Romero Diaz, assassiné sur la côte caraïbe du pays, était un journaliste indépendant qui travaillait pour le quotidien “Quintana Roo Hoy”.

Un journaliste a été assassiné sur la côte caraïbe mexicaine, ont annoncé jeudi les autorités locales, devenant le cinquième à être tué en 2019. Le corps de Francisco Romero Diaz, qui bénéficiait du système de protection des journalistes et travaillait pour des médias locaux, a été découvert jeudi dans la cité balnéaire de Playa del Carmen, ont déclaré les autorités judiciaires de l’État de Quintana Roo (est du pays) dans un communiqué.

“La victime avait porté plainte le 12 avril après avoir reçu des menaces”, ont précisé les autorités dans leur communiqué, disant avoir ouvert une enquête. Romero Diaz était un journaliste indépendant qui travaillait pour le quotidien Quintana Roo Hoy et “qui bénéficiait du programme de protection des journalistes depuis 2018” a expliqué à l’AFP Balbina Flores, une responsable de RSF au Mexique.

147ème rang pour la liberté de la presse

En un an, “ce sont quatre journalistes qui ont été assassinés” dans cet Etat, a-t-elle déploré. Le 3 mai dernier, à l’occasion de la journée mondiale de la presse, on avait appris la mort du directeur d’une radio communautaire dans l’Etat de Basse-Californie du Sud (nord-ouest).

Le Mexique arrive au 147e rang sur 180 pays au classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF. Selon cette ONG, il s’agit d’un des pays les plus dangereux du monde pour les journalistes, au même niveau que l’Afghanistan, la Syrie ou le Yémen.

Nucléaire : l’Iran se prépare à augmenter sa production d’uranium et exclue des négociations avec les États-Unis

L’Iran accuse les États-Unis de provoquer une “inacceptable” “escalade de tensions” à l’encontre de Téhéran. Les tensions continuent de monter dans le Golfe.

L’Iran se prépare à augmenter son “rythme de production” d’uranium enrichi et d’eau lourde, conformément à sa décision de s’affranchir de certains engagements en matière nucléaire, a déclaré un responsable iranien cité jeudi par l’agence semi-officielle Isna.

Un processus qui a démarré le 8 mai

“Le processus d’augmentation de ‘la capacité et du rythme de production’ (…) d’uranium enrichi et d’eau lourde a commencé depuis le jour où le président (Hassan Rohani) l’a ordonné”, a déclaré à Isna le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Behrouz Kamalvandi.

Le président iranien Hassan Rohani a annoncé le 8 mai que Téhéran s’affranchissait de deux engagements pris dans le cadre du plan d’action global conjoint (PAGC) – le nom officiel de l’accord international de 2015 sur le programme nucléaire iranien – en réponse à la décision américaine de se retirer unilatéralement de ce pacte un an plus tôt.

Concrètement, l’Iran cesse depuis le 8 mai de limiter ses réserves d’eau lourde et d’uranium enrichi (UF6) à respectivement 130 tonnes et 300 kg maximum, comme il s’y était engagé par l’accord conclu à Vienne et limitant drastiquement son programme nucléaire.

Démenti de Donald Trump

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a par ailleurs écarté “toute possibilité” de négociations avec les États-Unis, susceptibles de réduire les tensions croissantes dans le Golfe. “Non, il n’y a pas de possibilité pour des négociations”, a répondu Mohammad Javad Zarif, en visite à Tokyo et cité par l’agence japonaise Kyodo, à des journalistes qui lui demandaient s’il était prêt à ouvrir des discussions bilatérales avec Washington afin de désamorcer les tensions.

Mohammad Javad Zarif a également rejeté les affirmations du président américain Donald Trump selon lesquelles “l’Iran voudra bientôt discuter”. “Je ne sais pas pourquoi le président Trump est confiant car c’est totalement faux”, a commenté l’influent ministre iranien, dont les déclarations ont été publiées en japonais par la NHK.

L’ex-analyste militaire américaine Chelsea Manning renvoyée en prison

L’ancienne analyste militaire, qui a déjà passé sept ans en prison pour avoir transmis des informations à Wikileaks, aurait fait “entrave à la bonne marche de la justice”.

Un juge fédéral américain a ordonné jeudi le renvoi en prison de l’ancienne analyste militaire Chelsea Manning pour “entrave à la bonne marche de la justice”, parce qu’elle refuse de répondre aux questions sur le fondateur de Wikileaks Julian Assange.

