Une éclipse totale de Lune aura lieu dans la nuit du 20 au 21 janvier, et sera visible par les habitants des Amériques, mais aussi d’une grande partie de l’Europe et de l’Afrique de l’Ouest.

Les habitants des Amériques, d’une grande partie de l’Europe et d’Afrique de l’Ouest pourront observer une éclipse totale de Lune dans la nuit du dimanche 20 au lundi 21 janvier, la dernière avant 2022.

Pour l’Europe et l’Afrique, l’éclipse totale se produira à la fin de la nuit, peu avant le lever du Soleil. L’est de ces continents en verra moins en raison du lever du jour. Pour l’Amérique du Nord et du Sud, ce sera au début ou au milieu de la nuit.

La Lune sera teintée de rouge. La pleine Lune sera dans l’ombre de la Terre de 4h34 à 13h51 heure montréalaise. Pendant la première heure, elle sera doucement “mangée” par la gauche. L’éclipse sera totale pendant une heure à partir de 5h41, selon les tableaux horaires fournis par la Nasa. La phase totale de l’éclipse sera environ trois quarts d’heure plus courte que celle de la grande éclipse de juillet 2018, qui restera la plus longue du 21ème siècle.

Pendant l’éclipse totale, la Lune ne sera pas invisible : elle sera rouge, comme lors de toutes les éclipses totales. Cette teinte sera due au fait que les rayons du Soleil ne l’atteindront plus directement. À la place, une petite partie des rayons rouges seront filtrés par l’atmosphère terrestre et réfractés vers la Lune (les rayons bleus, eux, divergeront vers l’extérieur).

Des éclipses partielles auront lieu d’ici 2022. La prochaine éclipse totale visible depuis l’Europe aura lieu le 16 mai 2022, mais des éclipses partielles auront lieu dans l’intervalle. Des éclipses totales de Lune peuvent arriver deux voire trois fois par an. Elles correspondent à un concours de circonstances rare : il faut que la Terre se situe exactement entre le Soleil et la Lune.

Aucun télescope n’est nécessaire pour observer l’éclipse. Pour voir les cratères de la Lune, une simple paire de jumelles peut faire l’affaire.

Économie

Renault : l’État lâche Carlos Ghosn et demande la désignation d’un successeur

Bruno Le Maire a demandé la convocation d’un conseil d’administration “dans les prochains jours”, alors que l’actuel patron de Renault est toujours incarcéré au Japon.
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a demandé mercredi la convocation “dans les prochains jours” d’un conseil d’administration de Renault pour désigner un successeur à son PDG Carlos Ghosn, incarcéré au Japon.

“Nous avons besoin maintenant d’une nouvelle gouvernance pérenne”. “J’ai toujours indiqué, en rappelant la présomption d’innocence de Carlos Ghosn, que s’il devait être durablement empêché, nous devrions passer à une nouvelle étape. Nous y sommes”, a reconnu le ministre.

“Dans cette nouvelle étape, nous avons besoin maintenant d’une nouvelle gouvernance pérenne pour Renault”, a-t-il ajouté, alors que plusieurs émissaires du gouvernement français se trouvent à Tokyo pour parler du dossier Renault-Nissan.