Le gouvernement utilise ces grâces « comme monnaie d’échange » pour « légitimer une farce », c’est-à-dire les élections législatives du 6 décembre que l’opposition compte boycotter, a réagi Juan Guaido. « On ne gracie pas des innocents ni ceux qui ont une immunité ».

« Une grâce présidentielle est accordée aux citoyens mentionnés ci-dessous », avait déclaré un peu plus tôt lundi le ministre de la Communication Jorge Rodriguez, en lisant une liste de noms lors d’une conférence de presse diffusée par la télévision d’État. Dans cette liste longue de 110 noms figurent des opposants détenus. D’autres sont en liberté ou en exil.

Le bras droit de Guaido libéré de prison

La figure la plus emblématique de cette liste est Roberto Marrero, bras droit et chef de cabinet de Juan Guaido. Il avait été arrêté pour « terrorisme » et incarcéré en mars 2019, deux mois après que Juan Guaido s’est déclaré président par intérim du Venezuela, en janvier de cette année-là. Roberto Marrero a été libéré lundi soir, ainsi que d’autres opposants tels les parlementaires Gilber Caro et Renzo Prieto, farouchement anti-Maduro, ou l’avocate Antonia Turbay.

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