Les États-Unis et Israël ont eu, samedi 7 octobre, une « discussion approfondie » sur les besoins d’aide militaire de l’État juif face à l’offensive du Hamas, a indiqué un haut responsable de la Maison Blanche.

Il a indiqué qu’une annonce côté américain était possible dès dimanche, mais a reconnu que l’exécutif faisait face à une situation parlementaire compliquée, puisque l’une des chambres du Congrès est paralysée après la destitution de son chef républicain : « Il y a probablement un rôle à jouer ici pour le Congrès, et sans Speaker de la Chambre des représentants, c’est une situation inédite qu’il va falloir gérer. »

Par ailleurs, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, s’est entretenu avec son homologue égyptien Sameh Choukri dans l’espoir que l’Égypte, un intermédiaire-clé entre Israël et le Hamas, contribue à mettre fin à l’offensive du mouvement islamiste palestinien, selon le département d’État.

Lors d’une conversation téléphonique, Antony Blinken a souligné « l’urgence de parvenir à un arrêt immédiat de l’effroyable assaut des terroristes du Hamas contre Israël », a déclaré le porte-parole du département d’État, Matthew Miller.

Les derniers bilans font état de plus de 200 morts côté israélien et d’au moins 232 morts côté palestinien, tandis que des combats sont toujours en cours dans la soirée de ce 7 octobre. Face à ce déchaînement de violence entre le Hamas et Israël, la communauté internationale réagit.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a prévu une réunion d’urgence dimanche. Et tout au long de la journée de samedi, alors que les roquettes pleuvaient de part et d’autre, chaque camp a pu compter ses soutiens.

Crédit-Photo: The Times Of Israel.

Kenya: L’envoi de policiers kenyans en Haïti suscite l’inquiétude.

Avec le feu vert de l’ONU, les Kényans se sont réveillés en réalisant que leurs policiers pourraient bientôt être confrontés à des gangsters lourdement armés dans une nation étrangère et lointaine, ce qui a soulevé de nombreuses questions.

« Quelle est leur mission en Haïti ? » a demandé Emiliano Kipkorir Tonui, un vétéran des forces de maintien de la paix qui a supervisé les déploiements kényans au Liberia, en Timor oriental et dans l’ancienne Yougoslavie, entre autres.

« Les Kényans doivent être informés. Les dirigeants sont responsables devant le peuple », a déclaré le général de brigade à la retraite à l’AFP.

Le gouvernement mène actuellement une campagne intense pour défendre l’intervention, mais il n’a pas encore présenté sa proposition devant le Parlement, ce qui est une exigence constitutionnelle lorsque des troupes kényanes sont envoyées à l’étranger.

Les législateurs ont annoncé qu’ils convoqueraient le chef de la police du pays, Japhet Koome, et le ministre de l’Intérieur, Kithure Kindiki, pour obtenir des éclaircissements sur la mission, que certains experts juridiques estiment être anticonstitutionnelle.

Crédit-Photo: BBC.