L’acteur espagnol a été récompensé samedi soir en clôture du Festival de Cannes pour son rôle dans “Douleur et Gloire”.

L’acteur espagnol Antonio Banderas a décroché samedi soir le prix d’interprétation masculine, en clôture du 72e Festival de Cannes, pour sa performance dans Douleur et Gloire, de son compatriote Pedro Almodovar, dans lequel il incarne un réalisateur plongé dans la dépression.

Hommage à Pedro Almodovar

“Ce soir, c’est mon soir de gloire”, a déclaré l’acteur sur scène, qui a rendu hommage à Pedro Almodovar. “Je le respecte, je l’admire, je l’aime, c’est mon mentor, et il m’a tellement donné que cette récompense doit lui être dédiée”, a déclaré Banderas en recevant son prix.

Il est le sixième espagnol a être primé par le Festival après José Luis Gómez en 1976, Fernando Rey en 1977, Alfredo Landa et Francisco Rabal en 1984, et Javier Bardem en 2010. Portrait très personnel et émouvant d’un cinéaste en crise, Douleur et Gloire est la huitième collaboration entre Pedro Almodovar et Antonio Banderas – qui a commencé sa carrière au début des années 80 dans Le labyrinthe des passions, avant de tourner avec l’enfant terrible de la Movida dans La loi du désirFemmes au bord de la crise de nerfs ou Attache-moi!

Culture

Un dessin de jeunesse du peintre Gauguin va être vendu aux enchères en juin

Un dessin du peintre Paul Gauguin datant de 1865 va être mis aux enchères 50.000 euros au château d’Artigny, près de Tours, le 16 juin. Il s’agirait du “premier dessin connu” de l’artiste, selon le commissaire-priseur en charge de la vente.

Un dessin de Paul Gauguin daté de 1865, alors qu’il avait 17 ans et était élève au lycée d’Orléans, sera vendu le 16 juin au château d’Artigny, près de Tours, a annoncé Me Aymeric Rouillac, commissaire-priseur.

Des recherches approfondies menées par deux étudiants de l’Université de Tours confirment la signature de Gauguin grâce à des documents d’archives. Ce dessindevrait être mis à prix 50.000 euros, loin des 300 millions de dollars (près de 270 millions d’euros) atteints en 2015 par l’une de ses œuvres. “Cette découverte folle” est intervenue à l’automne 2018 “à l’occasion d’une journée d’expertise gratuite”, a expliqué Me Rouillac. 

Le “premier dessin connu” de Paul Gauguin

Cette aquarelle, “premier dessin connu” de Gauguin, selon le commissaire-priseur, représente un chalet suisse au bord d’une étendue d’eau. Elle a été réalisée sous la direction de Charles Pensée, professeur au Lycée impérial d’Orléans, où la mère du peintre tentait de refréner l’envie de Paul de s’embarquer pour des îles lointaines, selon les recherches menées. Gauguin venait d’échouer au concours d’entrée à l’École Navale, mais après cette année à Orléans il s’engagera dans la marine marchande.

“Ce dessin est intéressant car il bouscule la thèse selon laquelle Gauguin serait un peintre autodidacte”, a expliqué Me Rouillac. Sollicités, des experts spécialistes du peintre ont refusé de se prononcer, se contentant de saluer l’étude comme un “document enrichissant l’étude de la jeunesse du peintre”.

Un chalet suisse sur les bords de la Loire

Paul Gauguin semble avoir transposé sur les bords de Loire un chalet suisse dessiné par Charles Pensée lors d’une de ses visites touristiques en Suisse. L’édifice, aux lignes de fuite complexes, a été retrouvé prés de Berne, à Erlenbach im Simmental. D’autres objets seront mis à la vente le 16 juin dont un bronze de Bugatti et une édition originale de François Rabelais.

Culture

Sting sur son nouvel album “My Songs” : “Je ne pense pas que les chansons sont des reliques saintes ou des pièces de musée

C’est ce vendredi que sort le nouvel album de Sting, intitulé “My Songs”. Il s’agit d’une sélection de ses meilleurs tubes, réinterprétés et réarrangés pour l’occasion, comme l’explique l’artiste.

My Songs, nouvel album solo de Sting, sort ce vendredi. Invité d’Emilie Mazoyer dansMusique ! jeudi, le chanteur britannique a expliqué comment il a réarrangé ses meilleures chansons pour composer cet album, petit à petit.

Avec ce nouvel album, le chanteur et musicien donne une nouvelle jeunesse à certains de ses meilleurs tubes. “Ce sont des chansons que vous connaissez, mais les arrangements sont beaucoup plus contemporains. L’album a été fait seulement pour s’amuser, c’est la raison la plus importante”, explique-t-il.

Un album né un soir de réveillon

La fabrication de l’album a débutée un soir de réveillon à New York, à Times Square. “On m’a demandé de chanter Brand new day, une chanson que j’avais écrite pour le nouveau millénaire donc elle avait 18 ans. J’étais d’accord à condition de la réarranger pour la rendre plus moderne”, raconte l’artiste. C’est à ce moment-là que germe l’idée de faire un album : “Je me suis éclaté à faire ça et je me suis dit que je pourrais le faire sur d’autres morceaux”, poursuit l’ancien chanteur de The Police. 

Petit à petit, de manière impromptue, Sting a donc réarrangé certaines de ses chansons. “L’album ne s’est pas fait en une seule fois. C’est un espèce de patchwork entre les concerts. Entre deux moments sur scène parfois j’allais dans les loges et je faisais une voix ou je changeais une ligne de basse”, se remémore l’artiste.

“On apprend des choses sur ses chansons qu’on ne pouvait pas savoir le premier jour, c’est comme un long mariage”

“Je ne pense pas que les chansons enregistrées sont des reliques saintes ou des pièces de musée. Je les respecte, je les remercie, mais quand on enregistre une chanson on est au début d’une relation. On apprend des choses sur ses chansons qu’on ne pouvait pas savoir le premier jour, c’est comme un long mariage. Après cette longue période d’amour c’est bien d’être plus riche en expériences, d’ajouter de l’importance et de la richesse à ces chansons” explique le chanteur, qui a notamment repris certains de ses plus grands tubes comme Every breath you take ou Englishman in New York.

“Un son plus immédiat”

Les chansons réarrangées dans My Songs sonnent beaucoup plus actuelles. “Je crois que la technologie d’enregistrement fait qu’on peut identifier la période où la chanson a été enregistrée. On a essayé de faire un album qui sonne comme s’il avait été fait aujourd’hui, puisqu’il a été enregistré aujourd’hui. Les techniques d’enregistrement ont changé, les disques ne sonnent plus de la même manière, les échos sont différents. Les gens veulent un son beaucoup plus immédiat. Je crois qu’on a réussi à faire ça”, explique l’artiste britannique, qui admet continuer à modifier chaque soir ses chansons. “Et je vais continuer à le faire”, s’amuse-t-il.

Sa reprise favorite? If you love somebody set them free. “On l’explore d’une manière différente, j’adore. C’est une signature de l’album”, conclut Sting.