C’est un meeting drive in à l’ère du coronavirus. Barack Obama s’exprime devant des voitures, et au lieu d’applaudir, ses partisans venus l’écouter à Orlando klaxonnent à chacune de ses attaques contre Donald Trump et sa gestion de la pandémie que son successeur ridiculise avec humour.

« L’autre jour en meeting, il a dit que les gens prêtent trop attention au Covid. À croire qu’il est jaloux de la couverture médiatique du Covid ! Alors qu’il a transformé la Maison Blanche en cluster ! »

La charge est inédite dans un pays ou la coutume veut qu’un ancien président ne critique pas son successeur. Mais après avoir subi en silence les attaques de Donald Trump pendant près de quatre ans, Barack Obama rompt gaiment la tradition à son tour dans les derniers jours de la campagne.