D’après un message de son conseiller, Pelé, 78 ans, va rester à l’hôpital de Sao Paulo “un ou deux jours de plus en observation”. L’hôpital a indiqué que l’état clinique de la légende vivante du football restait “stable”.
La légende vivante du football Pelé va rester “un ou deux jours de plus en observation” à l’hôpital de Sao Paulo où il a été admis mardi après six jours d’hospitalisation près de Paris pour une infection urinaire sévère, a déclaré vendredi l’un des conseillers de l’ancien joueur.
Un état “stable”. Pelé “va bien, un ou deux jours d’observation de plus”, a affirmé dans un message WhatsApp à l’AFP le conseiller de l’ex-joueur de 78 ans, sans préciser si ce dernier avait déjà subi une intervention visant à retirer un calcul de l’uretère gauche. L’hôpital Albert Einstein n’a pas publié vendredi de rapport sur la santé du triple champion du monde (1958, 1962, 1970) mais l’établissement avait indiqué jeudi que l’état clinique de Pelé restait “stable”. Le Brésilien était arrivé mardi dans la métropole pauliste en provenance de Paris, débarquant en fauteuil roulant.
Victime d’une infection urinaire fin 2014. Le “roi” du football n’a qu’un rein depuis l’époque où il était encore joueur. Une côte cassée pendant un match avait endommagé son rein droit qui avait fini par être retiré. La santé de celui que beaucoup considèrent comme le plus grand footballeur de tous les temps préoccupe ses fans depuis plusieurs années. Fin 2014, il avait déjà été victime d’une grave infection urinaire et placé en soins intensifs et sous dialyse.
Thuram sur les cris racistes à Dijon : “Il faut féliciter l’arbitre et les deux équipes de s’être arrêtés”
Lilian Thuram a apprécié l’attitude de l’arbitre et des joueurs de Dijon-Amiens, lors duquel l’Amiénois Prince Gouano a été visé par des cris racistes.
Les cris de singe adressés au capitaine amiénois Prince Gouano, vendredi soir lors du match de Ligue 1 entre Dijon et Amiens (0-0), ont été unanimement condamnés. Lilian Thuram a tenu à féliciter l’arbitre et les deux équipes d’avoir interrompu la rencontre, quelques instants après les faits. “Il faut féliciter l’arbitre et les deux équipes d’avoir pris conscience qu’il faut s’arrêter pendant un moment, et réfléchir ensemble. Surtout, il faut dire en tant que sportif, et en tant que société, que nous ne pouvons pas cautionner ces actes”, a commenté le champion du monde 98.
“C’est très important. Arrêter, ça veut dire signifier qu’il y a quelque chose qui n’est pas dans l’esprit du football. Quand vous regardez les matches, notamment en Italie, les présidents et les arbitres font comme s’ils n’avaient pas entendu”, a poursuivi l’ancien défenseur de l’équipe de France.
Le match interrompu plusieurs minutes, avant de reprendre. Vendredi soir, après 77 minutes de jeu, Prince Gouano a commencé à quitter le terrain en lançant vers son banc de touche : “C’est fini on ne joue plus, je ramène mes coéquipiers, on rentre dans le vestiaire”. Les joueurs se sont alors arrêtés de jouer et certains, dont Prince Gouano, sont allés parler aux supporters dijonnais avant de revenir sur le terrain.
A l’issue de plusieurs minutes de flottement et une discussion entre les entraîneurs des deux équipes, Antoine Kombouaré et Christophe Pélissier avec l’arbitre du match Karim Abed, ce dernier a demandé au speaker du stade : “Faites bien passer le message, si ça reproduit on arrête”. “On est au XXIe siècle, c’est inadmissible. C’est pourquoi j’ai voulu marquer le coup en demandant d’arrêter le match. On est tous égaux, on est tous des êtres humains”, a déclaré Prince Gouano au micro de beIN Sports dès la fin du match.
Sport
La Coupe du monde de football a désormais son équivalent virtuel : Londres accueille samedi et dimanche la toute première édition de la Fifa eNations Cup, un tournoi réunissant vingt nations qui, au lieu de s’affronter balle au pied, se défient sur console.
“C’est la première Coupe du monde des sélections donc il faut marquer le coup. On veut marquer l’histoire. On est excités et impatients d’y être”, confie à l’AFP Corentin “Maestro” Thuillier qui représente la France avec son binôme Lucas “Daxe” Cuillerier.
Même fierté du côté du concurrent allemand Michael Bittner, alias “Megabit”: “On veut montrer que notre sélection est justifiée, on veut rendre l’Allemagne fière et on va tout donner”.
Pendant deux jours, quarante professionnels du jeu vidéo représentant vingt pays vont s’opposer sur le jeu “Fifa 19”, développé par EASports. Le vainqueur deviendra le premier pays champion du monde de efoot de l’histoire.
Les vingt équipes nationales sont réparties en quatre poules de cinq et il faut terminer parmi les deux premiers pour se qualifier pour les quarts de finale. Les oppositions se disputent façon Coupe Davis, avec un duel en un-contre-un sur Playstation, un autre sur Xbox et un match de double.
