« La Chancellerie haïtienne réitère formellement auprès du gouvernement du Commonwealth de la Jamaïque la demande de transfert vers Haïti de Monsieur Palacios Palacios pour qu’il soit mis à la disposition de la justice haïtienne dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat crapuleux du président Jovenel Moise », lit-on dans une lettre du ministère haïtien des Affaires étrangères adressée à la chancelière jamaïcaine Kamina Johnson Smith, en date du 28 octobre.

Dans une autre correspondance adressée à son homologue de la Colombie, qui est également vice-présidente, le ministre Claude Joseph affirme que l’ « arrestation de Mario Palacios Palacios, citoyen colombien et un des principaux suspects dans le meurtre du président  Moïse constitue indubitablement un pas dans la bonne direction, c’est-à-dire vers la manifestation de la vérité sur cet acte horrible ».

« Comme nous en avons convenu, seule une coopération régionale franche et sincère à travers le mécanisme de l’entraide judiciaire, nous permettra d’élucider ce crime et rendre justice au président Moïse, à sa famille et au peuple haïtien. »

« Je demeure convaincu que compte tenu des solides liens historiques d’amitié et de solidarité qui unissent la République d’Haïti et la République de la Colombie, votre gouvernement ne manquera pas de collaborer avec les autorités haïtiennes sur ce dossier d’une extrême importance pour la stabilité sociopolitique en Haïti.

« Nous sollicitons la coopération de votre gouvernement afin que Monsieur Palacios Palacios soit mis à la disposition de la justice pour faciliter l’aboutissement et l’application de la loi contre les auteurs et co-auteurs de ce crime », conclut cette correspondance adressée à Marta Lucia Ramirez de Rincon, ministre des Affaires étrangères et vice-présidente de la Colombie.