La cour d’appel de Versailles a relaxé en appel lundi après-midi la star de la rumba congolaise Koffi Olomidé, jugé pour agressions sexuelles, mais l’a condamné pour séquestration sur quatre de ses ex-danseuses lors de ses tournées en France.

La relaxe sur les agressions sexuelles est “prononcée au bénéfice du doute”, a expliqué la présidente de la 7e chambre correctionnelle de la cour d’appel de Versailles, évoquant notamment des “déclarations évolutives, parfois contradictoires” des plaignantes.

En revanche, la séquestration “ne fait aucun doute”, avec des plaignantes “privées de toute liberté et surveillées de manière constante” par deux complices de Koffi Olomidé entre 2002 et 2006 dans un pavillon de banlieue parisienne, où avaient été installés des serrures sur les volets.