À l’origine d’une fuite colossale de documents militaires et diplomatiques, qui avaient été publiés par WikiLeaks en 2010 au grand dam des États-Unis, l’ancien soldat Bradley Manning a déjà passé sept ans derrière les barreaux. À cette occasion, l’ex-militaire avait entamé sa transition vers le sexe féminin et, depuis sa libération en mai 2017, Chelsea Manning est devenue une icône des personnes transgenres.

Incarcérée pour “entrave à la bonne marche de la justice”

Âgée désormais de 31 ans, elle avait renoué avec les ennuis en début d’année, après avoir été convoquée par un grand jury constitué pour enquêter sur Julian Assange. Dénonçant une procédure “opaque” et peu démocratique, elle avait refusé de répondre à ses questions et avait été incarcérée le 8 mars pour “entrave à la bonne marche de la justice”.

Chelsea Manning a été libérée il y a une semaine pour une raison technique : le mandat du grand jury qui souhaitait l’entendre arrivait à son terme. Mais un nouveau grand jury vient d’être constitué pour poursuivre l’enquête. Son mandat pourrait durer jusqu’à un an et demi.

Sous la menace d’une amende quotidienne et une peine de prison

Jeudi, l’ancienne militaire a de nouveau refusé de participer à ses travaux. “Je ne renoncerai pas à mes principes, je préférerais littéralement mourir de faim que de changer d’avis”, a-t-elle déclaré lors d’une audience devant un tribunal fédéral d’Alexandria, près de Washington. Le juge Anthony Trenga a rétorqué qu’il n’y avait rien de “déshonorant” à remplir son devoir citoyen et a décidé de l’écrouer à nouveau. Le magistrat a ajouté qu’elle serait passible d’une amende de 500 dollars par jour si elle refusait toujours de coopérer après 30 jours en détention, et de 1.000 dollars par jour après 60 jours de prison.

Hong Kong : le militant prodémocratie Joshua Wong renvoyé en prison

Cette figure de la “Révolte des parapluies” de 2014 a été condamné pour n’avoir par respecté une ordonnance judiciaire exigeant l’évacuation d’un campement érigé durant le mouvement

Le militant prodémocratie Joshua Wong a été renvoyé en détention jeudi après avoir été débouté en appel d’un recours contre sa condamnation à une peine de prison pour son rôle dans la “Révolte des parapluies” en 2014. Aujourd’hui âgé de 22 ans, il était devenu en 2014 le visage du mouvement prodémocratie qui avait paralysé pendant de nombreuses semaines le coeur financier de l’ancienne colonie britannique.

Le mouvement de 2014 avait représenté un défi sans précédent pour Pékin, des dizaines de milliers de manifestants réclamant un véritable suffrage universel pour l’élection du chef de l’exécutif local en lieu et place d’un système qui le voit désigné par un comité acquis à la Chine. Pékin n’avait rien cédé.

Peine réduite à deux mois

Joshua Wong, alors âgé de 17 ans au début des manifestations, avait écopé en janvier 2018 d’une peine de trois mois d’emprisonnement pour ne pas avoir respecté une ordonnance judiciaire exigeant l’évacuation d’un campement érigé durant ce mouvement. Il n’avait alors passé que six jours derrière les barreaux avant d’être libéré sous caution en attendant l’examen de son appel.

Le juge d’appel Jeremy Poon ne lui a cependant pas donné raison jeudi et a ordonné son placement en détention. Le magistrat a cependant réduit sa peine à deux mois d’emprisonnement, en justifiant sa décision par l’âge du prévenu au moment des faits, et en citant également ses excuses et le fait qu’il avait plaidé coupable. Il a en revanche balayé l’argument de Joshua Wong qui affirmait que la sévérité de la peine était due à sa célébrité. Le jeune homme a été emmené à l’issue de l’audience dans un fourgon pénitentiaire.


International

Les Palestiniens commémorent la Nakba, heurts à Gaza avec l’armée israélienne

C’est une date commémorée chaque année par les Palestiniens : le 15 mai marque pour eux la Nakba, la « catastrophe » qu’a représentée l’exil de plus de 700 000 d’entre eux à la création d’Israël en 1948. Des manifestations sont organisées tous les ans pour marquer l’événement. Les plus grands rassemblements avaient lieu ce mercredi 15 mai dans la bande de Gaza. Selon l’armée israélienne, 10 000 personnes se sont massées le long de la barrière de séparation. Les autorités gazaouies, elles, disent avoir recensé une soixantaine de blessés dans des heurts avec les forces israéliennes.

