«En raison de l’actuelle urgence sanitaire internationale, toutes les célébrations liturgiques de la Semaine Sainte se tiendront sans la présence physique des fidèles», écrit, ce dimanche 15 mars dans un communiqué, la préfecture de la Maison pontificale, citée par l’AFP. 

Primaires démocrates aux États-Unis: premier débat entre Joe Biden et Bernie Sanders

Aux États-Unis, le premier débat en face à face dans la course à l’investiture démocrate aura lieu ce dimanche entre Joe Biden et Bernie Sanders. Il se tiendra sans public par mesure de précaution face au coronavirus. Les deux hommes vont tenter d’apparaître comme des leaders capables de guider la nation en temps de crise. Le débat qui devait initialement avoir lieu à Phoenix a été déplacé à Washington.

Un débat en forme d’audition pour la fonction suprême des États-Unis s’annonce entre Joe Biden et Bernie Sanders alors que le pays est en état d’urgence face au coronavirus. Les derniers candidats à avoir débattu dans des conditions extrêmes étaient Barack Obama et John McCain durant la crise financière de 2008.

Leader de la course à l’investiture démocrate, Joe Biden, dont les participations aux précédents débats sont assez inégales, va devoir assurer une meilleure performance avec des temps de parole beaucoup plus longs. Bernie Sanders, lui, devra convaincre qu’il a encore sa place dans la course après de mauvais résultats ces deux dernières semaines.

Test et opportunité

Pour les deux hommes, il s’agira à la fois d’un test et d’une opportunité. Car l’arrivée du virus dans le débat change beaucoup la donne quant aux préoccupations des Américains. On peut s’attendre par exemple à ce que Bernie Sanders insiste beaucoup sur son plan d’assurance-maladie pour tous.

Durant deux heures, deux visions vont s’affronter, entre Joe Biden, le centriste modéré, et Bernie Sanders, socialiste très à gauche, pour un débat crucial à deux jours de quatre nouvelles primaires.

Municipales: les Français votent en pleine crise sanitaire

La France se barricade mais est appelée à faire une exception, ce 15 mars 2020, pour le premier tour des élections municipales. Jusqu’au dernier moment, certains ténors de l’opposition ont appelé au report du scrutin.

Pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, les électeurs français sont appelés à voter en pleine crise sanitaire au moment même où l’épidémie de coronavirus s’aggrave. Quelque 47,7 millions d’électeurs, dont 330 000 ressortissants de l’Union européenne, sont appelés aux urnes. « Le premier tour des élections municipales est maintenu comme prévu », a confirmé Édouard Philippe le 14 mars. Le Premier ministre a cité les experts scientifiques qui ont confirmé que le scrutin pouvait se tenir en respectant les consignes de sécurité : distanciation et priorité donnée aux personnes âgées.

Il s’agit d’un vrai paradoxe que d’appeler d’un côté, les Français à se confiner, mais tout en leur demandant de l’autre d’aller voter, qui a suscité l’incompréhension et l’inquiétude de nombreux responsables politiques. Pas moins de six présidents de région – Valérie Pécresse (Ile-de-France), Xavier Bertrand (Hauts-de-France), Gilles Simeoni (Corse), Carole Delga (Occitanie), Renaud Muselier (PACA) et Hervé Morin (Normandie) -, parmi d’autres élus, ont réclamé le report du scrutin. Ils n’ont pas été entendus. L’Élysée met en avant la nécessité de cette « respiration démocratique ».

Coronavirus: l’Iran engage l’armée pour limiter les déplacements

Le coronavirus continue à progresser en Iran avec 514 personnes tuées et 11 364 cas d’infection confirmés. Les autorités ont appelé les forces armées à intervenir pour mieux contrôler le déplacement des gens dans les villes et à travers le pays.

Selon le chef de l’état-major des forces armées, l’opération pour limiter la présence des gens dans les rues, les magasins et sur les routes du pays va commencer dans les heures qui viennent.

Cette décision a été prise par les autorités pour contrôler la propagation du coronavirus à travers les pays, en particulier à l’approche des congés du Nouvel An iranien qui commencent le 20 mars et vont durer deux semaines.

Chaque année, des dizaines de millions de personnes prennent la route des vacances. Ce qui peut accélérer la propagation du coronavirus. Aucun détail n’a été donné pour l’instant sur les mesures qui seront prises.

Entrée et sortie de certaines villes ou régions déjà contrôlées

L’entrée et la sortie de certaines villes et régions, foyers du virus, sont déjà contrôlées. L’Iran est le pays le plus touché après la Chine et l’Italie.

Le général Mohammad Hossein Baqeri a également annoncé que l’ensemble des Iraniens seront contrôlés par téléphone ou via les réseaux sociaux pour identifier les personnes soupçonnées d’être malades.

Ces mesures drastiques ont été annoncées après que le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a ordonné aux forces armées d’engager dans la lutte contre le nouveau coronavirus. Des députés et certains responsables de provinces ont affirmé ces derniers jours que le nombre des personnes contaminées est supérieur aux chiffres annoncés. 

Coronavirus: la Colombie restreint les entrées d’étrangers et ferme la frontière vénézuélienne

La Colombie va fermer sa frontière avec le Venezuela et restreindre les entrées d’étrangers ayant voyagé en Europe ou en Asie au cours des quatorze derniers jours, dans l’espoir de freiner la propagation du coronavirus, a annoncé le président Ivan Duque.



