Le secrétaire d’État américain affirme détenir des preuves que le virus est parti du laboratoire de Wuhan. Il a ainsi rejoint le président Donald Trump qui avait lié la semaine dernière le coronavirus à un laboratoire chinois.

Dimanche sur la chaîne américaine ABC, Mike Pompeo, ne fait aucun doute que le covid-19 provient du laboratoire de Wuhan.

 « Il y a des preuves significatives que c’est là que tout a commencé,a-t-il insisté.N’oubliez pas que la Chine est connue pour sa propension à exposer le monde et à utiliser des laboratoires qui ne sont pas aux normes. Ce n’est pas la première fois que nous avons des virus et des épidémies résultant de laboratoires chinois défaillants. »

Le secrétaire d’État s’est toutefois gardé de détailler ces preuves, à l’image de Donald Trump qui a lui aussi tenu les mêmes propos la semaine dernière.

 « Il y a des preuves significatives que c’est là que tout a commencé,a-t-il insisté.N’oubliez pas que la Chine est connue pour sa propension à exposer le monde et à utiliser des laboratoires qui ne sont pas aux normes. Ce n’est pas la première fois que nous avons des virus et des épidémies résultant de laboratoires chinois défaillants. »

Le secrétaire d’État s’est toutefois gardé de détailler ces preuves, à l’image de Donald Trump qui a lui aussi tenu les mêmes propos la semaine dernière.


L’or noir en chute libre

Les prix du pétrole sont en forte baisse. Les voitures, les trains, les avions, les usines sont à l’arrêt. Les besoins en fuel et en essence sont réduits à presque rien. En même temps, la production se maintient. Conséquence de la crise du Covid-19, cette situation paralyse l’industrie pétrolière.

Les cours mondiaux sont parfois passés en territoire négatif, à moins quarante dollars. Plus personne ne semble vouloir de ce carburant central de l’économie mondiale. L’or noir ne mérite plus son nom. Ce n’est qu’une vulgaire mélasse dont plus personne ne veut.


Coronavirus-Presse, l’Afrique, le continent qui piétine les droits des journalistes

Ce dimanche 3 mai ramène  la Journée mondiale de la presse. En 2020, 21 pays africains sur 48 demeurent encore en rouge ou noir sur la carte du classement mondial de la liberté de la presse publiée par l’ONG Reporters sans frontières (RSF). Sur le continent comme ailleurs, la crise liée au coronavirus fait souvent office de révélateur.

Dans son classement mondial de la liberté de la presse, l’ONG Reporters sans frontières (RSF) soulignait  que la décennie qui vient s’annonce décisive pour la pratique du journalisme sur le continent africain.

« Avec le Covid-19, les autorités multiplient les entraves au travail des journalistes. En Tunisie, plusieurs journalistes ont perdu leur emploi, les médias prétextant de la crise économique qui frappe le pays avec le Covid-19 », pointe par exemple Souhaieb Khayati, responsable de RSF pour les pays du Maghreb.

« En Algérie, c’est une aubaine pour le régime, souligne-t-il. Il est en train de régler ses comptes à huis clos avec le journalisme et les médias libres et indépendants. Le correspondant de RFI  Khaled Drareni [figure du mouvement Hirak, NDLR], est incarcéré depuis 35 jours, et pareil pour Sofiane Merakchi, journaliste et figure du Hirak, qui est également incarcéré depuis septembre 2019. On leur reproche justement de faire leur métier de journaliste. C’est tout ce qu’on leur reproche. Donc, le Covid-19 permet aux régimes forts de la région d’en finir avec la contestation, même avec un exercice normal du journalisme. »

Dans son classement annuel, RSF attirait également l’attention sur les Comores et le Bénin où les atteintes à la liberté de la presse se sont multipliées, tandis que la situation s’est améliorée au Soudan à la faveur de la révolution.

À l’occasion de cette Journée mondiale de la presse, l’organisation Human Rights Watch attire de son côté l’attention sur le climat d’intimidation envers des journalistes en Somalie. HRW dénonce la fermeture d’un média et l’arrestation de cinq journalistes qui couvraient la crise du Covid-19.

International

Coronavirus : Plus de 1800  morts aux États-Unis

Plus de 1800 personnes sont décédées en 24h aux États-Unis vendredi 1er mai. Ce qui porte à près de 65.000 le bilan des victimes de l’épidémie aux États-Unis.

Les États-Unis ont déploré  le 1er mai plus de 1 800 décès supplémentaires du coronavirus en 24 heures, un bilan en légère baisse par rapport aux jours précédents, selon le comptage de l’université Johns Hopkins actualisé en continu. Le bilan total de l’épidémie aux États-Unis est de plus de 64 700 victimes.

