Au moins 60 Palestiniens ont été arrêtés en Cisjordanie occupée cette nuit, rapporte Al Jazeera, les forces israéliennes ayant effectué des raids dans les villes de Qalqilya, Jericho, Jenin et Tulkarem. Deux personnes auraient été tuées à Qalqilya. Au moins 30 véhicules blindés ont été déployés à Jénine à la suite d’un raid à l’aube, affirme la chaîne. Citant l’agence de presse palestinienne Wafa, elle a indiqué que des tireurs d’élite israéliens étaient positionnés sur les toits des maisons et d’autres bâtiments et qu’un avion de reconnaissance les survolait.

La tension monte en Cisjordanie, où plus de 200 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes et les colons depuis l’assaut meurtrier du Hamas contre Israël le 7 octobre. Lors de l’un des derniers incidents en date, un Palestinien a été tué samedi en fin de journée après l’attaque de deux villages palestiniens par des colons.

Israël dit avoir tué Haitham Al-Hawajri, le commandant du bataillon Shati

Israël affirme avoir éliminé Haitham Al-Hawajri, chef du bataillon Shati affilié au Hamas. Par ailleurs, l’armée annonce avoir frappé environ 200 cibles du Hamas à Gaza dans la nuit de dimanche à lundi.

Trois soldats israéliens blessés dans le nord d’Israël.

Plusieurs obus de mortier ont été tirés dans la nuit depuis le Liban en direction d’une position de l’armée israélienne dans la région de Shutla, dans le nord d’Israël. Trois soldats ont été légèrement blessés et ont été évacués pour être soignés au centre médical de Galilée à Nahariya. Plusieurs obus de mortier ont été tirés en direction d’une position de l’armée lundi matin dans la région du kibboutz Yiftah, dans le nord d’Israël. Les forces israéliennes ont riposté contre les sources de ces tirs, rapporte Haaretz.

Venezuela: un «oui» massif à l’annexion de l’Essequibo.

Les électeurs ont voté à une large majorité « oui » à une intégration de l’Essequibo, territoire qui appartient désormais au Guyana, au Venezuela. Plus de 95 % des électeurs ont affirmé la souveraineté de leur pays sur la partie orientale du bassin de la rivière Essequibo.

Le référendum consultatif s’est tenu dimanche 3 décembre et le résultat était connu par avance : plus de 95 % des votants ont répondu affirmativement aux cinq questions posées. Le CNE a indiqué que le scrutin a recueilli près de 10,5 millions de votes.

Quelque 20,7 millions de Vénézuéliens étaient appelés aux urnes. Le chiffre officiel de participation n’a pas été communiqué par le Conseil électoral et l’opposition a rapidement polémiqué sur les chiffres, accusant le pouvoir de tenter de masquer une forte abstention. Dix millions de votes, ce n’est pas dix millions de votants selon elle. Henrique Capriles, deux fois candidat de l’opposition à la présidentielle, a relayé sur X un chiffre de « 2.110.864 » votants, chacun ayant droit à jusqu’à cinq votes, un « échec retentissant » selon lui.

Néanmoins, pour l’ensemble de la classe politique, l’Essequibo est un territoire vénézuélien. Il le fut autrefois et figure toujours comme tel sur nombre de cartes. Aussi l’opposition s’est-elle montrée réservée, tiraillée entre ses convictions et sa volonté de ne pas soutenir le pouvoir avant la présidentielle de 2024. La principale opposante Maria Corina Machado a qualifié le référendum de « distraction » dans un contexte de crise.

Le référendum demandait notamment aux Vénézuéliens s’ils sont d’accord pour ne pas reconnaître la compétence de la Cour internationale de Justice (CIJ), saisi par le Guyana, et pour intégrer le territoire au Venezuela.

Ce résultat n’aura toutefois pas de conséquences concrètes à court terme : le territoire se trouve au Guyana, il ne s’agit pas d’un vote d’autodétermination et Caracas avait déjà assuré qu’il ne cherchait pas un motif pour envahir la zone.

Le scrutin a néanmoins suscité des inquiétudes à Georgetown, la capitale du Guyana, et sur la scène internationale, notamment au Brésil voisin. Au Guyana, des milliers de personnes ont formé des chaînes humaines pour montrer leur attachement au territoire.

Dimanche, le président guyanien Irfaan Ali a assuré à ses compatriotes qu’ « il n’y a rien à craindre dans les heures, les jours et les mois à venir ». « Notre première ligne de défense est la diplomatie et nous sommes dans une position très, très forte », a-t-il ajouté, soulignant que le pays dispose d’un vaste soutien international et appelant Caracas à « la maturité et la responsabilité ».

Jeux paralympiques 2024: Kiev dénonce l’intégration de soldats russes.

Deux mois après la décision d’autoriser Russes et Biélorusses à participer aux Jeux paralympiques de 2024, le président du Comité ukrainien a présenté de nouveaux éléments pour demander leur exclusion de la compétition.

Fin septembre, les membres du Comité international paralympique, réunis en assemblée générale à Manama, ont rejeté la suspension de la Russie et de la Biélorussie et préféré une suspension partielle, ouvrant la voie à la participation « individuelle » et « de manière neutre » des athlètes de ces deux pays aux Jeux paralympiques de 2024.

Dans un entretien accordé à l’AFP, le président du Comité paralympique ukrainien Valeriy Sushkevych a affirmé que « le Comité paralympique et les autorités russes intègrent activement des membres de l’armée, qui ont tué des enfants ukrainiens, agressé des femmes ukrainiennes et détruit des milliers de villages ».

De son côté, le président du Comité paralympique russe Pavel Rozhkov a annoncé que d’anciens soldats figureraient dans la délégation, sans davantage de précisions. Valeriy Sushkevych se dit convaincu que l’Assemblée générale extraordinaire des Comités paralympiques européens, prévue en Lettonie avant les Jeux, sera décisive.

« Des décisions sont prévues et devraient inciter la direction du CIP à empêcher, conformément à sa Constitution, la Russie et la Biélorussie de participer aux Jeux paralympiques de Paris, à quelque titre que ce soit », déclare-t-il. Contactés par l’AFP, le Comité paralympique russe tout comme le Comité international paralympique n’ont pas souhaité faire de commentaire.

Crédits-Photos: France 24, Atlantico/fr et TV5-Monde.