Après les fusillades qui ont touché des mosquées dans la ville de Christchurch en Nouvelle-Zélande vendredi, un premier bilan fait état de 40 morts, a annoncé la première ministre Jacinda Ardern.

Algérie : vendredi test pour les initiatives du pouvoir

Vendredi, des appels à manifestation ont été à nouveau lancés en Algérie alors qu’Abdelaziz Bouteflika a annoncé le report des élections présidentielles. 

De nouvelles manifestations contre le pouvoir ont été convoquées en Algérie pour vendredi, jour phare des contestations, à l’issue d’une semaine qui a vu le président Abdelaziz Bouteflika reporter les élections, proroger son mandat et proposer un plan de réformes aussitôt raillé.

La colère se poursuit. Les appels à un quatrième vendredi consécutif de grandes manifestations à travers le pays ont repris de plus belle jeudi en écho à la conférence de presse du nouveau Premier ministre Noureddine Bedoui, qui a remplacé lundi le très impopulaire Ahmed Ouyahia, et de son vice-Premier ministre Ramtane Lamamra. Leurs déclarations n’ont pas semblé apaiser la colère, vive depuis le 22 février, quoique toujours pacifique. Elle est d’une ampleur inédite depuis l’arrivée au pouvoir d’Abedelaziz Bouteflika il y a 20 ans, dans un pays qui n’a pas participé au printemps arabe de 2011.

“La situation générale du pays est sensible et marquée parfois par des tensions ne permettant pas de parvenir à un consensus à même de répondre aux revendications” immédiatement, a argué Noureddine Bedoui en ouvrant la conférence de presse. “Il faut sortir de cette crise de manière calme et en veillant à la stabilité du pays”, a-t-il poursuivi, en appelant à plusieurs reprises au “dialogue”.

Ethiopian Airlines : les contrôleurs ont entendu la voix paniquée du pilote

Selon des révélations du “New York Times” faites jeudi, le pilote du vol Ethiopian Airlines qui s’est crashé a demandé, trois minutes après le décollage, un “retour à la maison” d’une voix paniquée. 

Le pilote, aux commandes du Boeing 737 MAX 8 d’Ethiopian Airlines qui s’est écrasé dimanche, a rencontré une situation d’urgence immédiatement après le décollage, demandant dans une “voix paniquée” un retour alors que l’avion accélérait à une vitesse anormale, indique jeudi le New York Times.

“Demande retour à la maison”. “Break, break, demande retour à la maison”, dit le commandant aux contrôleurs aériens alors qu’il tente d’éviter deux autres vols approchant l’aéroport, selon des déclarations du quotidien américain sur la base d’une personne ayant eu accès aux échanges entre l’équipage et ces contrôleurs.  L’expression “break, break” est utilisée pour donner priorité à un message, signifiant que l’équipage est confrontée à une situation d’urgence que les pilotes n’arrivent pas à gérer. “Demande guidage pour atterrir”, ajoute le commandant.

La compagnie avait indiqué dès dimanche que l’équipage avait demandé un retour à Addis Abeba mais c’est la première fois que le contenu des messages du commandant avec le contrôle aérien est dévoilé.