Pour ce tournoi inaugural, toutes les équipes ont été choisies par la Fifa. Parmi elles, figurent de grandes nations traditionnelles du football – Brésil, Allemagne, Argentine – aux côtés de pays pionniers du esport comme les Etats-Unis, la Chine ou la Finlande.
Et pour cette première, le tirage au sort n’a pas été très clément avec les Bleus, qui font partie des favoris et qui sont tombés dans le “groupe de la mort” avec notamment l’Angleterre et l’Arabie saoudite qui comptent dans leurs rangs les deux hommes à battre.
“On se retrouve face au champion du monde en individuel, le Saoudien Msdossary qui est très en forme, et l’Angleterre a le N.1 mondial cette année, Tekkz”, explique Brian Savary, sélectionneur adjoint de l’équipe de France efoot.
“Mais leur binôme est un peu moins bon. Notre point fort à nous, c’est que nos deux joueurs sont très bons”, ajoute celui qui est chargé de l’analyse vidéo des Bleus et qui sera présent derrière les joueurs pendant les matches pour les encourager et leur donner des conseils tactiques.
– Préparateur mental et nutritionniste –
Pour se préparer, Daxe et Maestro, respectivement 5e et 6e mondiaux sur Xbox et Playstation, se sont retrouvés cette semaine à Clairefontaine, le temple du football français, pour un camp d’entraînement, comparable à celui des footballeurs professionnels.
“C’était top”, raconte Maestro, 19 ans, pour qui les tournois de jeu vidéo constituent un métier à plein temps. “On a vu un préparateur mental pour nous aider à gérer l’avant-match, l’après-match… Un nutritionniste aussi nous a donné des conseils pour mieux dormir”, poursuit le jeune, qui est sous contrat avec Vitality, le plus gros club français de esport, et gagne des primes selon ses résultats en tournoi.
Leur objectif avant d’entrer dans la compétition: parfaire leur jeu en double. “On s’entraîne pour trouver notre style de jeu et notre tactique parce qu’on ne joue pas du tout de la même manière”, explique-t-il.
Après avoir créé l’eCoupe du monde, une compétition individuelle, et l’eCoupe du monde des clubs, la Fifa continue ainsi de surfer sur la vague esport, secteur encore jeune mais en pleine expansion qui intéresse de plus en plus les acteurs du sport traditionnel, notamment pour capter un public plus jeune.
D’après Christian Volk, directeur de la sous-division efootball et gaming de la FIFA, la eNations Cup constitue un “tremplin majeur” qui lui permet “de poursuivre le développement et la promotion de l’efootball”.
Chelsea et Liverpool indignés après des chants racistes visant Mohamed Salah
Dans une vidéo, qui a circulé jeudi soir sur Twitter, on voit plusieurs supporters chanter “Salah est un poseur de bombes” dans un bar, en marge du match des Blues en Ligue Europa.
Chelsea et Liverpool ont fermement condamné toute forme de racisme après l’émergence sur les réseaux sociaux, en marge du match des Blues en Ligue Europa jeudi, d’une vidéo dans laquelle des supporters entonnent des chants racistes à l’encontre de l’attaquant égyptien des Reds Mohamed Salah.
“Du pur sectarisme”. La vidéo, qui a circulé jeudi soir sur Twitter et sur laquelle on voit plusieurs supporters chanter “Salah est un poseur de bombes” dans un bar, est “dangereuse et dérangeante”, a écrit dans un communiqué Liverpool, club qui jouait mardi en Ligue des champions. “Ce comportement doit être appelé par ce qu’il est : du pur sectarisme”, ajoute le club, précisant s’être mis en relation avec Chelsea et la police dans le but “d’identifier les individus” qui apparaissent sur la vidéo.
“Un comportement discriminatoire horrible”. Chelsea, sans mentionner toutefois directement la vidéo en question, a également publié un communiqué pour rappeler que le club londonien “trouve toute forme de comportement discriminatoire horrible” et qu’il “prendra les mesures les plus sévères contre” toute personne responsable d’un tel comportement, s’il est prouvé qu’il s’agit de “membres” ou “d’abonnés”.
Trois supporters interdits de stade. Selon la presse anglaise, trois supporters des Blues ont été interdits d’entrée au stade pour le match Slavia Prague-Chelsea, comptant jeudi pour les quarts de finale aller de Ligue Europa, après avoir été liés à la vidéo massivement partagée sur Twitter. Le manager des Londoniens Maurizio Sarri s’est satisfait d’une “décision très forte” prise par son club, précisant ne pas avoir visionné la vidéo.
Des précédents. Des fans de Chelsea sont régulièrement épinglés pour des comportements discriminatoires: en décembre, l’attaquant de Manchester City Raheem Sterling avait déjà été la cible d’insultes lors d’un match à Stamford Bridge. Lors d’un déplacement chez les Hongrois de Vidi, le 13 décembre, un groupe de supporters des “Blues” avait également proféré des propos antisémites dans un chant visant les fans de Tottenham, club rival de Londres. En février 2015, des fans se rendant au Parc des Princes pour un match de Ligue des champions contre le Paris SG ont repoussé à deux reprises un Franco-Mauritanien qui tentait de monter dans le même métro qu’eux, hurlant “nous sommes racistes, nous sommes racistes et on aime ça”.
Laissez un commentaire