- Les discussions entre les représentants d’Ukraine et des États-Unis, réunis à Jeddah en Arabie saoudite, mardi 11 mars 2025, ont abouti à plusieurs accords, quelques jours après le violent affrontement entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche. L’Ukraine et les États-Unis se sont exprimés dans une déclaration commune.
- Washington a annoncé la reprise « immédiate » de l’aide militaire à Kiev, ainsi que la reprise du partage d’informations militaire, qui avaient été suspendues début mars.
- L’Ukraine, elle, soutient la proposition américaine de cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie.
- Les deux parties prévoient aussi de conclure « dès que possible » un accord sur les minerais ukrainiens.
- Les dirigeants européens ont salué l’issue de cette réunion et plusieurs ont appelé la Russie a accepter le cessez-le-feu. Le président des États-Unis, Donald Trump, a déclaré qu’il s’entretiendrait avec son homologue russe, certainement dans les prochains jours. Moscou « n’exclut pas » des contacts russo-américains « dans les prochains jours »« Nous n’excluons pas des contacts avec des représentants des États-Unis pendant les prochains jours », a déclaré Maria Zakharova, la porte-parole de la diplomatie russe, citée par les agences russes TASS et Ria Novosti.
Les États-Unis et l’Ukraine ont convenu de nommer des négociateurs afin d’entamer des discussions en vue de la conclusion d’une paix durable avec la Russie qui garantit la sécurité à long terme de Kiev, a déclaré le département d’État américain.
L’ancien président des Philippines Rodrigo Duterte a été arrêté mardi à l’aéroport de Manille en application d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) qui le soupçonne de crime contre l’humanité pour sa guerre meurtrière contre la drogue.
Les organisations de défense des droits humains estiment que des dizaines de milliers d’hommes, pour la plupart pauvres, ont été alors tués par des policiers et des groupes d’autodéfense, souvent sans qu’il soit prouvé qu’ils étaient liés à la drogue. La CPI a ouvert une enquête sur cette campagne lancée en 2016, susceptible selon elle de constituer un crime contre l’humanité.
« Tôt ce matin, Interpol Manille a reçu la copie officielle d’un mandat d’arrêt émis par la CPI », a indiqué la présidence dans un communiqué. « Il est actuellement en détention ». « L’ancien président et son groupe sont en bonne santé et sont en train d’être examinés par les médecins », a poursuivi la même source.
L’ancien dirigeant de 79 ans revenait d’un bref voyage à Hong Kong et venait d’atterrir à l’aéroport international de Manille. S’exprimant devant des milliers de travailleurs philippins dimanche à Hong Kong, l’ancien président (2016-2022) avait condamné l’enquête, traitant les enquêteurs de la CPI de « fils de putes », tout en admettant qu’il « accepterait » s’il devait être arrêté.
Les Philippines ont quitté la CPI en 2019 selon ses ordres, mais la Cour basée à La Haye, aux Pays-Bas, a déclaré maintenir sa juridiction en ce qui concerne les meurtres qui se sont passés avant le retrait du pays, ainsi que pour les meurtres commis dans la ville de Davao, à l’époque où Rodrigo Duterte y était maire, avant qu’il ne devienne président.
Plus de 6 000 personnes ont été tuées lors des opérations anti-drogue sous la présidence de Duterte, selon les données officielles publiées par les Philippines. Les procureurs de la CPI estiment de leur côté que le nombre de morts se situe entre 12 000 et 30 000.
L’ancien président reste un homme extrêmement populaire pour de nombreuses personnes aux Philippines qui ont soutenu ses solutions rapides à la criminalité. Il reste une puissante force politique et est en lice pour retrouver son poste de maire aux élections de mi-mandat en mai.
- Se définissant lui-même comme un tueur, Rodrigo Duterte a demandé à ses agents de police de tirer mortellement sur les personnes soupçonnées de trafic de stupéfiants si leur vie était en danger. Il avait fermement défendu sa guerre meurtrière contre la drogue en octobre, dans le cadre de son audition au Sénat qui enquête sur les meurtres à grande échelle durant cette période. « Ne remettez pas en question mes politiques, car je n’ai pas d’excuses, pas de prétextes. J’ai fait ce que j’avais à faire et, que vous le croyiez ou non, je l’ai fait pour mon pays », avait déclaré Rodrigo Dutert
Les transporteurs aériens américains interdits d’atterrir à l’aéroport dé Port-au-Prince. L’interdiction, faite aux avions de ligne américains de survoler la capitale, Port-au-Prince, est prolongée jusqu’en septembre 2025, a décidé l’Administration fédérale de l’Aviation américaine (Faa), selon des médias américains.
Cette interdiction, qui devait expirer le mercredi 12 mars 2025, a été imposée pour la première fois en novembre 2024, après que des bandes armées ont ouvert le feu sur trois compagnies aériennes américaines survolant l’aéroport international Toussaint Louverture de Port-au-Prince.
Les transporteurs aériens américains, y compris les vols de fret et les vols commerciaux, peuvent survoler l’espace aérien de Port-au-Prince. Mais, il leur est interdit d’atterrir à l’aéroport de Port-au-Prince sans autorisation préalable de la Faa, prévient un avis de l’Administration fédérale de l’Aviation américaine, citée par journal Miami Herald.
