Le dimanche 9 février, profitant de son trajet en direction du Super Bowl et survolant pour la première fois la zone nouvellement renommée, Donald Trump a signé un décret proclamant le 9 février comme “jour du Golfe de l’Amérique”.

Confortablement assis dans son jet privé en direction du Super Bowl, Donald Trump a signé, ce dimanche, un décret officialisant le 9 février comme “jour du Golfe de l’Amérique”. Ce décret fait écho à la décision déjà prise par le président lors de son investiture, le 20 janvier, de renommer le golfe.

Connu pour sa théâtralité, Donald Trump se met cette fois en scène dans une vidéo postée sur ses réseaux sociaux. Alors qu’il survole le golfe du Mexique en direction du Super Bowl, le président américain signe le décret instituant le 9 février comme “jour du Golfe de l’Amérique”. La presse réunie à ses côtés à cette occasion, il en profite pour illustrer sa décision à l’aide d’une immense carte de la zone géographique.

“Amérique mexicaine”

Un communiqué, publié par la suite sur le site de la Maison Blanche, explique les raisons de cette décision présidentielle. Il y est mentionné que la zone “anciennement connue sous le nom de Golfe du Mexique a longtemps été un atout essentiel pour notre nation […] et est restée une partie indélébile de l’Amérique”. Le communiqué poursuit en rappelant qu’au moment où l’administration Trump restaure la fierté américaine, “il est approprié que notre grande nation se réunisse pour commémorer cette occasion mémorable et le changement de nom du Golfe d’Amérique”.

La nouvelle appellation du golfe du Mexique, unilatéralement décidée par Donald Trump, a été moquée par le Mexique. La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a proposé en retour de renommer les États-Unis “Amérique mexicaine”.

Donald Trump annonce des sanctions contre la CPI.                                                                                                                                                                  « Des actions illégitimes et infondées contre les États-Unis et leur proche allié Israël. » Voilà ce que Donald Trump reproche à la Cour pénale internationale. Le président parle aussi d’abus de pouvoir. Il reproche à la Cour, des enquêtes préliminaires contre des personnels américains. Une référence à des enquêtes contre des soldats américains pour crimes de guerre.

Mais surtout, Donald Trump dénonce les mandats d’arrêts de la Cour contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, qui a supervisé une bonne partie de la guerre à Gaza, en riposte à l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023.   Réaction de la CPI.

« La CPI condamne la publication par les États-Unis d’un décret visant à imposer des sanctions à ses fonctionnaires et à nuire à son travail judiciaire indépendant et impartial », a déclaré la CPI dans un communiqué publié ce vendredi 7 février. « La Cour soutient fermement son personnel et s’engage à continuer de rendre justice et de redonner espoir à des millions de victimes innocentes d’atrocités à travers le monde, dans toutes les situations dont elle est saisie », a ajouté la CPI. Fondée en 2002, la Cour, basée à La Haye aux Pays-Bas, compte aujourd’hui 124 États membres et n’a prononcé depuis sa création qu’une poignée de condamnations.

Trump et Musk annoncent la fermeture de l’USAID.                                                                                                                                                              Les 1200 employés du siège de l’agence à Washington sommés de ne pas se rendre à leur bureau, les portes scellées au ruban jaune par la police, les systèmes informatiques bloqués. Un « chaos total » régnait ce lundi au sein de l’Agence pour le développement international, qui gère des programmes d’aide dans quelque 120 pays.

Dimanche 2 février, Elon Musk – chargé par Donald Trump de réduire les dépenses publiques – a qualifié l’agence américaine d’« organisation criminelle » et affirmé qu’il était « temps pour elle de mourir. »  « Ce n’est pas seulement que le vers est dans le fruit, dit-il sur son réseau social X, il n’y a que des vers, c’est sans espoir, il faut se débarrasser de l’ensemble ». Avant d’annoncer dans la nuit lors d’une session vidéo sur son réseau X qu’elle allait « fermer ». La nouvelle porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, justifie cette fermeture en dénonçant le gaspillage de l’argent du contribuable dans des dépenses insensées, dit-elle : «  1,5 million de dollars pour promouvoir la diversité au travail en Serbie, 47 000 dollars pour un opéra transgenre en Colombie »… De la parole aux actes, un nouveau pas a donc été franchi, après le gel des activités de l’agence le 20 janvier dernier.

