L’armée israélienne a confirmé samedi avoir mené des « frappes de précision » dans la nuit de vendredi à samedi sur des cibles militaires en Iran « en réponse à des mois d’attaques continues » de la République islamique. Des détonations ont été entendues à Téhéran, mais aussi dans la capitale syrienne à Damas, et en Irak.

En représailles à une attaque de l’Iran sur Israël le 1er octobre, l’État hébreu a frappé Téhéran et ses environs dans la nuit du 25 au 26 octobre et prévient l’Iran qu’il paiera « un prix élevé » en cas de nouvelle escalade. L’armée israélienne clame avoir ciblé des sites de fabrication de missiles, notamment, sans avoir visé de site nucléaire. De son côté, l’Iran a déjà annoncé une réaction proportionnée à toute action israélienne et évoque des « dégâts limités ».

Hamas-Israël: les autorités du Hamas ont accusé l’armée israélienne d’avoir pris d’assaut le dernier hôpital en service du nord de la bande de Gaza où deux enfants sont morts, affirment-elles, et d’avoir mené des frappes sur le territoire palestinien, tuant au total au moins 32 personnes. Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a affirmé que des centaines de personnes avaient été arrêtées à l’hôpital Kamal Adwan de la ville de Jabaliya, épicentre de l’offensive de l’armée israélienne dans le nord de la bande de Gaza.

Trois journalistes ont été tués dans une frappe israélienne à Hasbaya dans le sud du Liban, tôt vendredi matin. Parmi les victimes figurent un caméraman et un technicien qui travaillaient pour la chaîne de télévision pro-iranienne Al Mayadine, ainsi qu’un caméraman de la chaîne de télévision du Hezbollah, Al Manar. Le Premier ministre Mikati condamne une frappe « délibérée » d’Israël, son ministre de l’Information dénonce un « crime de guerre ».

Au moins 1 552 personnes ont été tuées au Liban, dont au moins 163 secouristes et soignants, depuis qu’Israël a intensifié ses bombardements à travers le pays le 23 septembre, selon un décompte établi mardi par l’AFP et basé sur des données officielles. Mi-octobre, l’ONU recensait près de 700 000 déplacés. Le ministère libanais de la Santé a fait état dimanche de 2 464 morts au Liban et au moins 11 530 blessés depuis octobre 2023.

L’alerte du ministère de la justice et de la sécurité publique concernant des attaques éventuelles contre le premier ministre Garry Conille et d’autres membres de son gouvernement n’a été suivie, pour le moment, d’aucune action gouvernementale, relève la Commission épiscopale nationale Justice et Paix (Ce-Jilap). « Ce n’est pas normal que les autorités se lamentent comme de simples citoyens », déclare la directrice exécutive de la Ce-Jilap, Jocelyne Colas Noël qui interpelle le ministre de la justice à agir pour faire échec à ce plan visant à attenter à la vie de Conille et des membres de son cabinet ministériel.

Dans une alerte datée du mardi 22 octobre 2024, le Mjsp a fait savoir que des individus mal intentionnés, œuvrant pour des secteurs bien déterminés dans la vie nationale, planifieraient de répandre des actes attentatoires à l’ordre public en Haïti, incluant d’ourdir des attaques ciblées contre le premier ministre Garry Conille et d’autres membres du gouvernement de transition.

Aucune disposition n’est jusqu’à présent annoncée du côté des autorités concernées pour prévenir ces éventuelles attaques.

Dans l’opinion, on s’attendait à la mise en branle de l’action publique suite à une telle alerte. Aucun signal n’est venu de la part du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, ni de la police, alors que le Mjsp avait assurer disposer de renseignements précis.

Dans un message sur son compte X, le secrétaire d’État adjoint américain aux affaires de l’hémisphère occidental, Brian Andrew Nichols a lancé une mise en garde contre toutes celles et tous ceux qui chercheraient à déstabiliser Haïti à des fins personnelles.

Ces personnes « devraient se soucier davantage du sort d’Haïti et de son peuple », estiment les Etats-Unis qui condamnent fermement la violence des gangs en cours à Port-au-Prince visant à déstabiliser le gouvernement haïtien.

Les responsables seront tenus responsables devant les autorités haïtiennes et internationales, avertit le gouvernement américain.

Les autorités judiciaires doivent assumer leur responsabilité envers la population haïtienne qui attend des stratégies efficaces dans la lutte contre les criminels, exige la Commission épiscopale nationale Justice et Paix (Ce-Jilap).

Parallèlement, elle déplore le manque de coordination au plus haut niveau de la gouvernance du pays.

Le bras de fer entre le Conseil présidentiel de transition (Cpt) et le gouvernement porte préjudice à la population car il renforce la position des criminels, souligne Jocelyne Colas Noël.

« C’est dommage et c’est contraire à la mission des autorités de l’État consistant à résoudre les problèmes du pays », regrette-t-elle.

« L’heure est à l’action », poursuit la dirigeante de la Ce-Jilap, en évoquant une situation inquiétante face à l’augmentation des actes de violence dans plusieurs quartiers populaires de la capitale, Port-au-Prince où plus de 800 mille personnes ont fui leur maison.

Elle déplore le laxisme des autorités qui se fourvoient dans des promesses farfelues sans aucune disposition pour freiner l’ardeur et les exactions des bandits lourdement armés.

Les efforts de la Police nationale d’Haïti (Pnh) sont insuffisants devant le manque de moyens et l’absence de plan des autorités pour combattre la violence, relève Colas, affirmant que cela s’apparente à un plan visant à détruire complètement le peuple haïtien.

La commission paritaire d’appel de la LFP a ordonné de nouveau au Paris SG de verser les 55 millions d’euros de salaires et primes impayés que lui réclame son ancienne star Kylian Mbappé, ce qu’a de nouveau refusé le club. L’impasse se poursuit entre les deux parties: le joueur refuse d’un côté une médiation et de l’autre le PSG ne versera pas les 55 millions d’euros, selon la source, alors que la commission paritaire d’appel de la LFP a ordonné le versement comme l’avait demandé la commission juridique de la LFP.                                                                                                     Cette décision de vendredi n’est pas contraignante pour le club parisien, qui attend une décision de justice devant une juridiction compétente, soit un conseil de prud’hommes.

Crédits-Photos: Youtube, International Organization for Migran et Bruit.