En 1986, après la chute de Duvalier, le mantra persistait, il fallait organiser des élections, mais quid de la pertinence de ces scrutins, s’interroge le cinéaste Richard Sénécal rappelant dans son tweet le dimanche noir de novembre 1987, lors de l’organisation des premières élections en Haiti post-Duvalier.

« Celles de 1987 qui n’ont pas plu aux militaires et à la CIA et qui furent noyées dans le sang? Celles de 1988, trahison de Manigat, mépris et déception de la classe politique et on connaît la suite? Celles de 1990, forcing du peuple haïtien qui imposa Aristide? Ces élections et celles qui ont suivi ont-elles mené à la stabilité ?«

Pour le cinéaste haïtien Ricard Senecal, réduire la démocratie à des élections est une absurdité manifeste. « Résumer la démocratie aux élections est une véritable bêtise« , enchaîne-t-il.

Si Haïti souffre, c’est en grande partie à cause de scrutins malheureux. Senecal pointe du doigt ceux qui prônent des élections à tout prix, dans n’importe quel contexte, soulignant que cette position ne vise qu’à s’emparer du pouvoir, au détriment de la démocratie.

Les vrais bénéficiaires de ce chaos électoral seront ces acteurs politiques, non la démocratie. Ainsi, l’Histoire semble destinée à répéter son cours, laissant le pays dans une spirale inquiétante. « Pas la démocratie. Et l’Histoire continuera à bégayer… » pendant que des gouvernements de doublure comme celui de Ariel Henry, continueront à enfoncer davantage le pays dans la crasse et la merde ‘shithole’.

Le maire de New-York visé par une enquête du FBI.

Lui qui aime être sous les projecteurs se serait bien passé de cette affaire. À en croire les médias américains, Eric Adams a passé quelques minutes en tête-à-tête avec des agents du FBI qui l’ont intercepté à la sortie d’une soirée cette semaine à Manhattan. Les enquêteurs sont montés dans la voiture du maire avec un mandat leur donnant le droit de récupérer ses deux téléphones et sa tablette.

Une saisie dans le cadre d’une enquête fédérale sur les financements de la campagne d’Eric Adams pour la mairie de New York. Les enquêteurs cherchent à savoir s’il existe un complot entre cette campagne, le gouvernement Turc et un promoteur immobilier et si la campagne a reçu ou non des dons du gouvernement turc masqués par un système de faux contributeurs.

Pour le moment, on ne sait pas si le maire est directement visé par cette enquête, mais la semaine dernière, le domicile de la responsable de la collecte de fonds pour la campagne d’Eric Adams a été perquisitionné. De nombreux documents ont été saisis.

Le maire, lui, assure qu’il n’a rien à cacher et affirme coopérer avec les enquêteurs.

Crédits-Photos: Facebook et RTBF.