee)

La finale aura lieu dimanche à Chicago.