L’an dernier, les commémorations de la Nakba avaient coïncidé avec l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem et les rassemblements de protestation dans la bande de Gaza avaient été particulièrement meurtriers : plus de 60 Palestiniens avaient été tués dans des heurts avec l’armée israélienne.

Ce mercredi, les autorités gazaouies comme israéliennes s’étaient préparées à un nouveau face-à-face tendu. L’armée israélienne avait déployé des renforts le long de la barrière de séparation. 

Côté gazaoui, alors que les organisateurs appelaient à de grands rassemblements pacifiques, une tente avait été dressée dans la cour du principal hôpital de l’enclave pour pouvoir faire face à un afflux important de victimes.

Finalement, cette journée de protestation a été marquée par de nouvelles violences, mais relativement contenues. Alors que les groupes armés de Gaza et l’armée israélienne observent un fragile cessez-le-feu, les organisateurs des rassemblements palestiniens avaient promis de déployer des volontaires pour tenter de limiter les accrochages.

Face à la mobilisation, l’armée israélienne dit, elle, avoir fait usage de « moyens de dispersion » : l’expression inclut généralement des tirs à balles réelles. Mais son intérêt demeurait aussi d’éviter une nouvelle escalade.

Escalade des tensions dans le Golfe: cafouillage sur la «menace» iranienne

Le ton monte à nouveau entre Téhéran d’un côté, l’Arabie saoudite et les Etats-Unis de l’autre. Mais ces dernières heures, la situation a donné lieu à un cafouillage pour le moins embarrassant du côté de la coalition internationale.

Pour la Maison Blanche, la menace est identifiée en Irak : le Hached al-Chaabi, ces milices populaires irakiennes chiites proches de l’Iran, constitue un réel danger, selon Washington. Autrefois en première ligne dans la lutte contre le groupe État Islamique, elles pourraient désormais cibler les intérêts américains dans le pays, explique Bill Urban, commandant des forces américaines au Moyen-Orient.

Pourtant quelques heures auparavant, le général britannique Chris Ghika, porte-parole de la coalition internationale, tenait des propos bien plus rassurants : « Suis-je préoccupé par un éventuel danger ? Non, pas vraiment ! Nous prenons les mesures de sécurité nécessaires pour intervenir dans cette région. Oui, il existe des menaces et elles sont régulièrement passées en revue. Ne vous attendez pas à ce que je décrive en détail nos mesures de sécurité, mais sachez qu’elles sont satisfaisantes et nous n’avons pas l’intention de les modifier, ni d’augmenter notre niveau d’alerte. » 

Cette déclaration est une rupture dans l’unité affichée par les membres de la coalition internationale au Moyen-Orient. Mais elle est le résultat de cette tension voulue par la Maison Blanche.

Washington déploie un porte-avions en face des côtes iraniennes, tout en déclarant ne pas vouloir la guerre, mais en ordonnant à une partie de son personnel diplomatique non-essentiel de quitter l’Irak.

Malaisie: une adolescente se suicide après un vote sur Instagram

En Malaisie, une adolescente de 16 ans s’est suicidée sur l’île de Bornéo, après avoir publié un sondage auprès de sa communauté Instagram. Sur son compte personnel, elle a demandé à ses abonnés de choisir pour elle entre la vie ou la mort et majoritairement, les personnes ont voté pour la mort.

La jeune fille de 16 ans s’est suicidée lundi 13 mai sur l’île de Bornéo après avoir publié ce message sur sa story Instagram. Elle s’est donné la mort en sautant du haut d’un immeuble, en demandant à sa communauté de choisir entre D (death, mort) ou L (life, vie). « Très important. Aidez-moi à choisir entre D/L ». Favorables à 69 % à ce choix funeste, les votants ont précipité le geste de la jeune fille.

Les législateurs malaisiens ont réclamé mercredi 15 mai l’ouverture d’une enquête. Le député, Ramkarpal Singh, a déclaré que les personnes qui avaient voté pour le décès de l’adolescente pourraient être coupables de complicité de suicide. Les personnes ayant encouragé son geste s’exposent à de lourdes peines. En Malaisie, une incitation au suicide envers un mineur peut conduire à la peine de mort. Dans le cas où la peine capitale n’est pas prononcée, les fautifs risquent une peine de prison allant jusqu’à 20 ans.

