Selon un rapport de l’ONU, la Finlande est le pays le plus heureux du monde, tandis que la France perd une place à la 24ème position, derrière le Mexique. 

La Finlande est, pour la deuxième année consécutive, le pays le plus heureux du monde, selon un rapport de l’ONU publié mercredi, tandis que le Soudan du Sud, en proie à la guerre, occupe la dernière place. Le pays aux 190.000 lacs, connu pour ses forêts et ses saunas, devance le Danemark (2ème), suivi de la Norvège, l’Islande, les Pays-Bas, la Suisse, la Suède ou encore la Nouvelle-Zélande et le Canada, selon le classement 2019 du “World Happiness Report”.

Les pays qui caracolent en tête ont satisfait l’ensemble des indicateurs et se démarquer grâce à la stabilité de leur société – l’indicateur de bonheur n’ayant que peu évolué depuis 2005. La France perd une place par rapport à 2018 occupe désormais la 24ème position, derrière le Mexique et devant Taïwan. La méthodologie utilisée consiste à demander à un échantillon de personnes venant de 156 pays différents de répondre à une série de questions sur la perception de leur qualité de vie sur une échelle de 0 à 10.

En dépit des bouleversement politiques liés au Brexit, le Royaume-Uni a gagné quatre places au classement 2019 et s’adjuge la 15ème place. Les États-Unis, quant à eux, ont poursuivi leur dégringolade, tombant à la 19ème place. 

Le bonheur recule dans le monde

Le Soudan du Sud occupe lui la dernière place. L’ONU a récemment déclaré que 60% de la population était menacée par la faim alors que le pays est en proie à une guerre civile dans laquelle près de 400.000 personnes ont été tuées. Le Yémen, l’Afghanistan et la République centrafricaine, aussi en guerre, figurent au bas du classement.

La publication coïncide avec la Journée mondiale du bonheur, établie par l’ONU et célébrée le 20 mars. Les auteurs du rapport indiquent que le bonheur dans le monde a reculé ces dernières années, corrélé à une montée de sentiments négatifs, dont “l’inquiétude, la tristesse et la colère, particulièrement marquées en Asie et en Afrique, et plus récemment ailleurs”, selon le rapport. 

Le Kazakhstan renomme la capitale “Noursoultan”, du prénom de l’ex-président

Alors que le président du Kazakhstan Noursoultan Nazarbaïev a démissionné mardi, la capitale de ce pays d’Asie centrale Astana est rebaptisée de son prénom “Noursoultan”. 

Le Kazakhstan a rebaptisé mercredi sa capitale du prénom de l’ex-présidentNoursoultan Nazarbaïev, qui a démissionné la veille après près de 30 ans de pouvoir, laissant la place à un président par intérim. Noursoultan Nazarbaïev, le seul dirigeant que le Kazakhstan indépendant ait jamais connu, a créé la surprise en quittant un poste auquel il semblait solidement accroché, mardi. Il devrait toutefois garder un rôle important en conservant des fonctions clé dans la politique de cette ex-république soviétique d’Asie centrale.

Première mesure après sa démission. Signe de cette influence préservée, le Parlement a officiellement décidé, comme première mesure après son départ, de renommer Astana, la capitale futuriste d’un million d’habitants, en “Noursoultan”, le prénom de l’ex-président qui signifie “Sultan de lumière”. Nommée successivement Akmolinsk, Tselinograd, Akmola puis Astana, la ville s’est modernisée sur la volonté de Noursoultan Nazarbaïev. Elle est devenue la capitale du pays en 1997, à la place d’Almaty, située 1.000 kilomètres plus au sud.