Au moins sept personnes sont mortes dans la frénésie des évacuations à l’aéroport de Kaboul, théâtre de scènes de panique au moment où des Afghans affluent par milliers dans l’espoir de fuir le pays, désormais aux mains des talibans.

Les appareils militaires et commerciaux nolisés pour les opérations d’évacuation ont pu recommencer lundi soir à atterrir à l’aéroport et à décoller de celui-ci, a expliqué le Pentagone lors d’une séance d’information. Le contrôle du trafic aérien est entre les mains des Américains.

Le sauvetage de diplomates, de ressortissants étrangers et d’Afghans ayant collaboré avec le régime déchu a été suspendu pendant plusieurs heures en raison de l’irruption sur le tarmac de centaines de citoyens désespérés.

L’armée américaine, censée sécuriser les lieux, peinait à contenir le flux d’Afghans qui se sont précipités vers la seule porte de sortie du pays. Parmi les sept victimes du chaos répertoriées jusqu’à présent, deux ont été abattues par des soldats américains.

À Washington, un responsable du Pentagone rapporte que les soldats ont tué deux hommes qui ont brandi leurs armes d’un air menaçant, sans donner plus de détails.