Sa détermination à demander des comptes à l’administration Trump a fait de lui la cible de vives critiques dans le camp républicain, au point que le président a réclamé qu’il soit destitué. Mais James Boasberg refuse de se laisser intimider et continue de presser le gouvernement pour savoir si oui ou non, la Maison Blanche a expulsé des centaines de migrants accusés d’appartenir à un gang vers le Salvador malgré son interdiction.
Âgé de 62 ans, ce magistrat est décrit comme un juge brillant par ses collègues et les avocats qui ont affaire à lui. Et alors que Donald Trump l’accuse d’être un agitateur et un radical de gauche, ses 30 ans de carrière prouvent qu’il a toujours bénéficié d’un soutien bipartisan.
Un juge qui a géré plusieurs procès liés à l’assaut du Capitole.
En 2002, ce natif de Washington, est nommé par le président républicain Georges W. Bush au poste de juge associé à la Cour supérieure du district de Columbia (DC). Dix ans plus tard, c’est le successeur de Bush fils à la Maison Blanche, le démocrate Barack Obama, qui le nomme juge fédéral avec une confirmation à l’unanimité du Sénat.
Comme de nombreux juges fédéraux de Washington, il a géré plusieurs procès liés à l’assaut du Capitole, survenu le 6 janvier 2021. Et il n’est pas le seul magistrat à qui l’administration Trump a essayé de retirer une affaire parce qu’elle n’était pas contente de ses décisions.
Tremblement de terre dans le monde du tennis. Une vingtaine de joueurs de tennis ont intenté, ce mardi, une série d’actions en justice aussi bien aux États-Unis, qu’au Royaume-Uni et dans l’Union européenne. Elle vise l’ATP et la WTA, qui régissent respectivement les circuits masculin et féminin, mais aussi la Fédération internationale de tennis (ITF) et l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (Itia), qui sont accusées de promouvoir un «système corrompu, illégal et abusif».
«LES JOUEURS SONT PIÉGÉS DANS UN SYSTÈME INJUSTE»
Ces joueurs et joueuses ont été soutenus dans leur démarche par l’Association des joueurs de tennis professionnels (PTPA), co-fondée par Novak Djokovic et le Canadien Vasek Pospisil. «Le tennis est cassé. Les joueurs sont piégés dans un système injuste qui exploite leur talent, supprime leurs revenus et met en danger leur santé et leur sécurité. Nous avons épuisé toutes les options pour réformer par le dialogue», a regretté le directeur exécutif du syndicat Ahmad Nassar.
L’Australien Nick Kyrgios, la Française Varvara Gracheva ou encore l’Américain Reilly Opelka se sont associés à la procédure intentée par la PTPA aux États-Unis, alors que le Français Corentin Moutet et le Japonais Taro Daniel se sont joints à l’action initiée au Royaume-Uni. Et les plaignants déplorent notamment «un calendrier insoutenable», avec des tournois programmés sur quasiment toute l’année, et un «mépris envers les joueurs», contraints de «subir des matchs qui s’achèvent à 3h du matin».
Ils regrettent également de devoir «jouer avec des balles différentes d’une semaine à l’autre», entraînant des blessures chroniques «au poignet, au coude et à l’épaule», tout en pointant du doigt les «contrôles antidopage aléatoires au beau milieu de la nuit» et les «interrogatoires» sans avocat pour les défendre. Ils reprochent aussi aux instances de gouvernance «d’exploiter financièrement les joueurs», bien que les mieux classés d’entre eux amassent plusieurs millions d’euros chaque année.
Les conditions actuelles – calendrier exigeant, incertitude financière, soutien inapproprié – sont insoutenables. Les joueurs actuels et les prochaines générations méritent mieux. Nous n’abandonnerons pas avant qu’un réel changement advienne !», a lâché la Roumaine Sorana Cirstea, qui occupe la 101e place au classement WTA. Avec l’espoir que leur message soit entendu.
Crédits-Photos: Fox News et Ouest-France.