Canada: la femme du Premier ministre Justin Trudeau positive au coronavirus

Sophie Grégoire Trudeau, la femme du Premier ministre canadien, a été testée positive au coronavirus et restera donc en quarantaine «pour une durée indéterminée», a indiqué jeudi soir dans un communiqué le cabinet de Justin Trudeau. «Le Premier ministre est en bonne santé et ne présente aucun symptôme. Toutefois, par mesure de précaution et selon l’avis des médecins, il sera en isolation pour une durée prévue de 14 jours», a ajouté cette même source, précisant que son épouse se sentait «bien» et que ses symptômes demeuraient «modérés».

Brésil: le président Jair Bolsonaro soumis au test de dépistage du coronavirus

Au Brésil, le président Jair Bolsonaro a été soumis à un test de dépistage du coronavirus. La raison: il revient d’un voyage de quatre jours aux États-Unis et qu’un des membres de sa délégation a révélé qu’il était porteur du virus.

Jair Bolsonaro est apparu avec un masque lors d’une vidéo sur les réseaux sociaux, aux côtés du ministre de la Santé, lui aussi masqué. Il a expliqué que le résultat du dépistage ne serait connu que vendredi. S’il est testé positif, le président affirme qu’il continuerait à travailler et que la vie continuerait.

C’est le secrétaire à la communication du gouvernement Bolsonaro, qui le premier avait donné le signal d’alarme. Fabio Wanjgarten a su qu’il était atteint par le coronavirus au retour d’un voyage du président à Miami, où il avait notamment été photographié près du président Donald Trump, lors d’un dîner.

Par précaution, Jair Bolsonaro a d’ores et déjà annulé un déplacement dans le nord du Brésil, et demandé à ses collègues et amis de ne pas venir lui rendre visite personnellement. Il a également reporté une interview qu’il devait accorder à CNN Brésil, à l’occasion du lancement de la chaîne en portugais.

Il y a quelques jours seulement, le président brésilien avait pourtant minimisé le danger du coronavirus en estimant qu’il s’agissait d’une « petite crise ».


Coronavirus: Donald Trump suspend tous les voyages depuis l’Europe vers les États-Unis

Lors d’une allocution à la télévision mercredi soir, le président américain Donald Trump a annoncé des mesures pour lutter contre le coronavirus. La plus marquante: la suspension de tous les voyages depuis l’Europe vers les États-Unis pour une période de 30 jours.

Donald Trump a annoncé mercredi la suspension pour 30 jours à partir de vendredi de tous les voyages depuis l’Europe vers les États-Unis pour endiguer l’épidémie de nouveau coronavirus. « Pour empêcher de nouveaux cas de pénétrer dans notre pays, je vais suspendre tous les voyages en provenance d’Europe vers les États-Unis pour les 30 prochains jours », a dit le président lors d’une allocution solennelle dans le Bureau ovale. Cette nouvelle mesure entrera en vigueur vendredi à 00H00 locales (04H00 TU). Cependant, elle ne concerne pas le Royaume-Uni et l’Irlande, a précisé Donald Trump. C’est l’accroissement soudain du nombre de cas et les pressions des autorités locales et des experts de santé qui ont contraint le président américain à changer de posture.

De plus en plus d’événements publics sont annulés à travers tout le pays et il manque toujours des tests de dépistage qui coûtent cher pour les Américains démunis d’assurance maladie. Après le discours du président, les responsables démocrates du Congrès ont fait savoir qu’ils allaient soumettre au vote un texte qui prévoit notamment la mise à disposition de tests gratuits et la mise en place de congés maladies rémunérés pour les travailleurs infectés par le coronavirus.

« 200 milliards de dollars… »

En outre, le président américain a appelé dans son allocution le Congrès à adopter rapidement une réduction des taxes sur les salaires pour aider les ménages américains à surmonter l’impact économique de l’épidémie de coronavirus et a annoncé plusieurs mesures d’aides aux entreprises mises en difficultés. « J’appelle le Congrès à rapidement offrir aux Américains une baisse des taxes sur les salaires », a lancé le président. Cette proposition faite par son administration en début de semaine n’a pas eu un écho très favorable auprès des élus, y compris de son propre parti.

Le pétrole chute, la bourse également

Donald Trump a aussi annoncé le report de la date butoir de paiement des impôts pour certains individus et entreprises et ainsi réinjecter « 200 milliards de dollars de liquidités supplémentaires dans l’économie ».

Quelques heures avant l’allocution présidentielle, le directeur des Centres de détection et de prévention des maladies (CDC) Robert Redfield avait estimé que le principal risque de propagation de l’épidémie pour les États-Unis venait d’Europe. « La vraie menace pour nous, c’est désormais l’Europe, avait-il affirmé. C’est de là qu’arrivent les cas. Pour dire les choses clairement, l’Europe est la nouvelle Chine ».

Le président américain a laissé entendre –par erreur– que ces restrictions pourraient s’appliquer également aux produits venant d’Europe et pas seulement aux voyageurs. La proclamation officielle publiée plus tard dans la soirée par la Maison Blanche précise bien que le président « continue à s’engager à faciliter le commerce entre nos nations ». Pour lever toute confusion, Donald Trump s’est vu forcer de tweeter dans la foulée: « S’il vous plaît, n’oubliez pas, il est très important que les pays et les entreprises sachent que le commerce ne sera en aucune manière affecté » par les restrictions aux voyages en provenance d’Europe.

Les places financières asiatiques ont mal réagi à ces nouvelles, Hong Kong et Tokyo perdant respectivement 3% et 2% à l’ouverture.

 Coronavirus: aux États-Unis, la ville de New York annonce l’annulation de la traditionnelle parade de la Saint-Patrick

Le St. Patrick’s Day, le 17 mars, est un jour de fête pour l’importante communauté irlando-américaine de New York, Saint-Patrick étant le patron de l’Irlande. la bière y coule à flots, la couleur verte y est de rigueur et la parade festive.