Les faits se sont produits aux premières heures de ce matin après que le véhicule se soit renversé suite à un accident. Peu après, il a explosé alors que des dizaines de personnes tentaient de récupérer carburant répandu.

Selon les autorités, au moins 62 personnes ont été tuées, des dizaines ont été blessées et plus de 40 maisons ont été incendiées.

La tragédie a suscité la solidarité internationale, et les Nations unies ont confirmé qu’elles travaillaient avec le gouvernement pour apporter une réponse à l’incident, tandis que des pays comme le Mexique et la France ont exprimé leurs condoléances.

Le chef de la Primature et ministre de la Communication a annoncé mardi, sans toutefois préciser une date, que le gouvernement organisera des funérailles nationales pour les nombreuses victimes de l’incendie imputable à l’explosion d’un camion-citerne.

Le Premier ministre de facto, Ariel Henry, s’est rendu mardi au Cap-Haitien, notamment sur les lieux de la tragédie qui a coûté la vie à plus d’une soixante de personnes, pour la plupart de pauvres citoyens luttant farouchement pour joindre les deux bouts dans un pays gangrené par la corruption, et d’autant plus qui, dans les faits, « n’est ni dirigé ni administré« , depuis l’avènement du régime PHTK2, en février 2017.

Dr. Henry a confirmé le déblocage de fonds d’urgence pour faire face à la situation, néanmoins, il n’a pas révélé le montant qui sera alloué pour couvrir les frais de funérailles et autres dépenses médicales.

Il a également visité l’hôpital Justinien qui traite les dizaines de blessés de l’incendie de lundi soir.