Santé mentale

Depuis quelques années, la hausse du taux de suicide chez les jeunes et les problèmes de santé mentale préoccupent les autorités du pays. En Malaisie, le taux de suicide a légèrement augmenté passant de 6.1% en 2015 à 6.2% en 2016, d’après un classement de l’Organisation mondiale de la santé. Les personnes les plus exposées au passage à l’acte sont les jeunes, communauté la plus présente sur Instagram. Sans régulation efficace pour l’instant, la plateforme ne peut endiguer les dérives.

Le réseau social a récemment réagi, à la suite d’un suicide d’une adolescente anglaise, en février 2019. Parmi ses recherches les plus récentes, beaucoup de mot-clés liés à l’automutilation. Instagram a réuni un collectif d’experts et d’universitaires, spécialisé en santé mentale et en prévention du suicide. La plateforme s’est engagée à supprimer les contenus d’automutilation et à rediriger les internautes vers des organismes où ils peuvent être écoutés.

En 2016, le Blue Whale challenge, un défi apparu en Russie avait déjà affolé Instagram. Tous les jours, un défi amenait la personne à jouer avec un tuteur, qu’elle pouvait rencontrer via les réseaux sociaux. Le défi mime un effet de dépression, puisqu’il est demandé à la personne de ne pas s’alimenter, de ne plus se doucher ou de se scarifier. Après avoir été averti de plusieurs suicides liés à ce jeu, Instagram a pris la responsabilité de mettre en place des messages d’alerte. Le réseau social avait ensuite interdit les mots-clés en rapport avec ce challenge.

International

Arabie saoudite : attaque de drones contre des installations pétrolières

Plus tôt, la chaîne de télévision al-Massirah, contrôlée par les rebelles au Yémen voisin, avait fait état d’une “opération militaire majeure” contre des cibles saoudiennes.

Deux stations de pompage ont été visées par une attaque de drones mardi près de la capitale saoudienne Ryad, ce qui a forcé le géant pétrolier Aramco à cesser ses opérations sur un oléoduc majeur, a annoncé le ministre de l’Energie Khalid al-Falih.

Une attaque des rebelles yéménites 

Plus tôt, la chaîne de télévision al-Massirah, contrôlée par les rebelles au Yémen voisin, avait fait état d’une “opération militaire majeure” contre des cibles saoudiennes avec “l’utilisation de sept drones” contre des “installations vitales” saoudiennes. 

L’attaque est “une réponse aux crimes” et au “blocus” imposé par l’Arabie saoudite au Yémen voisin, a déclaré un haut responsable rebelle yéménite. “Notre peuple n’a pas d’autre choix que de se défendre de toutes ses forces”, a ajouté sur Twitter Mohammed Abdelsalam, porte-parole des rebelles Houthis. L’Arabie saoudite intervient militairement depuis 2015 dans le conflit au Yémen pour aider le pouvoir face aux rebelles Houthis, soutenus politiquement par l’Iran.

Ryad parle d’attaque “terroriste” 

Dans une déclaration relayée par l’agence officielle saoudienne Spa, Khalid al-Falih a indiqué que deux stations de pompage avaient été visées le matin par des “drones armés”, ce qui a provoqué un “incendie” et des “dégâts mineurs” à une station, avant que le sinistre ne soit maîtrisé.

La compagnie Aramco “a pris des mesures temporaires et a interrompu temporairement les opérations sur l’oléoduc” Est-Ouest qui relie la Province orientale, une région saoudienne riche en pétrole, à la mer Rouge, a-t-il dit en condamnant cette attaque “terroriste”. Dimanche, des “actes de sabotage” mystérieux ont été commis sur quatre navires dans le Golfe, dont deux pétroliers saoudiens, selon les autorités des Emirats arabes unis, pays allié de Ryad.

La Nasa a un nom pour sa mission lunaire, mais pas de budget

La future mission spatiale s’appellera Artemis. Et elle a encore besoin d’1,6 milliard de dollars (1,43 milliard d’euros), selon ses responsables.

La mission spatiale américaine vers la Lune en 2024 s’appelle dorénavant Artemis, a annoncé lundi la Nasa, qui a demandé une rallonge budgétaire au Congrès pour tenir le calendrier accéléré.

