L’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) invite les autorités judiciaires à faire la lumière sur le cambriolage, la semaine dernière, du greffe du tribunal de première instance de Port-au-Prince.

Les cambrioleurs ont emporté tous les registres de déclarations de patrimoines effectués par les fonctionnaires assujettis à cette obligation conformément à la loi du 12 février 2012, fait-elle savoir. Les auteurs, co-auteurs et complices de ce cambriolage doivent être identifiés et punis suivant les prescrits de la loi pénale, exige l’ULCC.

« Ce fâcheux évènement est survenu dans un contexte où l’institution renforce sa plaidoirie et multiplie ses démarches visant à interdire la participation aux compétitions électorales aux fonctionnaires et responsables politiques concernés qui n’ont pas obtempéré à cette formalité capitale dans le délai imparti par la loi », souligne-t-elle.