La pandémie de nouveau coronavirus a fait plus de 200.000 morts dans le monde, dont près de 90% en Europe et aux Etats-Unis, depuis son apparition en Chine en décembre, selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles samedi à 19h00 TU.

Coronavirus: l’OMS remet en cause le bien-fondé des «passeports immunitaires»

Il n’existe pas de preuve que les personnes testées positives au nouveau coronavirus soient immunisées et protégées contre une réinfection, a prévenu ce samedi l’OMS, estimant que la délivrance de « passeports immunitaires » risque de favoriser la propagation continue de la pandémie.

« Il n’y a actuellement aucune preuve que les personnes qui se sont remises du Covid-19 et qui ont des anticorps soient prémunies contre une seconde infection », a indiqué ce samedi l’Organisation mondiale de la santé dans un communiqué. « À la date du 24 avril 2020, aucune étude n’a évalué si la présence d’anticorps au SARS-CoV-2 confère une immunité contre une future infection par ce virus chez les humains », précise-t-elle.

Certains gouvernements ont émis l’idée de délivrer des documents attestant l’immunité des personnes sur la base de tests sérologiques révélant la présence d’anticorps dans le sang, de façon à déconfiner et à permettre peu à peu leur retour au travail et la reprise de l’activité économique.

Mais l’efficacité d’une immunisation grâce aux anticorps n’est pas établie à ce stade et les données scientifiques disponibles ne permettent pas justifier l’octroi d’un « passeport immunitaire » ou d’un « certificat d’absence de risque », avertit l’OMS.


Coronavirus: la «diplomatie du masque» de la Chine de nouveau en question

Après l’Espagne, les Pays-Bas ou la Finlande, le Canada s’est plaint à son tour ce vendredi 24 avril des masques importés de Chine, les jugeant pas aux normes.

C’est le dernier pays en date à se plaindre des masques made in China. Ce vendredi, le Canada a constaté qu’environ un million de modèles KN95 importés de Chine ne répondaient pas à ses normes. Ces masques « n’ont pas été distribués aux provinces et territoires » engagés dans la lutte contre le coronavirus, a précisé un porte-parole du ministère canadien de la Santé. Ils seront « évalués pour déterminer leur utilisation potentielle dans d’autres milieux » que celui de la santé, a-t-il ajouté.

Les masques NK95 sont des modèles chinois similaires aux N95, eux-mêmes similaires en termes de protection aux FFP2 utilisés en Europe. Pourquoi sont-ils arrivés défectueux sur le sol canadien ? D’après, Anita Anand, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, « une grande partie de l’approvisionnement mondial » provient de « Chine et le transport des matériaux à partir de ce pays est très complexe. »

Marché chinois « très chaotique »

De la République Tchèque à la Turquie, en passant par l’Autrsalie, plusieurs pays se sont déjà plaints de la qualité des masques importés de Chine. Le 8 avril, la Finlande a dû admettre que deux millions de modèles chinois importés n’étaient pas adaptés à une utilisation à l’hôpital. « C’est bien sûr un peu décevant », avait déclaré la secrétaire permanente du ministère finalndais de la Santé, Kirsi Varhila. Les masques pourront cependant être utilisés par exemple par des soignants qui rendent visite à domicile, avait-elle souligné.