C’est l’administrateur de la Nasa, Jim Bridenstine, qui a annoncé le nouveau nom lundi soir, lors d’une conférence téléphonique avec la presse pour décrire la rallonge budgétaire de 1,6 milliard de dollars dont la Nasa estime avoir besoin pour la prochaine année budgétaire, afin de financer la fusée et les véhicules spatiaux dont auront besoin les astronautes pour remarcher sur la Lune.

Artemis, “déesse de la Lune” et sœur d’Apollon

Artemis, fille de Zeus, est la sœur jumelle d’Apollon et “déesse de la Lune”, a précisé Jim Bridenstine. Apollon, en anglais, est Apollo, le nom du programme qui a envoyé douze astronautes américains sur la Lune de 1969 à 1972. En mars, le gouvernement de Donald Trump a annoncé que le retour d’astronautes américains sur la Lune, dont la première femme, aurait lieu d’ici 2024 et non 2028, comme auparavant prévu.

Le budget annuel total de la Nasa est actuellement d’environ 21,5 milliards de dollars, dont environ 4,5 milliards consacrés dans l’année budgétaire 2019 (qui se termine en septembre) à la méga-fusée SLS, au véhicule Orion et au développement de la future station en orbite lunaire, trois éléments indispensables au retour américain sur la Lune.

Pas de précisions concernant le budget total 

“Cet investissement supplémentaire est une avance sur l’effort massif de la Nasa pour faire atterrir des humains sur la Lune d’ici 2024”, selon Jim Bridenstine. Alors que le chiffre de huit milliards supplémentaires par an était évoqué, il a répondu que ce montant était “bien au-dessus de ce qui était envisagé au sein de l’agence”.

Combien coûtera la mission au total ? “J’aimerais beaucoup pouvoir vous répondre”, a répondu le patron de l’agence spatiale, qui doit désormais convaincre le Congrès de signer le chèque demandé.

Plusieurs pays développés ne respectent pas assez le droit des enfants, selon une étude

Selon une étude de l’ONG néerlandaise KidsRight, certains pays développés comme le Royaume-Uni ou la Nouvelle-Zélande ne protègent pas assez les enfants pauvres et font preuve de discrimination à l’encontre des jeunes migrants. 

Plusieurs pays développés présentent de graves lacunes dans le respect des droits des enfants, le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande enregistrant des résultats inférieurs à la Syrie et la Corée du Nord compte tenu de leur richesse économique, selon une organisation néerlandaise.

La discrimination dont font preuve le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande à l’encontre des jeunes migrants, ainsi que le manque de protection offerte aux enfants plus pauvres, les placent en mauvaise position du classement annuel de KidsRights, a indiqué l’ONG de défense des droits des enfants.

La Thaïlande et la Tunisie bien placées

Le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande se placent respectivement à la 170e et 169e positions de ce classement basé sur des données de l’ONU, qui regroupe 181 pays. Des résultats que déplore Marc Dulleart, fondateur et président de KidsRights. “Bien sûr, la situation au Royaume-Uni est bien meilleure qu’en Afghanistan ou en Syrie mais (le classement) est relatif à leur position”, a-t-il expliqué. “Compte tenu de leur statut économique et démocratique (…) il est consternant que des pays développés si riches” obtiennent un tel score, a regretté Marc Dulleart.

La Thaïlande et la Tunisie se sont placées étonnamment haut, aux 14e et 15e places, car malgré des “ressources limitées”, ces pays “ont tout misé sur la prochaine génération”, a-t-il déclaré.

La France huitième

L’Islande arrive quant à elle en tête du classement, suivie du Portugal, de la Suisse, de la Finlande et de l’Allemagne. Les Pays-Bas, la Belgique et la France obtiennent respectivement la sixième, septième et huitième places. L’Afghanistan ferme la marche, précédé par la Sierra Leone, le Tchad, la Guinée équatoriale et la République centrafricaine.

Pour KidsRights, il est primordial de donner une voix plus importante aux enfants du monde entier. L’ONG a notamment évoqué l’exemple des marches des jeunes pour le climat à travers le globe, initiées par la jeune activiste Greta Thunberg. “Nous sous-estimons encore le pouvoir de ces mouvements”, a estimé la princesse Laurentien des Pays-Bas, qui a créé avec KidsRights une fondation qui encourage la participation des enfants dans les entreprises. “Nous devons nous débarrasser de cet état d’esprit démodé selon lequel nous, les adultes, avons toutes les réponses”, a ajouté la belle-sœur du roi des Pays-Bas Willem-Alexander.