L’Équateur fait face à de sérieux problèmes avec les cadavres des victimes du coronavirus

Le président Lenin Moreno a fait savoir, vendredi 1er mai, que son gouvernement avait affronté des «problèmes» dans la gestion des corps des nombreuses victimes du coronavirus, en raison de l’effondrement du système hospitalier et du manque de place dans les morgues.

«Nous devons reconnaître que dans la phase initiale, nous avons eu des problèmes dans la gestion des morts parce que nous avons pris la décision de donner une sépulture digne à chaque Équatorien, non comme dans d’autres pays qui ont ouvert des fosses communes», a déclaré M. Moreno à une chaîne de télévision et de radio.


Coronavirus aux États-Unis: le gouverneur de l’Ohio adopte une attitude prudente

Aux États-Unis, devant la catastrophe économique qu’ont entraînées les mesures de précaution pour freiner la propagation du coronavirus, de nombreux gouverneurs lèvent progressivement le confinement obligatoire. C’est le cas notamment du gouverneur de l’Ohio. Mais celui-ci se distingue par une approche particulièrement prudente. Portrait de ce républicain pas comme les autres.

Son approche de la crise sanitaire contraste singulièrement avec celle de ses pairs républicains. Mike DeWine a été le premier gouverneur du pays à imposer la fermeture des écoles dans son État. C’était le 12 mars, à la veille de la déclaration de l’état d’urgencepar le président.

Le gouverneur de l’Ohio a aussi reporté les élections qui devaient se tenir cinq jours plus tard. Et a ensuite œuvré pour favoriser le vote par correspondance, alors que Donald Trump a condamné cette pratique.

Mike DeWine consulte des scientifiques, organise la distribution de masques dans les prisons de son État, et lève très progressivement les mesures de confinements. Les habitants de l’Ohio sont toujours priés de rester chez eux, seules quelques entreprises pourront rouvrir en début de semaine.

Grâce à ses positions mesurées, le gouverneur républicain a réussi un exploit dans une Amérique divisée : il a reçu les compliments appuyés de grandes figures démocrates de son État. Et sa cote de popularité est montée en flèche. 89% de ses administrés disent lui faire confiance dans sa gestion de l’épidémie.

Aux États-Unis, le bilan de la pandémie continue de s’accentuer. Déjà plus de 62 000 Américains sont morts après avoir contracté le coronavirus. Une trentaine d’États allègent leur dispositif à partir de ce vendredi.

Coronavirus: aucune nouvelle contamination locale enregistrée en Corée du Sud

La Corée du Sud a franchi aujourd’hui un cap significatif dans sa lutte contre le Covid-19. Pour la première fois depuis le 15 février, elle n’a comptabilisé aucune nouvelle infection locale en 24 heures. Mais en dépit de ce succès, le gouvernement maintient des mesures strictes de précaution.

La Corée du Sud a été l’un des premiers pays touchés par l’épidémie après la Chine, et elle affiche un bilan remarquable : moins de 11 000 contaminés au total, 247 morts, et aucune contamination locale mercredi. Seulement quatre nouveaux cas ont en effet été rapportés et ils provenaient tous de l’extérieur, c’est-à-dire de personnes testées positives à leur arrivée dans un aéroport sud-coréen. Les élections législatives du 15 avril n’ont pas provoqué de pic d’infections, alors que 29 millions de personnes sont allés voter.

Pourtant, les autorités restent prudentes : musées et écoles sont toujours fermées, et les crèches restées ouvertes obligent les enfants à porter un masque toute la journée. La semaine prochaine le championnat de foot va reprendre, dans des stades vides.

Pas de confinement mais une « quarantaine de la vie quotidienne »

Les autorités ont instauré ce qu’elles appellent une « quarantaine de la vie quotidienne » : rester chez soi si on est malade, maintenir une distance de sécurité de deux mètres, ventiler souvent les bâtiments. Entreprises et écoles seront invitées à désigner un responsable chargé de faire respecter ces règles.

La Corée du Sud a aussi prévu de fournir des services médicaux aux migrants sans-papiers. Le pays n’a jamais eu recours au confinement. Selon l’agence Yonhap, 620 000 Sud-Coréens au total ont déjà été testés sur une population de 50 millions.


Coronavirus: les États-Unis franchissent la barre du million de cas diagnostiqués

Cela représente environ le tiers du nombre total de cas recensés dans le monde, selon le comptage de l’université Johns Hopkins. Les États-Unis sont, déjà depuis fin mars, le pays qui compte le plus de cas dépistés d’infection. Le pays est également celui qui compte le plus grand nombre de victimes du Covid-19, avec plus de 57.200 décès.