Plus d’une douzaine de migrants haïtiens sont décédés à Tijuana, la plupart d’entre eux suite à des complications de santé et en situation de « homeless » – sans domicile, a informé le chef du Département des Migrations de l’Archidiocèse de cette ville.

Le père Weber Merilan a expliqué qu’il a compté ce nombre de victimes alors qu’il présidait les rites funéraires des migrants décédés quelques jours après leur arrivée dans cette ville frontalière.

Il a ajouté qu’ils avaient fui Haïti à cause de la pauvreté et de la violence, mais qu’au cours de leur voyage du Brésil ou du Chili au Mexique, qui a duré environ trois mois, ils ont contracté des maladies physiques et n’ont pas pu se rétablir à Tijuana.

Weber Merilan a souligné que la priorité des migrants haïtiens était d’atteindre les États-Unis, ce qui rend difficile leur adaptation à Tijuana en raison de la lenteur des procédures d’immigration imposées par les autorités américaines pour demander l’asile humanitaire ou d’autres formes de protection.

Le prêtre a reconnu que les Haïtiens, contrairement à d’autres communautés, ont l’avantage d’avoir un consulat ou une représentation haïtienne à Tijuana, où ils sont aidés pour les passeports et les documents personnels.

L’archidiocèse a également mis en place le Centro Acción Católica A.C., où les enfants des migrants sont pris en charge pendant que leurs mères sont au travail.

Crédit-Photo: Good Planet mag.

La liste des civils tués à Port-au-Prince s’allonge.

Au total 531 personnes ont été tuées et 277 autres kidnappées, de janvier à mars 2023, dans un contexte de violences armées entre gangs rivaux, dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince, indique, le mardi 21 mars 2023, le Haut commissariat de l’Organisation des Nations unies (Onu) aux droits.

Deux policiers tués à Port-au-Prince.

Le Syndicat national des policiers haïtiens (SYNAPOHA) confirme l’assassinat, le lundi 20 mars, de deux membres de la Police nationale d’Haïti (PNH), par des individus armés.

Dans les détails, le coordonnateur général du SYNAPOHA évoque l’exécution de Jean Bernard Vertus (23ème promotion), agent affecté au Corps d’intervention de maintien d’ordre (CIMO) et celle de Jean David Noel (25ème promotion), policer affecté à CAT-Team.

Le policier Jean David Vertus a été tué à Frères, lors d’une attaque armée orchestrée par des malfrats affiliés au gang « Kraze baryè » dirigé par le caïd Vitelhomme Innocent.  S’agissant du policer Jean David « Kiki » Noel, il a été sauvagement assassiné à Delmas 18, selon les précisions fournies par le coordonnateur général du SYNAPOHA, Lionel Lazarre.

Dans la foulée, le syndicaliste déplore le comportement nonchalant du haut-commandement de l’institution policière, passif à la multiplication des cas de violence visant spécialement des policiers. Lionel Lazarre critique l’absence d’un plan coordonné et stratégique mis en place pour combattre le grand banditisme et la criminalité.

Un étudiant de l’Ecole normale tué par balle

Tchadensky Jean-Baptiste, étudiant au département de lettres à l’Ecole normale supérieure (ENS), est mort ce mardi 21 mars, après avoir été atteint d’une balle perdue au centre-ville de Port-au-Prince. Conduit d’urgence à l’hôpital Médecins sans frontières, à Tabarre, il a succombé à ses blessures.

Crédit-Photo: Le Soleil.

Venezuela: 19 fonctionnaires arrêtés dans le cadre d’une politique anti-corruption

Au moins 19 fonctionnaires ont été arrêtés au Venezuela dans le cadre de la “croisade” anti-corruption qui a fait tomber le ministre du Pétrole, a annoncé mardi Jorge Rodriguez, le président du Parlement, lors d’une séance consacrée à l’affaire. “Jusqu’à présent, 19 personnes ont été arrêtées et je suis sûr que d’autres le seront”, a déclaré M. Rodriguez alors que l’Assemblée a voté son soutien à la Police nationale anticorruption (PNCC) dans sa “croisade” qui touche notamment l’énorme compagnie pétrolière publique Petroleos de Venezuela (PDVSA). L’Assemblée a aussi voté à l’unanimité la levée de l’immunité parlementaire du député Hugbel Roa, arrêté dimanche et accusé de corruption.

Crédit-Photo: La Brigade Schoolbus.

Tennis-Cancers: Les révélations de Navratilova.

L’ancienne numéro un mondiale, qui a remporté 18 titres du Grand Chelem au cours de sa longue carrière, a révélé en janvier dernier qu’on lui avait diagnostiqué un cancer de la gorge et un cancer du sein.

Âgée de 66 ans, elle doit encore subir un traitement préventif par radiothérapie, mais a révélé, lors d’une interview avec Piers Morgan qui doit être diffusée mardi soir sur TalkTV, qu’elle serait ensuite “bonne pour le service”.

“Pour autant qu’ils le sachent, je n’ai pas de cancer”, a déclaré Navratilova, dans des citations rapportées par la presse britannique.

Navratilova, qui a remporté 59 titres majeurs en simple et en double, a révélé que son diagnostic lui avait fait craindre le pire.

“J’ai été complètement paniquée pendant trois jours en pensant que je ne verrais peut-être pas Noël prochain”, a-t-elle confié dans cette interview télévisée.

Navratilova, qui a déjà été traitée pour un cancer du sein au stade précoce en 2010, a consulté un médecin après avoir remarqué une hypertrophie d’un ganglion lymphatique dans son cou, et des examens ont ensuite confirmé qu’elle avait un cancer.

Navratilova, née en Tchécoslovaquie et naturalisée américaine en 1981, a apporté une nouvelle dimension physique au tennis féminin, son service puissant et son agilité au filet faisant d’elle la joueuse dominante de son époque.

Crédit-Photo: Yahoo Actualités.