Selon WWF, la rupture du barrage de Brumadinho a déjà dévasté 125 hectares de forêt, et la masse de boue toxique qui s’est déversée a contaminé une rivière et privé d’eau un village indigène. 

La marée de boue de résidus miniers qui s’est déversée après la rupture du barrage de Brumadinho a dévasté 125 hectares de forêt et l’impact environnemental sera “ressenti pendant des années”, a déploré mardi l’ONG WWF. “Environ 125 hectares de forêts ont été perdus, l’équivalent de 125 terrains de football”, explique l’association dans un rapport diffusé quatre jours après la tragédie qui a fait au moins 65 morts et 288 disparus. 

Le fleuve Sao Francisco menacé. La masse de boue toxique a contaminé une rivière locale, la Paraopeba, à présent teintée de marron. La contamination progresse à raison d’un kilomètre par heure. Un village indigène où vivent 27 familles, à 22 km de Brumadinho, a été privé d’eau potable et respire l’odeur fétide de poissons morts.

-Venezuela : Maduro se dit favorable à des législatives anticipées

Dans un entretien accordé mercredi, le président vénézuélien Nicolas Maduro s’est montré ouvert à l’organisation d’élections législatives anticipées pour sortir son pays de la crise.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro s’est dit favorable à des élections législatives anticipées pour mettre fin à la crise politique qui déchire le pays, dans un entretien à l’agence publique russe RIA Novosti.

“Une bonne solution par le vote populaire”. “Ce serait très bien d’organiser des élections législatives plus tôt, cela constituerait une très bonne forme de discussion politique, une bonne solution par le vote populaire”, a déclaré le président socialiste alors que l’opposition appelle à manifester contre lui mercredi.

-Les États-Unis commencent à renvoyer au Mexique des demandeurs d’asile

Mardi, les États-Unis ont débuté l’application de leur plan “Rester au Mexique” en renvoyant des migrants alors que leurs dossiers de demande d’asile sont encore en cours d’examen. 

Les États-Unis ont commencé mardi à renvoyer au Mexique des migrants demandant l’asile pendant l’examen de leur dossier par la justice américaine, dans le cadre d’une nouvelle mesure polémique du président Donald Trump.

“Une réponse à la crise de migration illégale”. “A partir d’aujourd’hui, les Etats-Unis ont commencé à appliquer les Protocoles de protection des migrants. (…) Cette action est une réponse à la crise de migration illégale à laquelle les Etats-Unis sont confrontés à leur frontière sud”, a expliqué l’ambassade américaine au Mexique dans un communiqué. Elle rappelle qu’en vertu de ces protocoles des migrants entrés illégalement “pourront être renvoyés au Mexique pendant la durée de leur procédure migratoire”.