Les piratages contre les hôpitaux et les laboratoires de recherche engagés dans la course au vaccin contre le Covid-19 se multiplient à travers la planète. Ces intrusions ont un relent de Guerre froide, et nous renvoie à une époque que l’on croyait révolue, quand l’URSS et les États-Unis s’espionnaient mutuellement dans les domaines militaires, technologiques et scientifiques.

Des cyberattaques aux conséquences parfois funestes, qui ont conduit récemment à la mort d’une patiente dans un hôpital universitaire en Allemagne, victime collatérale d’un logiciel de rançon et d’espionnage qui a bloqué tout le système informatique de l’établissement.

Les attaques sophistiquées dont les dernières se nomment APT29, seraient commanditées par la Russie ou par la Chine, selon les spécialistes de cyberdéfense. Ces mercenaires des réseaux auraient piraté plusieurs laboratoires de recherche américains, britanniques et canadiens travaillant à la mise au point d’un vaccin efficace contre la Covid-19.