Dans une mauvaise passe, l’Inter Milan espère revenir au plus haut niveau avec l’entraîneur italien, passé par Chelsea et la Juventus Turin.

L’ancien entraîneur de Chelsea et de la Juventus Turin, Antonio Conte, a été officiellement nommé entraîneur de l’Inter Milan, a annoncé le club italien vendredi matin alors que la presse évoquait cette arrivée depuis plusieurs jours. L’ex-milieu international italien, 49 ans, remplacera sur le banc à Milan Luciano Spalletti,remercié jeudi par le club milanais. Si celui-ci ne communique pas la durée du contrat du technicien, Conte aurait selon la presse italienne signé un bail faramineux de trois ans pour 10 millions d’euros (plus bonus) par saison.

“Je suis vraiment impatient”

“Un nouveau chapitre de ma vie commence, je suis vraiment impatient. J’ai choisi l’Inter pour le club que c’est, pour le projet et l’ambition de celui-ci. J’ai été marqué par la transparence du club et le désir de ramener l’Inter là où il doit être”, a réagi Conte, cité par sa nouvelle équipe dans un communiqué. “Je suis sûr qu’Antonio Conte est l’un des meilleurs entraîneurs”, a de son côté assuré le président nerazzurri Steven Zhang. “Je suis sûr qu’il nous aidera à atteindre notre objectif : faire de ce club l’un des meilleurs du monde à nouveau.”

L’Inter dans une mauvaise passe

L’Inter s’est qualifiée de justesse pour la Ligue des champions en terminant 4e de Serie A, loin cependant du champion, la Juventus Turin. En C1, le club a été éliminé cette saison dès la phase de groupes. Reversé en Ligue Europa, il a subi un cuisant revers dès les huitièmes de finale contre Francfort, futur demi-finaliste. Le club, propriété d’un groupe chinois, n’a plus remporté le moindre trophée depuis la Coupe d’Italie en 2011. 

Antonio Conte était libre depuis un an et son limogeage de Chelsea, club avec lequel il était devenu champion d’Angleterre dès sa première saison en Premier League. Entre 2011 et 2014, il avait, à la tête de la Juventus, remporté trois championnats d’Italie de suite, les premiers d’une folle série de huit sacres toujours en cours pour la “Vieille Dame”. Réputé pour son charisme, son agitation en bord de terrain pendant les matches, Conte avait d’abord été évoqué cette saison pour prendre les rênes du Real Madrid, puis il avait été annoncé avec plus d’insistance en Italie, du côté de l’AS Rome notamment, ou encore pour un retour à la Juve.

Finale NBA : Toronto frappe fort d’entrée face à Golden State

“On a fait ce qu’on devait faire en gagnant le premier match devant notre public, mais ils ne sont pas champions pour rien, ils vont réagir dès le prochain match”, a réagi le meilleur marqueur des Raptors, Pascal Siakam. 

Toronto a remporté le premier match de la finale 2019 face au double tenant du titre NBA, Golden State, surclassé 118 à 109, jeudi. Les Raptors mènent une victoire à zéro avant le match N.2 qui aura lieu de nouveau dans leur salle dimanche. La première équipe à quatre victoires sera sacrée championne NBA.

Pascal Siakam meilleur marqueur des Raptors

La franchise canadienne qui participe pour la première fois de son histoire à la finale NBA, a fait la différence en fin de 2ème quart-temps en infligeant un cinglant 15-8 dans les trois dernières minutes. Les Raptors ont rallié les vestiaires avec dix points d’avance (59-49) et ont maintenu à distance les Warriors qui sont revenus brièvement à trois longueurs (90-87) en début de 4ème période.

Toronto a repris le large grâce au Camerounais Pascal Siakam, meilleur marqueur de son équipe avec 32 points (14 sur 17 au tir), et à l’Espagnol Marc Gasol (20 pts, 7 rbds). Golden State a limité l’impact offensif de Kawhi Leonard (23 pts), mais a multiplié les pertes de ballon (16) et a manqué de réussite devant le panier adverse (42,9% au tir, 36,7% à trois points). Son meneur Stephen Curry a pourtant dépassé le seuil des 30 points pour le sixième match de suite (34 pts).

“On a fait ce qu’on devait faire”

C’est la première fois depuis le début de l’ère Steve Kerr en 2014 que les Warriors qui disputent leur cinquième finale de suite, perdent le premier match d’une finale. Soutenu par son bruyant public et toute une ville, Toronto n’a de son côté pas manqué le match le plus important de sa jeune histoire.

“On a fait ce qu’on devait faire en gagnant le premier match devant notre public, mais ils ne sont pas champions pour rien, ils vont réagir dès le prochain match”, a prévenu Siakam.