Quelques heures après ces annonces, le secrétaire d’État Marco Rubio a déclaré que l’agence passerait sous son contrôle.                                      Des experts mettent en cause la légalité de la fermeture de l’USAID, fondée en 1961 sous le président Kennedy par une loi du Congrès. Les démocrates s’insurgent mais semble bien impuissants devant ce coup de force d’Elon Musk. Cette fermeture brutale de l’agence américaine d’aide au développement pose une nouvelle fois la question de l’absence de contrepouvoir face à Elon Musk au sein de cette nouvelle administration.

Menaces des gangs armés: Port-au-Prince sous haute surveillance.                                                                                                                                  Un ralentissement a été observé, lundi 3 février 2025, au niveau des activités de transports publics, scolaires et commerciales dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince.

Par précaution, plusieurs établissements scolaires ont décidé de garder leurs portes fermées.

Cette décision fait suite à la publication de messages, circulant sur les réseaux sociaux et annonçant d’éventuelles attaques contre des quartiers de Port-au-Prince ainsi qu’une déclaration, le vendredi 31 janvier 2025, du porte-parole de la coalition criminelle Viv Ansamn Jimmy Chérizier, alias Barbecue, qui envisagerait de donner une réponse, le lundi 3 février 2025 à 5:00 am (10:00 gmt), à deux dirigeants politiques.

Ce lundi 3 février 2025, les activités de transports publics ont ete réduites sur plusieurs artères de la capitale, notamment au niveau de Delmas.

Des chauffeurs de motos-taxis ont organisé, à Delmas 33, un mouvement de protestations contre la Police nationale d’Haïti (Pnh), qui exige le déplacement de la station de motos-taxis dans la zone.

Des barricades de pneus usagés enflammés ont été dressées sur la route de Delmas 33, perturbant la circulation automobile.

Durant le weekend écoulé, des rafales de tirs d’armes ont été entendues au centre-ville de Port-au-Prince au niveau des avenues Christophe et Magloire Ambroise, non loin du marché public Salomon, ainsi que de la rue Capois.

Le titulaire du Ministère de la justice et de la sécurité publique (Mjsp), Patrick Pélissier, informe avoir instruit le directeur général ad intérim de la Police nationale d’Haïti (Pnh), Rameau Normil, de mobiliser toutes les unités de police, afin d’assurer la protection de la population et la sécurisation des personnes et des biens, face à des menaces persistantes à la sécurité publique.

Dans une correspondance en date du 1er février 2025, adressée au chef de la police, il l’exhorte à prendre toutes les mesures nécessaires, pour faire face aux actes de criminalité dans tout le pays et dans la capitale en particulier, jusqu’à nouvel ordre.

Lourd bilan après les attaques des gangs armés à Kenscoff.                                                                                                                                              Plus de 150 personnes ont été tuées dans le massacre perpétré, du lundi 27 au jeudi 30 janvier 2025, par des bandits armés de la coalition criminelle Viv Ansanm, dans la commune de Kenscoff (à l’est de Port-au-Prince), dénombre l’organisation des droits humains Fondasyon je klere (Fjkl).

La Fjkl fustige « le comportement irresponsable, voire désinvolte et cynique », des autorités en place, qui ont timidement réagi pour contrer la menace d’attaques des gangs armés, annoncées depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux avant le massacre.

Elle condamne le bafouement du droit à la vie, à l’existence, à la dignité humaine, à la sécurité, à la sûreté publique comme la protection des biens de la population civile sans défense.

« L’État a, une fois de plus, failli à sa mission et a manqué à ses obligations, sans avoir le courage de tirer les conséquences logiques, qui s’imposent dans de si graves situations ».

De plus, aucune mesure préventive n’a été prise par la Police nationale d’Haïti (Pnh), qui a banalisé les menaces.

Il n’y a eu aucune résistance de la part de la police, lors de l’attaque des bandits perpétrée dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 janvier 2025, plus précisément aux environs de 3:00 a.m, (8:00 gmt) à Kenscoff, en dépit des alertes, déplore la Fjkl.

Un seul véhicule de police a été remarqué dans la zone, quelque temps après les attaques des gangs armés.

