Le ministre de l’Intérieur du Kenya, Kithure Kindiki, a annoncé samedi que la demande de déploiement de 1 000 policiers en Haïti, sera soumise au Parlement la semaine prochaine pour approbation sans toutefois préciser la date exacte.
Il a souligné que le gouvernement ne prendra pas de raccourcis pour déployer les policiers kényans en Haïti, comme demandé par le Conseil de sécurité des Nations unies. Cependant, un leader des droits humains s’interroge sur la non préoccupation du ministre de l’Intérieur quant au caractère illégitime et autoritaire du gouvernement haïtien qui a formulé la demande, sans approbation d’autres autorités en Haïti.
« Le Conseil de sécurité nationale présidé par le président William Ruto s’est réuni hier (vendredi) et a approuvé la demande de déploiement en vue de sa soumission au Parlement la semaine prochaine, conformément à l’article 240 de la Constitution », a-t-il déclaré.
Kindiki a assuré aux Kényans que les députés délibéreront sur la demande et prendront la meilleure décision dans l’intérêt national. Il a également affirmé que le déploiement ne compromettrait en aucun cas la capacité des forces de sécurité du Kenya à garantir la sécurité du pays.
La mission en Haïti est en réponse à la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies du 2 octobre 2023, qui autorise le déploiement d’une force de sécurité internationale en Haïti, dirigée par le Kenya. Le pays prévoit d’envoyer plus de 1 000 policiers pour lutter contre les gangs dans ce pays des Caraïbes qui n’est « ni dirigé ni administré » et livré aux gangs par le régime Tèt Kale-PHTK et alliés SDP-Fusion-Inite-RDNH.
Crédits-Photos: Le quotidien et Eurosport.