Les indicateurs publiés, lundi, par un cabinet indépendant confirment un effondrement des indices de tous les pans de l’activité économique en Chine. C’est même pire que lors de la crise financière de 2008.

Production, commandes, exportations ou emplois : tous les indicateurs sont au plus bas. L’étude du cabinet IHS Markit, réalisée pour le groupe de médias Caixin, calcule de manière indépendante un « indice des directeurs d’achat ». Il est fondé sur les données d’un vaste échantillon d’entreprises qui font donc le constat que leur activité va au plus mal. En février, la contraction est même supérieure à celle constatée lors de la crise mondiale de 2008.

Depuis plus d’un mois, la Chine est soumise à d’importantes mesures de confinement et de restriction de circulation. Pour tenter de limiter la propagation du virus, Pékin a contraint à l’arrêt les usines situées dans les zones à risque. Ce qui a aussi provoqué des ruptures d’approvisionnement chez les autres.

Quelle réponse de Pékin ?

Outre l’activité manufacturière, les services – 60 % du produit intérieur brut chinois – sont également frappés. Transports, tourisme, divertissement : autant d’activités mises à mal par les restrictions de déplacement et la peur d’être contaminé.

Le travail a progressivement repris, et selon la plupart des analystes, le pire est a prioripassé. Mais tous attendent de voir quellesmesures politiques seront prises par Pékin pour remettre à flot la deuxième économie mondiale.

Coronavirus: bas les masques high-tech

Alors que le risque d’une pandémie de Covid-19 se précise, les demandes de masques de protection explosent à travers la planète. Mais prudence quand vous choisissez votre équipement ! Les masques anti-pollution, censés protéger contre les particules fines, ne seraient déjà même pas efficaces contre les pots d’échappement des voitures, prévient l’Agence nationale de sécurité sanitaire et de l’alimentation en France.

La baisse des températures saisonnières n’est en rien la cause de nos rhumes, grippe, ou autres affections des bronchioles. Les grands responsables de nos états souffreteux sont les microbes et plus particulièrement les virus. Et à part posséder un système immunitaire en béton ou de se faire vacciner, il n’existe pratiquement pas de traitement pour éradiquer directement ces envahisseurs invisibles. Avec l’épidémie du Covid-19 qui se propage à travers le monde, les pénuries de masques se sont fait sentir dans la plupart des pays débordés par une demande massives.

Les plus courants qui sont vendus en pharmacie ne filtrent pas les pathogènes mais empêchent la projection des agents infectieux quand vous toussez, ou éternuez. Suite à la rupture des stocks, la plupart des individus se sont tournés vers les masques anti-pollution filtrant les particules fines. Censés nous protéger des fumées toxiques, la plupart ne seraient même pas efficaces contre les pots d’échappement des voitures, prévient l’Agence française de sécurité sanitaire, quirecommande plutôt l’usage des masques médicaux.

Ce qui n’a pas empêché certains fabricants de peaufiner ou vanter les technologies de pointe qui équipent ces systèmes de protection, comme la firme Dyson, qui a déposé un brevet sur un casque audio qui purifierait l’air ambiant de son porteur tout en musique. Sans pub particulière, la jeune pousse parisienne R-Pur, croule sous les commandes de son masque de filtration sophistiqué qui comprend un textile à mémoire de forme empêchant les intrusions de poussières ou de postillons infectés de bactéries.

Depuis le début de l’épidémie, les ventes de la société ont augmenté de 30%, elles proviennent de Hong Kong, de Corée du Sud, de Taïwan, de la Thaïlande ou encore des États-Unis. Le système R-Pur est efficace pour stopper certaines émanations de gaz, les pollens, les particules fines mais ne peut rien, en revanche, contre les virus Corona ou autres qui sont infiniment plus petits que n’importe quelle poussière ! High-tech ou pas, les masques en définitive ne servent qu’à protéger son prochain de nos propres microbes. Et c’est déjà pas mal !

A ce titre, leur utilisation est préconisée par l’Organisation mondiale de la santé, tout comme de se laver les mains, d’éternuer ou de tousser dans son coude plutôt qu’à la figure de son voisin… Un ensemble de règles d’hygiène simples et efficaces à adopter d’urgence et collectivement, si l’on veut juguler rapidement la propagation mondiale de ce nouveau coronavirus.

La Karenjy, la voiture made in Madagascar

Elle fait partie des rares voitures construites sur le continent africain. À Madagascar, la Karenjy, fait la fierté des habitants de l’île. Avec son design singulier et rustique, ce 4×4 se rencontre de plus en plus dans les rues de la capitale, Antananarivo, ou sur les nombreuses routes délabrées du pays. Lors de la venue du pape en septembre, elle a même été choisie par le Vatican et adaptée en « papamobile ». Tous les ans, une trentaine de voitures sortent de l’unique usine automobile de la Grande île, à 400 kilomètres au sud de la capitale Antananarivo.