Le commissaire Jean-Robert Charles, responsable du commissariat de police à Kenscoff, a minimisé la menace, la qualifiant d’intoxication, regrette la Fjkl déclarant disposer de deux enregistrements audios, vérifiés comme étant authentiques du commissaire de police, adressés à son supérieur hiérarchique quelques heures avant le massacre.

Plus de 150 morts, dont une mère et ses 6 enfants brulés vifs.

Le massacre à Kenscoff a fait plus de 150 morts et des dizaines de blessés.

Quoi qu’il en soit, les autorités locales parlent d’une quarantaine de personnes tuées, selon la Fjkl.

« En arrivant sur place, les bandits ont contraint les gens à ouvrir leurs maisons. Ils ont pillé les maisons avant de les incendier, de torturer ou tuer des gens. Ils se sont installés dans certains bâtiments, désormais utilisés comme leurs bases. C’est le cas du local de l’Église Baptiste Conservatrice de Kikwa », décrit l’organisation Fondasyon je klere.

Les bandits armés ont particulièrement brulé vifs une mère, Cerilis Paul, et ses six (6) enfants.

« Dans la zone de Kikwa, Madame Jeannot Innocent, Monsieur et Mme Elisma Innocent, Victor Laurenssaint, Nicolas Choute, avec elle deux autres dames qui priaient dans une maison, sont brulées avec la maison ».

Le pasteur Philius Leris, habitant de Kikwa, a été tué dans la zone de  pomme de terre.

Les bandits armés ont tué 16 personnes à Bongard,, 4 à Belot et 3 à Gode (Godèt).

Des familles de six ou dix membres ont été tuées.

Un membre du groupe d’autodéfense de Fort Jacques, qui apportait son concours à la population, a été assassiné à Gode par les bandits armés.

Plus d’une centaine de maisons ont été incendiées par les malfrats dans la commune de Kenscoff.

3,500 personnes déplacées internes ont pris refuge dans des conditions difficiles sur le seul site de la mairie de Kenscoff.

Une psychose de peur s’installe au niveau de la commune, où toutes les écoles sont fermées, rapporte la Fjkl.

Utilisation de drones dans l’attaque planifiée des gangs contre Kenscoff

Il s’agissait d’une attaque bien planifiée, car les bandits ont sillonné la commune, avec des drones d’observation, pour mieux préparer leurs assauts, relève l’organisation Fondasyon je klere.

« Ils sont arrivés à pied et à motocyclettes. Ils avaient des antennes sur place. Ils ont pris plusieurs itinéraires pour atteindre Kenscoff : de Berly (section communale de Carrefour), ils ont atteint à pieds, en descendant la montagne, Kafou Bèt(localité de Bongard, commune de Kenscoff) », détaille la Fjkl.

« Les bandits, qui arrivaient à motos, sont sortis de Procy (commune de Carrefour), passant par Clémenceau pour atteindre Belot, autre localité de Bongard,dans la commune de Kenscoff », ajoute-t-elle.

L’évadé de prison Frantzy Valmé, un acteur clé dans le massacre à Kenscoff.

Indexé dans la tentative, qui a échoué le 2 décembre 2024, des bandits de Viv Ansanm de prendre le contrôle de Pétionville, l’évadé de prison Frantzy Valmé, alias Didi, serait un acteur clé dans les attaques contre Kenscoff.

Ces assauts viseraient à permettre aux gangs armés d’élargir leurs territoires aux fins de rendre la commune de Pétionville vulnérable pour leur prochaine attaque, signale la Fjkl.

En plus de Frantzy Valmé, alias Didi, les noms de Andressaint Deno, Pierre Fils Orvil, Lucner Deno, Monteclair et Fito sont revenus avec insistance dans les témoignages, recueillis par l’organisme de défense des droits humains.

Maigre bilan des opérations de la Pnh

Lors d’opérations menées à Kenscoff après le massacre, la police a informé avoir pu saisir un fusil et un revolver de calibre 9 mm et une radio de communication.

216 cartouches, 29 bonbonnes de gaz lacrymogène et plusieurs chargeurs ont également été confisqués.

Plusieurs bandits auraient été tués, mais il n’y a eu aucune arrestation dans le camp des bandits.

De faibles dispositions institutionnelles.

