Le tribunal de San Francisco a accordé 81 millions de dollars de dommages et intérêts à un plaignant qui affirmait que le Roundup, l’herbicide à base de glyphosate de Monsanto, était la cause de son cancer.

Le groupe Monsanto a été reconnu coupable mercredi de négligence par un jury californien et condamné à verser près de 81 millions de dollars (72 millions d’euros) à un retraité américain souffrant d’un cancer qu’il attribue au Roundup, le désherbant vedette du groupe.

Un très sérieux revers pour Bayer

C’est un très sérieux revers pour le géant allemand Bayer, le nouveau propriétaire de Monsanto, déjà condamné dans un procès similaire en août aux États-Unis.

Le jury a considéré que Monsanto n’avait pas agi de bonne foi pour prévenir les usagers du risque potentiellement cancérigène de son produit, qui contient du glyphosate. Les jurés ont aussi estimé que le Roundup avait un “défaut de conception”, qu’il “manquait d’avertissements” sanitaires sur les risques et que Monsanto avait été “négligent”.

75 millions de dommages “punitifs”

Parmi les dommages à payer, 75 millions de dollars (67 millions d’euros) sont des dommages “punitifs” destinés à punir le groupe pour sa conduite. La semaine dernière, ce même jury avait déjà jugé que le Roundup était un facteur substantiel du cancer d’Edwin Hardeman, ouvrant alors la deuxième phase des débats, consacrée à la responsabilité de Monsanto.

Brexit : May annonce qu’elle démissionnera avant la prochaine étape de négociation avec l’UE

Theresa May a reconnu le désir “d’un nouveau leadership” pour la prochaine phase des négociations du Brexit, et quittera ses fonctions de Première ministre le cas échéant.

La Première ministre Theresa May a annoncé mercredi qu’elle quitterait ses fonctions si son accord de Brexit était adopté, cédant aux appels de nombreux députés britanniques, y compris dans son propre camp, qui réclamaient son départ pour soutenir ce texte.

Migrants : l’UE suspend le déploiement de ses bateaux au large de la Libye

La mission européenne “Sophia”, qui permet le sauvetage de migrants au large de la Libye, va dorénavant se concentrer sur les patrouilles aériennes et la formation des gardes-côtes libyens. 

L’Union européenne a décidé mercredi de suspendre temporairement le déploiement de ses moyens navals de sauvetage des migrants au large de la Libye, qui avait été entamé en 2015 dans le cadre de la mission militaire Sophia, a annoncé un responsable européen. “A ce stade aucune solution n’a été trouvée sur la question du débarquement” des migrants secourus, a déclaré ce responsable sous couvert d’anonymat, alors que l’Italie exigeait de changer les règles imposant un débarquement dans ses ports.