Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a averti que les frappes meurtrières mardi 18 mars à Gaza n’étaient « que le début », soulignant que la pression militaire était indispensable pour assurer la libération des otages encore aux mains du Hamas. Ces frappes, qui ont fait plus de 400 morts selon le groupe palestinien, sont les premières d’une telle ampleur et violence depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu, le 19 janvier.
Le Hamas « a déjà ressenti notre force ces dernières 24 heures. Et je veux vous assurer, à vous et à eux : ce n’est que le début », a affirmé dans une allocution télévisée le Premier ministre, en réponse aux familles d’otages qui l’ont accusé de « sacrifier » leurs proches après les nouvelles frappes.
« Désormais », les négociations sur la libération des otages encore retenus à Gaza « ne se dérouleront que sous le feu », a-t-il dit, estimant que la pression militaire était « indispensable » pour assurer leur retour. Israël est un pays divisé par la reprise des frappes à Gaza, Certains Israéliens réclament l’arrêt immédiat des combats et la reprise des négociations avec le Hamas.
Fritz Alphonse Jean doit s’entretenir avec Marco Rubio à Kingston Le président du Conseil présidentiel de transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, se prépare à rencontrer le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, prévu mercredi prochain en Jamaïque.C’est la première en ce genre depuis l’installation du CPT avec les autorités américaines et l’administration Trump. Ce vendredi, Fritz Jean participera à une réunion virtuelle avec les leaders caribéens, en prélude à son entretien avec Marco Rubio. La crise sécuritaire en Haïti, marquée par l’escalade de la violence des gangs, sera au centre des échanges, tout comme les nouvelles orientations de Washington à l’égard du pays.
Cette rencontre intervient après que les dirigeants de la Caricom avaient envisagé d’inviter le président américain Donald Trump à se rendre dans la région afin d’aborder les relations entre les États-Unis et les Caraïbes. L’objectif est de discuter des conséquences des politiques américaines, notamment sur l’immigration et l’économie.
Lors de la 48e réunion annuelle des chefs de gouvernement de la Caricom à la Barbade, le Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda, Gaston Browne, avait confirmé les démarches mais le président Trump se fera représenter par le secrétaire d’Etat américain.
Face aux défis sécuritaires et économiques qui secouent la région, Fritz Alphonse Jean devra s’imposer comme un leader clé. Son échange avec le secrétaire d’État américain à la Jamaïque pourrait être déterminant pour la suite des relations entre Haïti, la Caricom et les États-Unis.
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