Le samedi 25 janvier 2025, un couvre-feu a été mis, de 9 heures du soir à 6 heures du matin (11:00 gmt), par le conseil exécutif intérimaire de la commune de Kenscoff, qui a aussi limité la circulation de motocyclettes dans la zone.

Le jeudi 23 janvier 2024, les autorités municipales ont alerté officiellement la police de l’imminence d’une attaque, face à la menace de plus en plus grandissante sur les réseaux sociaux et la présence de plus en plus suspecte d’individus armés à Kenscoff.

L’organisation de défense des droits humains recommande la prise en charge des victimes du massacre, l’accompagnement des personnes déplacées internes provoqués par le massacre à Kenscoff, le rétablissement de l’ordre public dans la commune de Kenscoff, l’arrestation des massacreurs et complices identifiés et leur jugement.

La Fondasyon je klere (Fjkl) exige également le démantèlement des gangs armés pour prévenir de nouveaux massacres en Haïti.

Kirian Rodriguez absent plusieurs mois pour soigner son cancer.                                                                                                                                   Une nouvelle difficile. Ce jeudi, devant la presse, Kirian Rodriguez, milieu de terrain et capitaine du club espagnol de Las Palmas, a annoncé avoir rechuté de son cancer, un lymphome de Hodgkin, dont il avait déjà souffert en 2022.

«On m’a annoncé hier que j’avais une rechute de cancer. Je vais devoir arrêter encore six mois», a indiqué le footballeur de 28 ans, qui devra de nouveau suivre un traitement de chimiothérapie pour lutter contre cette maladie touchant le système lymphatique et immunitaire.

D’abord, je veux remercier le club et toutes les personnes qui m’ont soutenu à tout moment. Deuxièmement, je veux remercier le staff technique et les joueurs qui ont respecté ma décision de ne pas être là parce que je pense qu’ils doivent se concentrer sur ce qui est important, c’est-à-dire le match de samedi», a ajouté Kirian Rodriguez.

Après l’annonce de cette rechute, plusieurs messages de soutiens ont été publiés. «Toute la famille majorquine est avec toi Kirian. Nous t’envoyons beaucoup de force, d’encouragement et notre soutien le plus sincère dans ces moments difficiles», a écrit le club de Majorque. «Meilleurs vœux et force crack ! On se reverra bientôt, c’est sûr !», a posté Oscar Valentin, le joueur du Rayo Vallecano.

Joueur le plus utilisé par Diego Martinez, l’entraîneur de Las Palmas (15e de Liga), Kirian Rodriguez a disputé, cette saison, 21 matchs de Liga et a délivré trois passes décisives en 1768 minutes jouées.

NBA: l’hymne américain hué à Toronto.                                                                                                                                                                                        Une scène qui risque de se produire assez souvent… Lors de l’avant-match de NBAentre les Raptors-Clippers (108-115) à Toronto, des sifflets sont tombés des tribunes lors de l’hymne américain. Cela fait suite à la décision de Donald Trump d’augmenter les droits de douane pour les produits importés du Canada. La reprise de la jeune chanteuse Kyra Daniel (15 ans) a été couvert par les lourds sifflets du public canadien de la Scotiabank Arena pendant «The Star-Spangled Banner». Mais elle a ensuite été très applaudie et accompagnée vocalement lors de «O Canada».

Samedi déjà, les fans des Ottawa Senators avaient également hué l’hymne des Etats-Unis avant le début du match de NHL contre les Minnesota Wild.

La dernière fois que l’hymne américain avait été hué, c’était au début des années 2000 pour protester contre l’invasion en Irak. A noter que le 15 février prochain à Montréal, aura lieu un match de hockey sur glace entre le Canada et les Etats-Unis.

Ligue des champions: les  affiches des barrages aller.                                                                                                                                                              Les barrages aller de la Ligue des champions se disputent ce mardi et mercredi avec notamment le PSG qui affronte Brest et Monaco opposé à Benfica.

MARDI 11 FÉVRIER.

Brest-PSG

Manchester City-Real Madrid                                                                          Juventus Turin-PSV Eindhoven

Sporting Portugal-Borussia Dortmund 

MERCREDI 12 FÉVRIER.

Bruges-Atalanta Bergame

Monaco-Benfica 

Feyenoord Rotterdam-AC Milan 

Celtic Glasgow-Bayern Munich 

Crédits-Photos: BFM TV, MyCanal et UN News.