L’interdiction s’applique également à l’île de La Gonâve (en face de la baie de Port-au-Prince). Mais, elle ne s’applique pas aux personnes exploitant des avions immatriculés aux États-Unis d’Amérique pour un transporteur étranger.
« Cette distinction a permis à la seule compagnie aérienne locale d’Haïti, Sunrise Airways, de continuer à exploiter les seuls vols directs entre Haïti (Cap-Haïtien, Nod) et l’aéroport international de Miami, en utilisant une compagnie charter américaine », explique Miami Herald.
L’interdiction des vols américains, imposée par la Faa, a paralysé le transport aérien en Haïti, bien que l’aéroport international principal reste ouvert.
Aucun vol intérieur n’est opérationnel, à l’exception de rares vols missionnaires, militaires apportant du matériel pour les forces de sécurité, dirigées par le Kenya, et de quelques charters d’autres pays.
Les voyageurs doivent se rendre à l’aéroport international de Cap-Haïtien, obligeant de parcourir des zones difficiles d’accès, souvent contrôlées par les gangs armés.
JetBlue Airways, touchée par des tirs de gangs en novembre 2024, avait prolongé sa suspension de vols vers Haïti jusqu’au mois de juin 2025.
American Airlines a suspendu ses vols de manière indéfinie, tandis que Spirit Airlines n’a pas donné de date de reprise.
Pendant ce temps, les gangs armés continuent de semer la terreur, déplaçant déjà plus d’un million d’Haïtiennes et d’Haïtiens.
Exploit du PSG contre Liverpool.
Au terme de match héroïque, le PSG a arraché, mardi 11 mars, sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions aux tirs au but contre Liverpool (0-1, 1 tab 4).
Une soirée de légende avec au bout un exploit historique. Au terme d’un match héroïque sur la mythique pelouse d’Anfield, le PSG a arraché, ce mardi, sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions en sortant Liverpool à l’issue de la séance de tirs au but (0-1, 1 tab 4). Et sur les 210 minutes de cette double confrontation, le club de la capitale a amplement mérité de poursuivre son parcours dans la plus prestigieuse des Coupes d’Europe.
«NOUS N’AVONS PAS DE LIMITES»
Frustrés après le match aller et la cruelle défaite dans les dernières minutes (0-1), les hommes de Luis Enrique ont pris une revanche éclatante. Poussés par plus de 2.000 supporters, qui avaient effectué le déplacement sur les bords de la Mersey, ils n’ont eu besoin que de 12 minutes pour voir Ousmane Dembélé remettre les deux équipes à égalité sur l’ensemble des deux matchs.
Chaque équipe a ensuite eu ses temps forts. Si les Parisiens ont eu plusieurs situations pour doubler la mise en première période, ils ont très largement subi après la pause. Mais ils ont preuve d’une incroyable solidarité pour résister aux multiples assauts des Reds avec un Gianluigi Donnarumma en dernier rempart infranchissable. Un peu à l’image d’Alisson au match aller.
Pointé du doigt sur le but encaissé la semaine passée, le portier italien s’est ensuite mué en héros. Alors qu’aucune des deux équipes n’est parvenue à faire la différence, tout s’est joué lors de la séance de tirs au but. Et Gianluigi Donnarumma a détourné les tentatives de Darwin et Curtis Jones quand aucun Parisien n’a tremblé avant que Désiré Doué ne propulse le PSG en quart de finale au terme d’une soirée magique qui est directement entrée dans l’histoire du club.
Le procès pour négligences sur le décès potentiellement de Maradona débute ce mardi.
Un peu plus de quatre ans après la mort de Diego Maradona, le procès de sept professionnels de santé s’ouvre ce mardi pour négligences ayant potentiellement entraîné son décès.
Un procès très attendu. Ce mardi 11 mars, le procès de sept professionnels de santé pour négligences ayant potentiellement entraîné la mort de la légende argentine du football Diego Maradona va s’ouvrir à San Isidro (banlieue de Buenos Aires). Il devrait durer jusqu’à mi-juillet, à raison de trois jours d’audience par semaine, avec près de 120 témoins entendus, entre famille, experts, médecins de Maradona au fil des ans.
Les accusés sont poursuivis pour «homicide simple avec dol éventuel», caractérisé lorsqu’une personne commet une négligence tout en sachant qu’elle peut entraîner la mort de quelqu’un. Ils encourent entre 8 et 25 ans de prison.
UN TRAITEMENT «INADÉQUAT, DÉFICIENT ET IMPRUDENT»
Diego Armando Maradona est décédé d’une crise cardio-respiratoire le 25 novembre 2020, à 60 ans, seul sur un lit médicalisé d’une résidence privée de Tigre, au nord de Buenos Aires, où il était en convalescence après une neurochirurgie pour un hématome à la tête. Après l’infirmier de nuit qui avait «reçu ordre de ne pas le réveiller», c’est l’infirmière de jour qui l’a découvert sans vie en fin de matinée. L’icône argentine et légende du football mondial, au corps usé, souffrait de pathologies multiples : problèmes rénaux, au foie, insuffisance cardiaque, détérioration neurologique et dépendance à l’alcool et aux psychotropes.